03/07/2016
La colère de Fanny
Colère canalisée en poème. Nous nous trouvons avec ce texte dans la période de la révolution française et l'auteure, je le vois à son nom appartient à l'aristocratie. En somme il lui semble que les français manquent de profondeur, voire de faculté de penser vraiment. Cette faculté de réflexion est quelque chose d'assez rare un peu partout à mon sens. On se maltraite soi-même sans même s'en apercevoir bien souvent, je l'ai réalisé en lisant un livre du docteur Coudron sur le yoga. Mais plus gravement encore, quand on voit, avec la commémoration de la bataille de la Somme comment des stratèges envoyèrent cinq mois durant, des milliers d'hommes à la mort, il est permis de penser à une certaine désinvolture de leur part en ce qui concerne la vie d'autrui et donc à un manque de profondeur patent. Rocard, un grand homme qui n'hésitait pas à clamer les mots "morale", "éthique" et qui mit son intelligence au service des autres, le mieux qu'il put en tout cas, ne me contredirait pas pour le coup. Le texte en question en suivant le lien :
http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/fanny_...
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01/01/2015
Voilà
Ce serait la haine de l'Occident qui motiverait ceux que je regarde du point de mon vue de mon âge comme des enfants, pour commettre ce qu'ils ont fait à Charlie Hebdo et ensuite.
Four score and seven years ago our fathers brought forth on this continent, a new nation, conceived in Liberty, and dedicated to the proposition that all men are created equal.
Now we are engaged in a great civil war, testing whether that nation, or any nation so conceived and so dedicated, can long endure. We are met on a great battle-field of that war. We have come to dedicate a portion of that field, as a final resting place for those who here gave their lives that that nation might live. It is altogether fitting and proper that we should do this.
But, in a larger sense, we can not dedicate -- we can not consecrate -- we can not hallow -- this ground. The brave men, living and dead, who struggled here, have consecrated it, far above our poor power to add or detract. The world will little note, nor long remember what we say here, but it can never forget what they did here. It is for us the living, rather, to be dedicated here to the unfinished work which they who fought here have thus far so nobly advanced. It is rather for us to be here dedicated to the great task remaining before us -- that from these honored dead we take increased devotion to that cause for which they gave the last full measure of devotion -- that we here highly resolve that these dead shall not have died in vain -- that this nation, under God, shall have a new birth of freedom -- and that government of the people, by the people, for the people, shall not perish from the earth.
Abraham Lincoln
November 19, 1863
Je faisais ce blog en priorité pour moi, afin de faire le point, et je me suis rendue compte que j'y faisais aussi de temps à autre un travail de citoyenne... pour le coup c'est éprouvant, ça ne s'est pas arrangé au niveau de l'ambiance délétère, un peu partout dans le monde aujourd'hui, depuis la création des premiers polars et des romans de mœurs, leurs prédécesseurs. Allant moins vers les médias, je vais plus voir du côté des livres. C'était stimulant de mettre des extraits, où l'on se rend compte de l'importance du ralentissement, car le zapping sinon est effrayant, autant ne pas lire !
Tout ça a été fait. J'ai autant aimé lire les blogs, que faire le mien. Maintenant il est temps pour moi de passer à autre chose.
Que ceux qui ont une religion la vivent bien, et puissent ceux qui n'en n'ont pas résister au consumérisme. Et qu'une certaine philosophie vous soit bonne. Salut !
Super blog glob !
où j'ai vu cette peinture super glob également :
http://jlmi94.hautetfort.com/index-2.html
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29/11/2014
Les regardeurs
Courses ce matin, fatigantes ! Je parle des courses en grande surface... mais en petite surface, où je suis allée aussi, ça a été. J'ai demandé au gérant du petit magasin qui vient d'ouvrir où ils mettaient leurs croquettes pour chats et, dans l'envolée, où était la chicorée, car je n'avais pas le temps de chercher, et lui de répliquer "la chicorée pour chats ?" ... car, impressionné, il pensait avoir un grand chat devant lui, oui, une panthère rouge coquelicot, car je portais comme manteau, le rouge de fond en comble, figurez-vous, du revers de la capuche au fil de la doublure. La grande surface, la petite surface, énergivore au possible ! d'où le chaperon rouge en guise de signe de détresse. Sieste légitime vous me comprenez dès lors... et justifiée ci-avant en quelques lignes sobres ... pourtant, cependant que je sommeillais en toute légitimité, j'entendis soudainement le nom de Sade, distinctement prononcé, des limbes ronronnantes de la radio... et étais derechef sur mes gardes, tendant l'oreille avec inquiétude avant de me réveiller complètement. Voici l'émission en question que je vais de ce fait écouter moi-même intégralement :
Je suis à la moitié de l'émission et tel Lagardère, me tiens sur mes gardes, l'oreille aux aguets face à l'adversaire : la philosophie de Sade ou celle du Vidocq de Féval ou celle encore de n'importe quel truand, ou n'importe quel féroce dictateur. Premier argument de Sade : face à l'ignominie des puissants dit-il qui tuent par milliers des soldats sans que leur conscience en soit le moins du monde troublée, je peux me permettre moi le petit particulier du meurtre de me lâcher en tuant, suprême plaisir ! Se farcir un enfant par exemple car Sade en tua plus d'un (les puissants en tuant tellement, un de plus un de moins). L'argument n'est-il pas celui d'un blaireau ? Les autres le font, plus grands que moi, du coup je le fais.
Quoi d'autre ? Appeler crime un meurtre est signe de l'orgueil des humains pour Sade. Le meurtre d'un cochon, pareil que le meurtre d'un humain pour lui. D'autres, plus rares peut-être, estiment eux, que l'exécution d'un cochon est déjà un crime. Les bouddhistes par exemple. La bonté est moins banale que le crime, mais les bouddhistes ne pensent pas cela pour être originaux mais parce qu'ils sont naturellement comme cela. Le meurtre n'est donc pas aussi naturel que le croit Sade. Il existe des gens que le meurtre dégoûte pour de vrai.
Je reprendrai mon écoute tout à l'heure.
À se poser des questions sur la religion catholique car Sade l'était, d'aucuns ne vivraient donc pas bien cette religion, indice : les peintures justement qui révélaient tout ce qu'il pouvait y avoir de complaisance dans la souffrance, ce qui a pu rendre Sade malade. Car pour moi Sade est juste malade d'une maladie qu'il inaugura, officialisa , en en montrant tous les détails ; tout en voulant l'inclure dans un "Nous" il lui donna au moins son nom à cette maladie, dont souffrent de nombreuses gens, et qui a pour pendant le fidèle maso ! Ce n'est pas gai ! Un ailleurs est-il possible ? pour ma part je m'en vais écouter les Beatles.
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