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17/11/2019

Le problème politico familial ♣♣♣ entendu tout à l'heure

J'ai lu, dans un courrier adressé à une psychologue du Fémina, les récriminations d'une femme contre sa fille, laquelle a un fils de 17 ans qui, en bon ado à l'esprit critique aiguisé trouve sa mère parfois "faux cul" et le dit à sa grand-mère, qu'il sent réceptive, étant donné que l'adolescent a dû percevoir que celle-ci n'était pas toujours raccord avec sa fille.

 

La psychologue répond que malentendu il y a entre les deux femmes : si la fille est heureuse de dire à sa mère qu'elle fait du marathon, ce n'est pas pour rabaisser sa mère, mais pour que celle-ci soit fière d'elle, par exemple.

 

La psychologue trouve que le problème vient de la mère "qui se sent rabaissée" face à une fille qui a monté un ou deux échelons dans la société.

 

La maman élève des poules, fait encore son jardin, sous entendu, la fille fait la bêcheuse dans une Chevrolet ?

Et si c'était tout bêtement un problème politique : la grand-mère de l'adolescent, étant à tendance "beat-nick, ZAD", et la maman de ce même adolescent, étant à tendance, "grosse compète et capitalisme" ?

 

Si c'est un problème politique la grand-mère de l'ado devrait plutôt culpabiliser : je ne n'ai pas réussi à donner une conscience écolo à ma fille, j'en ai fait une capitaliste etc.

Sinon c'est un simple problème de jalousie classique d'une mère contre sa fille.

Mais ça ne peut pas être les deux en même temps.

Je dirai pour ma part, avec un doute, que ce serait plutôt un problème politique qui érode un amour qui n'était pas inconditionnel.

 

♣♣♣ 

 

Une femme invitée sur un plateau télé dit que dans les foules massées devant les grands commerces à Paris beaucoup plus de gens veulent rentrer dans le système et non pas en sortir.

Le partage, l'arrêt du consumérisme, la fin de la faim et du dormir dehors pour certains, c'est cela vouloir sortir du système. Mais ce n'est pas facile de passer à autre chose. En ce moment mon ami vend dans un grand magasin par exemple, du moins, essaie de vendre quelques livres.

Seigneur, viens à l'aide de la planète, des forêts et des mers, des humains et des animaux. Que ton règne vienne, pour la justice et  l'harmonie, la nourriture pour tous, la santé pour tous, une maison qui accueille chacun. La bienveillance pour tous. Amen.

 

 

15:59 Publié dans Note, prière | Lien permanent | Commentaires (0)

En fait si

En fait si, l'étudiant qui a voulu s'immoler, est mort de ses brûlures. Il est vraiment mort si j'ai bien compris le journaliste qui est venu parler des suicidés "économiques" en France.

Les suicidés ont perdu courage avant de se perdre.

 

Les cyniques qui font de l'humour là-dessus ont l'humour désespérant. Ils apportent ce faisant leur contribution au désespoir. Ce désespoir qui désanime, qui met dans cette incapacité d'aimer. D'un coup une énorme fatigue qui ferait oublier l'essentiel  ?

Se suicider par amour, est-ce possible ?

Par désamour d'une vie, plutôt, lorsque celle-ci est de toute façon empêchée. 

 

Ceux et celles qui se donnent la mort n'ont pas pu recourir à la prière, celle-ci étant un acte d'espérance à la base. Ils et elles veulent exprimer une intolérance à une douleur morale arrivée à son paroxysme. Parfois en s'infligeant une douleur physique atroce. Comme pour annuler l'autre ?

Se ressourcer en s'éloignant déjà physiquement de ceux qui provoquent le désespoir, c'est un premier réflexe de survie.

Si les médias désespèrent, s'en déconnecter. Choisir en fait à quoi se connecter pour retrouver l'espoir. Se retrouver soi-même, ce qui équivaut à retrouver Dieu en soi. N'oublions pas cela. Le désespéré ne parvient plus à se connecter à lui-même, comme s'il était hors de lui. Le désespoir met les êtres hors d'eux-mêmes, comme pour la colère. Donc il n'y a plus de réflexion à ce moment critique. 

 

S'entraîner à la prière est une garantie pour entretenir l'espoir.

 

Jeunes gens et jeunes filles, ne vous laissez pas bouffer par le cynisme "des vieux", ces fameux baby boomers.

08:28 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

15/11/2019

La Fontaine ♣♣♣ L'insulte soft

 

Mon âme, en toute occasion,

Développe le vrai caché sous l'apparence ;

Je ne suis point d'intelligence

Avecque mes  regards, peut-être un peu trop prompts,

Ni mon oreille, lente à m'apporter les sons

Quand l'eau courbe un bâton, ma raison le redresse :

La raison décide en maîtresse.

Mes yeux, moyennant ce secours,

Ne me trompent jamais, en me mentant toujours.

Si je crois leur rapport, erreur assez commune,

Une tête de femme est au corps de la lune.

Y peut-elle être ? Non. D'où vient donc cet objet ?

Quelques lieux inégaux font de loin cet effet.

La lune nulle part n'a sa surface unie :

Montueuse en des lieux, en d'autres aplanie,

L'ombre avec la lumière y peut tracer souvent

Un homme, un bœuf, un éléphant.

Naguère l'Angleterre y vit chose pareille.

La lunette placée, un animal nouveau

Parut dans cet astre si beau ;

Et chacun de crier merveille :

Il étoit arrivé là-haut un changement

Qui présageoit sans doute un grand évènement.

Savoit-on si la guerre entre tant de puissances

N'en étoit point l'effet ? Le monarque accourut :

Il favorise en roi ses hautes connoissances.

Le monstre dans la lune à son tour lui parut.

C'étoit une souris cachée entre les verres :

Dans la lunette étoit la source de ces guerres.

On en rit. Peuple heureux, quand pourront les François

Se donner, comme vous, entiers à ces emplois ?

Mars nous fait recueillir d'amples moissons de gloire :

C'est à nos ennemis de craindre les combats,

A nous de les chercher, certains que la Victoire,

Amante de Louis, suivra partout ses pas.

Ses lauriers nous rendront célèbres dans l'histoire.

Même les filles de Mémoire

Ne nous ont point quittés ; nous goûtons des plaisirs ;

La paix fait nos souhaits, et non point nos soupirs.

Charles en sait jouir ; il sauroit dans la guerre

Signaler sa valeur, et mener l'Angleterre

A ces jeux qu'en repos elle voit aujourd'hui.

Cependant, s'il pouvoit apaiser la querelle,

Que d'encens ? Est-il rien de plus digne de lui ?

La carrière d'Auguste a-t-elle été moins belle

Que les fameux exploits du premier des Césars ?

O peuple top heureux ! quand la paix viendra-t-elle

Nous rendre, comme vous, tout entiers aux beaux-arts ?

 

Extrait de la fable intitulé Un animal dans la lune  de La Fontaine.

 

 

La Fontaine pacifiste et anglophile ! Il préfère Charles II d'Angleterre, le pacifiste, à Louis XIV le guerrier.

Les Français "souhaitent la paix" (désir formel), mais ne soupirent pas après elle (soupir = désir réel) : "La paix fait nos souhaits et non point nos soupirs."

 

La Fontaine aime autant l'imaginaire que la raison (en rapport avec la science) affirme-t-il dans cette fable.

Il n'a rien contre le fait que les hommes se donnent (ou "se donnassent") tout entiers aux beaux-arts, mélange d'imaginaire et de science.

En ces temps de crise climatologique, nous avons besoin surtout de la science de l'écologie pour nous guider vers la paix chérie. Et cette science invite le respect à la table de la connaissance.

 

♣♣♣

 

Entendu à la télé qu'une forme d'insulte soft circule chez les anglophones :

"baby boomer", cette insulte soft vise les générations d'après la seconde guerre mondiale jusque celles des années soixante, ou même les suivantes car Macron s'est fait traiter de "baby boomer".

En clair on exprime par là son mépris pour les générations d'inconséquents, par qui est arrivé le désastre en terme d'écologie : pollution due au consumérisme, aux grosses voitures etc.

 

Des jeunes n'ayant pas conscience encore de ces problèmes pourraient aussi se faire traiter de vieux, et donc, de "baby boomer".

05:57 Publié dans Lecture, Note | Lien permanent | Commentaires (0)