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23/10/2007

Musique

Pour entretenir le moral, rien de tel que d’écouter et regarder : le concert des Blaireaux

Un poème de Mimi :

Tu l’as vu par hasard

dans le miroir

qui me faisait face

Et depuis ce temps tu le cherches

Il te tend la main pourtant

Même là où tu ne passes pas

Ici demain

Ailleurs aujourd’hui

 

 

Balade

Une balade dans Paris, ça vous dit ? Alors, je vous invite à lire l’article dont voici le début.

« Se mettre au vert à Paris, c’est encore possible. Une placette ombragée, une jolie église flanquée de son cimetière, des rues pavées aux maisons basses et une petite gare : l’endroit a tout l’air d’une minuscule bourgade de province.

Et pourtant, nous nous trouvons bel et bien à Paris, à deux pas du périphérique, au cœur de l’ancien village de Charonne. Ailleurs, la promenade plantée, arborée et printanière, offre au tracé urbain une dimension nouvelle. »

Paris prend la clé des champs :  La suite

Je vous propose maintenant d’écouter Balance l’info

Et encore, d'écouter cette autre chanson : Le chat qui pète

22/10/2007

Aimé Césaire

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Ceux qui n’ont inventé ni la poudre ni la boussole

Ceux qui n’ont jamais su dompter la vapeur ni l’électricité

Ceux qui n’ont exploré ni les mers ni le ciel

Mais ceux sans qui la terre ne serait pas la terre

Ma négritude n’est pas une pierre, sa surdité ruée contre la clameur du jour

Ma négritude n’est pas une taie d’eau morte sur l’œil mort de la terre

Ma négritude n’est ni une tour ni une cathédrale

 

Elle plonge dans la chair rouge du sol

Elle plonge dans la chair ardente du ciel

Elle troue l’accablement opaque de sa droite patience.

 

Aimé Césaire, dans cet extrait du Cahier d’un Retour au Pays natal (Présence Africaine, 1956) 

Site Aimé Césaire

16:40 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (2)