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17/11/2019

En fait si

En fait si, l'étudiant qui a voulu s'immoler, est mort de ses brûlures. Il est vraiment mort si j'ai bien compris le journaliste qui est venu parler des suicidés "économiques" en France.

Les suicidés ont perdu courage avant de se perdre.

 

Les cyniques qui font de l'humour là-dessus ont l'humour désespérant. Ils apportent ce faisant leur contribution au désespoir. Ce désespoir qui désanime, qui met dans cette incapacité d'aimer. D'un coup une énorme fatigue qui ferait oublier l'essentiel  ?

Se suicider par amour, est-ce possible ?

Par désamour d'une vie, plutôt, lorsque celle-ci est de toute façon empêchée. 

 

Ceux et celles qui se donnent la mort n'ont pas pu recourir à la prière, celle-ci étant un acte d'espérance à la base. Ils et elles veulent exprimer une intolérance à une douleur morale arrivée à son paroxysme. Parfois en s'infligeant une douleur physique atroce. Comme pour annuler l'autre ?

Se ressourcer en s'éloignant déjà physiquement de ceux qui provoquent le désespoir, c'est un premier réflexe de survie.

Si les médias désespèrent, s'en déconnecter. Choisir en fait à quoi se connecter pour retrouver l'espoir. Se retrouver soi-même, ce qui équivaut à retrouver Dieu en soi. N'oublions pas cela. Le désespéré ne parvient plus à se connecter à lui-même, comme s'il était hors de lui. Le désespoir met les êtres hors d'eux-mêmes, comme pour la colère. Donc il n'y a plus de réflexion à ce moment critique. 

 

S'entraîner à la prière est une garantie pour entretenir l'espoir.

 

Jeunes gens et jeunes filles, ne vous laissez pas bouffer par le cynisme "des vieux", ces fameux baby boomers.

08:28 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

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