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08/05/2014

Ville Haapasalo

Vers dix-huit heures dix-huit heures trente il y a un feuilleton documentaire sur Arte concernant les régions du Grand Nord, septentrionales. L'homme qui va à la rencontre des gens, qui mène les interviews est un acteur Finlandais nommé Ville Haapasalo, qui parle couramment le Russe et a été adopté par la Russie (à l'instar de Depardieu qui cependant ne parle pas aussi bien cette langue, à moins que ...) Ce Ville est un jeune homme chaleureux à en respirer le soleil,  très expressif, il parle avec les mains souvent. Il pourrait donc y avoir des glaçons dans le sud et des personnes qui exhalent le soleil dans le Grand Nord, tel notre Ville. Lequel a parlé lors du documentaire d'hier d'enfants autistes mis en contact avec des chiens (lui, Ville, a avoué qu'il en  avait peur, touchant n'est-ce pas ?) ; un de ces animaux par exemple a réussi à entrer en contact avec, notamment, un enfant trisomique autiste avec lequel aucun personnel n'avait pu établir le moindre contact. Miracle quand ils ont vu l'enfant toujours profondément renfermé réagir soudain  à ce chien, créer un lien avec lui. Je sais qu'en Angleterre les animaux sont presque toujours présents dans les thérapies pour enfants handicapés. Merci soleil du Grand Nord.

Préoccupations de l'acteur  concernant le réchauffement climatique et l'écologie en général : http://pro.arte.tv/tag/ville-haapasalo/ 

 

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07/05/2014

monotonie

La monotonie est ce qu'il y a de plus beau ou de plus affreux. De plus beau si c'est un reflet de l'éternité. De plus affreux si c'est l'indice d'une perpétuité sans changement. Temps dépassé ou temps stérilisé. Le cercle est le symbole de la belle monotonie, l'oscillation pendulaire de la monotonie atroce. S. Weil, Pesanteur, 1943, p.179.

 

À ce propos, par rapport à la position de Simone Weil sur le thème de la monotonie, j'étais entre les deux ce matin. Je n'avais pas le sentiment d'un reflet d'éternité quand le petit fait anodin s'est produit, ni non plus que c'était l'indice d'une perpétuité sans changement, parce que dès lors que se produit un petit fait, si anodin soit-il, et même s'il s'est répété la veille à la même heure... ça tient quand même plus du miracle dans mon cas de figure, du fait que, si cela s'est répété et risque de se répéter encore, c'est d'une façon un peu différente chaque fois. Je vous explique. Hier j'ai conduit Patrick à la gare, je suis revenue à la maison, j'ai garé ma voiture un peu à cheval sur le trottoir d'en face, laissant le moteur tourner, je suis allée ouvrir la porte du garage, puis, une fois remontée dans ma voiture, je me suis apprêtée à la rentrer dans le garage sus mentionné, mais un jeune homme blond, pâlichon et aimable  arrivait et j'ai calculé en une seconde que le temps d'amorcer mon virage, je couperais pile poil le chemin, qui se trouvait être le trottoir opposé, du pendulaire. J'ai donc opté de le laisser passer avant d'amorcer ma manœuvre, ai laissé ronfler le moteur attendant qu'il approche et dépasse la porte du garage. Le jeune homme, qui me connait bien du fait même que nous sommes deux pendulaires du quartier, conscient de mon civisme, n'a néanmoins pas hâté le pas mais en a profité pour tourner la tête vers moi afin de m'adresser un sourire des plus aimables. J'ai ensuite rentré la voiture. Fin du petit fait somme toute anodin et qui s'est exactement reproduit à la même heure ce matin. Ni lui ni moi n'avons calculé et paf, le même topo, sauf que cette fois, comme il pleuvait j'ai descendu la vitre et lui ai grimacé un sourire bienveillant en hochant la tête, ce que je n'avais pas fait la veille. Lui de son côté n'a pas prononcé un bonjour audible, mais juste esquissé, sans se départir d'un aimable sourire Joconde. Là réside la différence : dans la façon de nous saluer cette fois. L'autre différence, c'était le temps : aujourd'hui il pleuvait des cordes, le ciel s'était fait présent différemment.

 

Quand j'étais jeune la routine était ma pire ennemie, le sens de l'observation se développant, elle a plus de mal avec moi.

 

Autres observations : je stoppe plus vite que mon ombre en voiture, tel Lucky Luke tire, moi je stoppe. Ainsi, me trouvant à un rond-point gris de pluie, j'arrête résolument avant de tourner et avant même d'y avoir pensé me semble-t-il, et qui vois-je alors, qui trottinait telle une petite souris, sous un immense parapluie gris, de sorte que je ne distinguai finalement que deux gambettes moulées dans un jean et le bas d'un blouson noir ? Une petite jeune fille qui traversait brusquement, sur le passage piéton certes, mais quasiment invisible. Je m'étais arrêtée avant de l'avoir vue, par réflexe en temps de pluie peut-être. Idem à un croisement un peu plus loin où déboula à toute blinde une camionnette blanche remplie d'ouvriers qui se rendaient au travail. Je me suis arrêtée tel un automate, sans l'avoir détectée auparavant. Comme si l'expérience du temps et une certaine monotonie des trajets nous pétrissaient de bons réflexes.

 

09:20 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

03/05/2014

Les échos du monde

One kind word can warm three winter months... pourtant parfois seul le silence...

 

On voit des choses terribles aux infos  ces temps-ci...

 

La Syrie, avec ses civils qui se font massacrer, bombardements à l'aveugle. Immense lâcheté.

 

  Un ado qui filme un naufrage dans lequel il va périr... spectacle d'autres lâchetés, pas de secours aux victimes. 

 

Ailleurs, des milliers de gens qui se font engloutir.

 

 Il faut dire les choses pourtant, les annoncer du moins...

 

Les dire pourquoi ?

 

Pour l'agir je suppose, le réagir... mais  sur le canapé nous ingurgitons tout ça, impuissants.

 

Si je ne regardais plus les infos du tout... tentation. Mais alors ce serait une lâcheté de plus dans la grande braderie. Celle de l'ignorance choisie. Ecouter malgré tout alors... le moins que l'on puisse faire ; leur devoir au moins ça.

 

Rien de tel que l'action pourtant, luxe de la jeunesse... même si porter secours serait devenu ringard aux yeux et aux oreilles de beaucoup à en croire ce qu'on voit et entend des échos du monde...  qu'importe, quel soulagement ce doit être pour ceux qui le font !  

00:53 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)