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06/09/2016

L'âge ado

À la page 46 du roman Peter Camenzind, l'auteur, Hermann Hesse, montre combien les rapports humains sont bêtas  à l'âge de l'adolescence. Et l'on se demande aussi à voir comment le personnage de Peter Camenzind, collégien, échoue dans ses tentatives pour se trouver un ami (soit c'est lui qui rejette plus ou moins l'autre, soit il est rejeté), si, en fin de compte,  la plupart des hommes ne se comportent pas en adolescents. L'auteur souligne un besoin prioritaire de prestige, chez Camenzind, dans sa recherche d'un ami.

On peut interpréter cet état comme témoignant le l'immaturité d'un esprit. Cela dépend en fait de la conception que l'on se fait de l'être humain.

 

Ce matin je m'essaie à l'harmonisation des trois trésors avec ce maître du qi gong. Si cela vous dit, c'est ici et n'oublions pas de le remercier :

https://www.youtube.com/watch?v=bXz9ZSVlSKo

 

09:17 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

05/09/2016

À propos de Hesse

J'ai lu ceci de Jean-Louis Bandet à propos de Hesse dans son introduction qu'il a intitulée "À la recherche du moi perdu" :

 

"Pendant la guerre, Hesse a tenté d'agir sur l'opinion publique, tout en se plaçant "au-dessus de la mêlée" comme le lui demandait son ami Romain Rolland ; dans l'effondrement de 1918, où s'engloutissent non seulement tous les efforts qu'il avait faits au cours des années précédentes, mais aussi tout ce qui depuis son enfance constituait, dans ses incertitudes et ses contradictions, son moi le plus profond, il ne peut plus que se détourner de la réalité contemporaine pour tenter de recréer une personnalité. Il faut, et c'est cela que Hesse cherche depuis toujours, dans sa révolte contre le milieu familial, dans son opposition à la guerre, et aussi dans les difficultés de son mariage, tenter d'être soi, uniquement, exclusivement soi. Il ne peut alors que se tourner vers la pensée de celui qui, à la fin du XIX è siècle, a cherché désespérément, jusqu'à sombrer dans la folie, à être lui-même, qui a invité l'homme à se retrouver dans sa liberté et son unicité, Nietzsche, lui aussi fils de pasteur, lui aussi élève d'une école d'élite."  Jean-Louis Bandet À la recherche du moi perdu, introduction des Romans et Nouvelles de Hermann Hess

 

Parcours de vie étonnant que celui de Hermann Hesse qui tente en fait de sortir du cocon sécurisant de sa famille parce qu'il y étouffe parfois. Il va donc prendre le risque de ce qui est interprété comme un déclassement du point de vue des structures sociales en vigueur sans vouloir bien entendu se marginaliser. Il quitte l'école alors que sur le plan scolaire il a les facilités du surdoué, il résiste ainsi à sa famille, d'une vieille bourgeoisie où l'on est médecin de père en fils. A-t-il senti quelque appel impérieux du moi profond, quelque chose comme une intuition lui faisant sentir qu'il serait plus utile ailleurs, en quittant la zone de confort ? Il s'est en quelque sorte dégagé pour s'engager. Hesse se cherche avant tout, l'important pour lui étant de ne pas abdiquer de ce que Jean-Louis Bandet appelle son moi profond, et de ce que Rimbaud appellerait son Je. Il se place pour cela au-delà des considérations de classes mais ne veut pas non plus abandonner un certain confort lui permettant de fonder sa propre famille... équilibre difficile à trouver ;  découvrir sa propre personnalité commence par refuser le dogmatisme,  éviter le suivisme qu'il reproche à beaucoup d'hommes qui partent en guerre la fleur au fusil.

 

Gide avait observé ceci : C'est seulement par le biais de l'aventure que certaines personnes réussissent à se connaître elles-mêmes — à se trouver elles-mêmes.

 

It is only in adventure that some people succeed in knowing themselves - in finding themselves.


 

Pour signer la pétition contre la maltraitance animale, c'est ici :

https://www.change.org/p/commission-nationale-fran%C3%A7a...

 

 

Quelque chose que je suis volontiers, suivisme positif celui-là, c'est ce qi gong du cœur ; enfin, ne l'ayant pas encore complètement mémorisé au niveau du retournement des bras etc.,  subtilités qui comptent, je le suis avec encore un peu d'hésitation, mais il me fait du bien quand même. À force de faire certains exercices, toujours en douceur,  de qi gong, j'ai amélioré ma souplesse au niveau de l'articulation des genoux, ce qui fait que je peux maintenant faire  l'exercice de "l'agenouillement"  au lieu de la simple ébauche auparavant, inclus dans l'enchaînement du qi gong du cœur.  Merci à ces jeunes, belle leçon ! Si le cœur et le corps vous en disent, c'est ici :

https://www.youtube.com/watch?v=tO2LUStNkqY

 

De ce qi gong du cœur, nous avons les premiers mouvements où l'on voit bien le mouvement des doigts, ici :

https://www.youtube.com/watch?v=waoWL50-h0w

 

Avec le  son  :

https://www.youtube.com/watch?v=uLWNgO3ubjE

 

L'enchaînement que Ke Wen a créé est aussi magnifique, merci à ces maîtres du qi gong. C'est ici :

https://www.youtube.com/watch?v=fjzkIDvgNx4

 

 

 

 

10:39 Publié dans Lecture, Note | Lien permanent | Commentaires (0)

02/09/2016

Lu ce jour

"En partant du contexte de son époque, Hesse conçut dans Le Jeu des perles de verre une utopie pour l'humanité et pour l'âme, les deux éléments s'équilibrant dans un jeu d'échanges dialectiques. Bien qu'écrivant encore un roman initiatique « classique », il le fait de façon moderne, inversant les termes de la problématique maître/esclave hégélienne et nietzschéenne (dont il était un lecteur fervent) et répondant à distance au roman de Goethe, Les Années d'apprentissage de Wilhelm Meister, qu'il considérait comme le chef-d'œuvre de la littérature allemande4. En effet, le héros de Goethe s'appelle « Meister » (le « maître »), tandis que celui de Hesse se nomme « Joseph Valet », ceci de façon délibérée, Hesse considérant que seuls l'humilité et le « lâcher prise » étaient des solutions pour l'âme humaine, et l'esprit allemand en particulier (ce en quoi il s'oppose à Thomas Mann)."

Wikipédia

 

Ces quelques lignes m'encouragent à lire Hermann Hesse.

À propos du foie et de la vésicule dont il était question hier en fin de post, il y a aussi les massages et les étirements de méridiens dont parle Chrystel Herbeaux del Pino, véritable thérapeute à mes yeux, me remettant en phase lorsque je suis, parfois laborieusement,  la pratique qu'elle conseille. Le beau mouvement de la vésicule biliaire par exemple... je le fais quasi en apnée, à tort, mais le temps d'être en équilibre parfait avec le mouvement... c'est comme ça. Merci à elle et à vous qui lisez ce blog en passant.  Ici :

https://www.youtube.com/watch?v=-xLFfM5urbc

 

10:12 Publié dans Lecture, Note | Lien permanent | Commentaires (0)