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06/12/2016

Toujours s'agissant des fonctionnaires

Mon compagnon est devenu fonctionnaire après une vie bien remplie à faire autre chose : de la musique, monter un groupe, sur fond de petits jobs, écrire aussi pas mal de manuscrits que les grosses boîtes lui renvoyaient avec la mention : cela ne correspond pas à ce que nous recherchons. J'admire mon compagnon parce que rien ne fut facile pour lui à la base, puisque dès l'adolescence il dut se débrouiller seul dans la vie. Et il ne s'avoue jamais vaincu.

 

Pour la question des fonctionnaires, il est pour qu'on les respecte évidemment. Je lui fais remarquer qu'en ce moment pourtant, s'agissant de notre fils, nous sommes tourmentés par des fonctionnaires qui nous tiennent par de la lingerie qui disparaît mystérieusement au bout d'un mois et que nous devons racheter sans arrêt jusqu'à ce que ruine s'ensuive, à quoi il me répond que ceux-là représentent un taux réduit de fonctionnaires, ceux que Fillon prendra sous son aile, qu'ils sont protégés par des grenouilles de bénitier ces fonctionnaires-là, l'État français sachant se compromettre bien que laïc avec le goupillon dans ce cas de figure. Quant aux syndicats ajouta-t-il,  ils montrent aussi combien ils se compromettent pour que nous nous retrouvions aux prises avec cette faune, sans moyen de défense. Les fonctionnaires à qui nous avons tristement affaire en raison de la maladie de Samuel, ceux-là voteront Fillon, mais c'est une petite minorité de gens qui travaillent dans un secteur précis.  Je lui fais remarquer que dans le secteur privé, concernant ce qui touche Samuel,  nous avons eu aussi des expériences de merde. Quel karma, soit dit en passant ! Avons-nous été infirmier psychiatrique dans une autre vie, ou éducateur véreux ?

 

Mon compagnon en tout cas est fonctionnaire désormais depuis une bonne trentaine d'années  et je le trouve formidable... comme quoi, c'est toujours stupide de prendre des boucs émissaires... à bon entendeur.

06:18 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

05/12/2016

François Fillon, Jean-Luc Mélanchon deux perceptions radicalement différentes s'agissant des fonctionnaires

La question des fonctionnaires est significative d'une perception différente de la société de la part des deux politiques sus nommés dans l'intitulé. Le premier agit sur le mode de la défiance à l'égard des fonctionnaires, l'autre sur celui de la confiance. L'un serait trop méfiant, l'autre presque naïf aux yeux de français qui voudraient faire le "grand dégraissage" dans la fonction publique. Si c'est la vision de François Fillon qui l'emporte, les fonctionnaires deviendront en quelque sorte les boucs émissaires d'une majorité de français. À droite on entend des voix s'élever pour néanmoins sauver de la "purge" les personnels hospitaliers et de la police, gens dont on a toujours besoin déclarent-ils, mais d'aucuns parmi eux s'arrangeraient très bien d'une privatisation de nombreux hôpitaux, de la SNCF, de la poste (c'est déjà fait), seule la police réchapperait au "dégraissage".  Comment en sommes nous arrivés là ? Pourquoi tant de haine de la part des français prêts à voter François Fillon pour ce grand dégraissage ? Même prêts pour cela à ne plus se faire rembourser certains soins, dentaires et ophtalmologiques.  Faut-il parce qu'un fonctionnaire abuserait,  "punir" tous les fonctionnaires ? Cela évoque la question des gitans, boucs-émissaires de Nicolas Sarkozy, l'un d'eux disait un jour au micro d'une radio :  "Chez nous il y a des voleurs,  mais comme chez les non gitans, est-ce pour cela qu'il faut haïr tous les gitans ?"

Savoir raison garder face à la haine qu'inspirent d'aucuns sera le principal challenge pour les électeurs.

Et pour finir avec optimisme cette note, je mettrai ce Daily ray of hope, cette pensée d'Henri Lacordaire, trouvée sur le Jubilate du jour :

"Ce n'est ni le génie, ni la gloire, ni l'amour qui mesurent l'élévation de l'âme humaine, c'est la bonté."  

 

♣♣♣

 

 Les Bongos

 

Mon utilisation des bongos est spéciale,  je m'y suis essayée et ai pu constater que mon sens du rythme est à travailler. J'ai donc fait une autre utilisation des bongos... je ne les ai pas recyclés en tabouret rassurez-vous, non, j'ai quand même tapoté dessus en suivant la musique du CD où les bongos sont mis en avant pour le plus grand bonheur de mes oreilles. De l'oreille, je n'en manque pas, donc de sens du rythme non plus à priori, seulement mes mains ne le concrétisent pas. Écoutant le CD avec bonheur, les yeux fermés et tapotant à contre-temps sur les bongos, (mais discrètement afin de ne pas déranger l'écoute des chats) je méditais sur le handicap, au fond me disais-je on est tous handicapés face à quelque chose. J'imaginais l'esprit des Bongos me survolant, m'examinant sans condescendance, dans le sens où il n'avait pas envie de se mettre à mon niveau, mais pas violent non plus... l'idée ne lui serait pas venue de me gazer parce que je ne suis pas bonne dans le domaine, essentiel pour lui,  du rythme... il ne m'en voulait pas... "c'est ça,  ferme les yeux, que tu joues bien ou mal de moi, tu ne t'endormiras pas, écoute le savant des bongos que diffuse ton CD et apprécie. Continue de méditer... de te  détendre, ton cerveau travaille tu le sens ? il voudrait guider tes mains malhabiles... peut-être va-t-il multiplier quelques neurones pour cela... la magie des bongos opère que tu joues mal ou bien de moi... mais je t'interdis toute prestation publique tant que tu ne me mettras pas mieux en valeur." Cool, les bongos.   

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04/12/2016

Les bongos et le ukulélé

 

Hier le Toulousain Jean Claude qui apprit à jouer tout seul de la batterie, sous l'impulsion de  Patrick mon compagnon a téléphoné à celui-ci. Leur conversation fut longue et chaleureuse,  Patrick en avait le moral remonté,  ces temps-ci il l'avait dans les chaussettes, des personnes de son entourage assez proche l'ayant déçu. Ce matin,  stimulée moi aussi par cet appel,  je suis allée donner le set de bongos à Samuel, acheté la semaine passée, il était vendu avec un CD où les bongos sont mis en avant, dans une musique magnifique. Je le sais car ensuite je suis retournée acheter les mêmes bongos assortis du même CD au magasin Lidle (pour un prix plus que raisonnable)...  si Samuel ne joue pas de bongos il pourra écouter le CD, idem pour moi...  De toute façon, une telle qualité (ils sont en bois de bouleau) et à ce prix, CD en prime, c'était comme donné, pratiquement. Mais encore, j'ai pris un ukulélé, lui aussi de qualité... dans le même magasin, le tout, me concernant, pour 40 Euros (instruments de qualité et deux CD) ! 

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