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01/09/2016

l'heureux hasard

"Richard Peduzzi étudie à l'Académie de dessin de la rue Malebranche, à Paris. Il est l'élève du sculpteur Charles Auffret, puis il se destine à la peinture.

En 1965, il éprouve néanmoins le besoin de sortir de la peinture de chevalet. Comme Stendhal en 1824, il pense que le siècle de la peinture est passé. Il choisit le décor de théâtre comme moyen de peindre.

En 1968, il rencontre Patrice Chéreau et travaille avec lui pour la mise en scène du Dom Juan de Molière. Chéreau était lui-même fils d'un couple de peintres. Peduzzi réalisait depuis 1969 les décors de la plupart des mises en scène et des films de Chéreau, dont :

  • Plusieurs créations de Bernard-Marie Koltès au Théâtre des Amandiers de Nanterre entre 1982 et 1989 :
    • 1983 : Combat de nègre et de chiens"

Wikipédia

 

J'ai trouvé au hasard d'une courte promenade avant-hier, sur un banc public, une revue bilingue, qu'un généreux étranger avait laissée là, par souci de partage à mon avis vu comment celle-ci est intéressante (étant donné d'abord qu'elle est écrite en français et en anglais.) Cadeau du ciel ! Je feuilletai le magazine du généreux "étranger"  —  ce mot : "étranger",  n'est-il pas le synonyme tout simplement d'inconnu  —  qui s'intitule Air France MAGAZINE, (justement tombé du ciel), avec le sous titre Veneto 222, et la date : Octobre 2015. Et tombai sur ce court article où s'exprime Richard Peduzzi :

 

"Texte pour "Perfection/Imperfection"

 

"Faire des décors de théâtre, pour moi, c'est une façon d'échapper à l'enfermement. C'est jongler avec le temps, c'est jouer avec le monde dans l'espace restreint d'une cage de scène, faire glisser un continent dans un autre", extrait de Là-bas, c'est dehors (Actes Sud). Trois synonymes de regarder : regarder ne veut pas dire voir. On peut regarder et observer, contempler, remarquer, apercevoir, sentir (sentire en italien).

Sa citation préférée : "La gomme au sommet du crayon reflète l'hésitation et l'imperfection de toute chose", Manfred Weidhorn, écrivain autrichien."

 

Voilà ce que j'ai lu concernant Peduzzi, et à la page 12 de ce magazine, j'avais lu à propos toujours de la Perfection et de l'Imperfection, concernant Sébastien Walker, illustrateur, peintre et dessinateur ainsi que graffeur amateur de lettres à ses heures, ces paroles de Aude Revier :

 

"Cela se joue à quelques grammes. De plus ou de moins. La perfection de ce côté de la ligne, l'imperfection là-bas. Ou l'inverse. Posons alors un pied de part et d'autre du fil. Soudain surgissent les imperfectionnistes de l'art, la beauté du défaut, le sublime brouillonné. Du dessus de la ligne qui sépare le parfait de l'imparfait, l'in-fini a bien toute sa raison."

Aude Revier

 

 Peduzzi en anglais : " Text for "Perfection/Imperfection"

 

Creating stage sets is a way of escaping confinement, of juggling with time, while playing with the world in the restricted space of a stage," extract from Là-bas, c'est dehors (Actes Sud). Concepts associated with looking : looking does not mean seeing. You can look and observe, contemplate, notice, perceive. Three words synonymous with listening : hearing, perceiving, feeling (sentire in Italian). Favorite quotation : " The eraser at the end of the pencil reflects the hesitation and imperfection of everything," Manfred Weidhorn, Austrian writer.

 

 

L'autre article en anglais, de cette revue Air France magazine. Paroles d'Aude Revier à propos de Sebastien Walker :

 

Editor's letter :

 

It all comes down to just a couple of grams (cela se joue à quelques grammes) — a few more, a few less (de plus ou de moins). Perfection on this side of the line, imperfection over there. Or just the reverse. But if we look at both at the same time, we can suddenly see the imperfections of art, the beauty of the flaw, the sublime rough draft. Fom atop the line separating perfection from imperfection, infinity rules supreme.

Aude Revier Air France Magazine, page 14 

 

 

 

 

Autre lecture,  lu sur le blog Le jour ou, extrait :

 

"Une forme d’extrémisme existe pour compenser une autre, cela permet d'équilibrer les choses en stabilisant la balance, mais bien entendu, ni l'un ni l'autre de ces extrêmes n'est la solution. Il n'y a pas de gentils ou de méchants, simplement des gens qui apportent une réponse excessive à un comportement qui l'est tout autant."  Ici :

http://lejourou130113.hautetfort.com/archive/2016/08/31/j...

 

Que vous ayez ou non mal au foie, voilà un beau taï chi ou qi gong du foie :

https://www.youtube.com/watch?v=XqajiCufwIk 

Et voici quelques explications de mouvements :

https://www.youtube.com/watch?v=Fejagmabp-4

 

Namaste

14:05 Publié dans Lecture, Note | Lien permanent | Commentaires (0)

31/08/2016

Blues Trottoir

La chanson Blues Trottoir m'est venue à l'esprit ce matin. La chanteuse est accompagnée au saxo. C'est ici :

https://www.youtube.com/watch?v=PZEq15P2gqE

 

Avant-hier j'ai entendu Françoise Hardy exprimer ses opinions politiques. Les micros lui sont tendus, la tentation est grande.

Elle a parlé des fonctionnaires avec des mots qui ne semblaient pas sortir de sa bouche... des mots usés et répétés au nom dit-elle de la vérité. Quand on la traite de Tatie Danielle lorsqu'elle se fait méchante, elle répond "C'est la vérité" sous entendu, "j'ai donc toute légitimité à le dire", mais tout le monde a droit de dire tout ce qu'il veut de tout façon, vérité ou pas "car nous sommes en démocratie", on a aussi le droit de blasphémer, Voltaire l'a dit,  au nom de la démocratie. Parler n'est pas tuer. Est-ce bien sûr cependant ? Pas le temps de réfléchir longuement sur le sujet ce matin, mais le silence ne fait parfois pas de mal, je dis "parfois", car lui aussi peut en faire. Tout est question de sagesse au fond, de discernement.

 

Ce matin, avec une économie de mots maximale, je vais parler de mon rêve mais surtout pas au nom de la vérité. Mon rêve de l'aube ne dit qu'une seule vérité, celle qui concerne ma perception de rêveuse sur une situation donnée que le rêve m'a montrée,  par sa façon de "donner à voir" il donne un renseignement sur la perception d'un événement, vécu ou pas,  par la personne qui fait le rêve. Ce rêve me montrait devant prendre un train. Je n'avais pas le temps de faire ma toilette, je me suis dit que je la ferai dans ce train. Je marchais le long du couloir de ce train en marche, cherchant un coin où pouvoir la faire. Mais je ne réussis pas à trouver de toilettes, ni aucun lavabo nulle part. J'avançais jusqu'au conducteur, tout au bout, visible comme un conducteur de bus. Il devisait avec des jeunes femmes à qui il avait l'air de plaire. En don Juan qu'il était,  il en avait repéré quelques-unes et leur adressait souvent des plaisanteries, le regard enjôleur. Moi, en tant que femme d'un certain âge, il ne me voyait pas, aussi je pouvais l'observer ouvertement. D'un coup, il déclara qu'il devait vérifier que rien ne traînait dans le train avant l'arrêt de celui-ci. Le voilà qui ramasse un tas d'objets. Je m'aperçus qu'il ramassait un sac rouge foncé et noir, m'appartenant, dans lequel se trouvaient des lettres aimantées en plastique, jouet que l'on donne aux jeunes enfants, ainsi que des photos de moi jeune, avec mon fils bébé souriant. Il ne savait que faire de sa trouvaille.  Regarda les jeunes femmes, mais n'en reconnaissant aucune qui ressemblait à la femme de la photo, il scotcha le sac, qu'il pourvut  d'une grande étiquette sur laquelle, à ma grande surprise, il écrivit au feutre et en grosses lettres " Affaire Dutroux". Et là, évidemment je me réveillai.

Alors bien sûr, ce rêve je l'ai interprété tout de suite. Dutroux n'était ni mon époux, ni moi qui, dans ce rêve, était aussi victime de Dutroux en faisant partie des deux disparus. Mais je ne livre pas ici mon interprétation du rêve au risque de faire sans le vouloir la "tatie Danièle" ... Je pose seulement cette question : pourquoi dans notre pays on cauchemarde sur Dutroux, Dutroux dont la complice amoureuse était instit ?

 

Après ces émotions matinales, je me requinque avec un auto massage des mains. Merci à cette instructrice.  Si cela vous dit, c'est ici :

https://www.youtube.com/watch?v=DpJvVHkiu-4

 

 

09:06 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

25/08/2016

La promenade

Nous avons appris avant hier que Tigret souffrait d'un cancer. Ce sont les voisins qui m'ont signalé sa boule au cou... boule que j'avais dessinée lors d'un croquis fait de lui deux ou trois jours auparavant, croyant voir un muscle. Hélas ces voisins qui clamèrent tous trois à peu près en même temps lorsque je suis sortie dans le patio "votre chat a une grosse boule !" avaient raison, il ne s'agissait pas d'un muscle qui soudain se serait développé, et sur cette tumeur se trouvait aussi un gros abcès que le vétérinaire a vidé. Les chats qui vadrouillent beaucoup s'attrapent  des saloperies. Tigret pourtant est celui qui reste le plus à la maison avec Yoko, et maintenant Nono, ses vieux jours arrivant. Le Lulu qui s'était re carapaté avant hier est finalement revenu dans le courant de la matinée et j'ai pu lui donner son antibiotique. Il sent les choses pour être aussi pontuel.

 

Hier j'avais donc les deux chats malades à la maison. Je donnai à Lulu son antibiotique et le laissai sortir. Restait Tigret qui ne supporte pas la grande collerette blanche que le vétérinaire lui a mise autour du cou afin qu'il n'enlève pas son bandage, lequel protège un drain. Tigret était énervé et apathique, passant d'un état à l'autre. Plombant un peu plus l'ambiance, le chat Yoko regardait son frère comme un Ovni, frère avec lequel il est le plus copain d'ordinaire, et ne voulait pas rester dans son entourage. Il a finalement demandé à sortir pour ne rentrer ce matin qu'à reculon... car il avait aperçu le Tigre, la tête dans l'entonnoir.

 

Afin de laisser Tigret reprendre ses esprits, j'ai décidé hier de le laisser seul. Moi aussi je partis. Le temps de prendre de quoi me sustenter à midi et je filai rendre visite à la ville de Saint-Venant, pour randonner par le chemin des Grues. Nom que nous avons donné au chemin, Patrick, Sam et moi.

 

Tour de la ville avant de me souvenir où il se trouvait, avant ce raisonnement simple : " Tu ne l'as pas rêvé. Souviens-toi, il suivait un cours d'eau. Rends-toi au port de plaisance, suis le cours d'eau sur la droite, et non sur la gauche car nous savons qu'à gauche c'est vers le pont rouge. Tu retomberas alors, à un moment ou un autre au chemin des grues." Je le retrouvai ainsi et le suivis plus loin que ne le faisait dans le temps notre trio. Bientôt, au bout je crois de quatre kilomètres, je vis à gauche un clocher qu'un passant m'apprit être celui d'Essar, et à droite, un autre qui était celui de Calonne, tout droit c'était Merville. Encore un peu et j'étais à Merville. J'avais un peu d'eau dans mon sac à dos. J'ai été tentée d'aller jusqu'à cette ville et d'y faire un tour. Mais l'intuition me fit remettre la chose à plus tard. Je m'en retournai. Quand j'ai rejoint la voiture il était onze heure une, et non pas moins une. Je suis rentrée retrouver le chat en peine, qui s'était calmé. La solitude peut avoir cet effet. L'intuition de ne pas continuer était bonne, car la canicule n'allait pas tarder à se manifester et je n'avais pas emmené d'argent pour entrer éventuellement me désaltérer dans un café ; la quantité d'eau dans la bouteille que j'avais emportée étant insuffisante... un peu plus qu'un cul de bouteille.... je l'ai échappé belle en somme, dans l'autre sens du terme aussi.

 

Ce matin, j'assure la prise en charge des minous. Lulu a eu son antibiotique et est ressorti, Tigret à qui j'avais dû donner à boire à la pipette hier, se réalimente. Yoko le fuit mais ne s'enfuit pas. Les chats gèrent ce genre de stress au bout d'un moment.      

09:24 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)