Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

10/11/2016

Pourriez-vous rester jeunes pour toujours ?

 L'intitulé de cette note est le titre d'une chanson des Tenors.  Par l'esprit c'est assez facile de rester jeune, en n'oubliant pas le lien à l'enfant que nous avons été, mais côté corps, c'est moins évident.

Néanmoins, ayant fait quotidiennement les 13 exercices d'assouplissement de Song Arun depuis deux mois,  je me suis sentie  en veine aujourd'hui pour aborder à nouveau la vidéo des huit pièces de brocart et des 5 animaux... qui devrait ralentir la marche du temps au niveau du corps ;  constat : j'ai pu prendre la position du cavalier plus longtemps et faire le tireur à l'arc etc. ... au niveau des animaux j'ai aimé faire le Tigre... quant au Singe il ne m'avait jamais posé de problème !

Lien de la vidéo :

 

https://www.youtube.com/watch?v=vuHzkTB6-6s

 

 

 

 

16:55 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

06/11/2016

Le salon du polar et de la BD — Universe today

 

Le salon du polar et de la BD qui avait lieu dans une ville toute proche de Dunkerque hier n'a pas trop souri à mon compagnon, en ce qu'il n'y a pas vendu beaucoup de livres. À sa droite, attablé près de lui,  un vieux couple de professeurs francs maçons et à sa gauche, un homme qui créa sciemment la polémique dans les médias en taclant dans son livre les professeurs qui se comportent mal vis-à-vis des élèves. Dans le feuilleton Plus belle la vie des épisodes sont consacrés ces temps-ci au thème du professeur gravement malmené par ses élèves. Cet auteur par contre, lui-même professeur,  pointe du doigt ses collègues incorrects vis-à-vis des élèves... car cela existe aussi et les médias il est vrai en parlent moins. Ce professeur attira à lui au cours de ce salon du livre d'hier beaucoup de parents d'élèves qui le remercièrent pour son travail. J'ai pu en être témoin, m'étant assise un moment à côté de l'ami Patrick qui lui, s'ennuyait. Une maman arriva vers l'auteur vedette du jour accompagnée d'un fils d'une douzaine d'années. "Merci" lui dit-elle d'emblée. Elle déclara qu'elle avait lu le livre d'une traite, qui prend si bien la défense des parents et des élèves. Ce fils fait de la dyslexie annonça-t-elle, avant d'ajouter qu'il était néanmoins surdoué. Ce qui à mon avis témoignait d'une peur que l'on mette ce fils de côté pour raison de handicap. Cet auteur-professeur avait interprété la même chose que moi puisqu'il s'exclama "Mais la dyslexie ne fait pas de votre fils un anormal. Votre fils est normal madame !" Sous entendu à mon avis : il n'y a aucune raison qu'on vous le mette au placard. Cette peur de la placardisation d'enfants tient vraisemblablement aux tripes beaucoup de parents qui socialement n'auraient pas de répondant au cas où le système s'en prendrait à leur progéniture en la déclarant "inapte" en quelque sorte. J'étais en plein dans du Ken Loach où le prolétaire risque à tout moment de se faire socialement "enterrer vivant" par le bourgeois. J'assistais à quelque chose de l'ordre de la lutte sociale, de la part de ce professeur. Plus tard une petite dame fluette, après avoir abordé son stand avec circonspection lui dit qu'elle avait vécu l'inverse : elle était une professeur au chômage qui avait démissionné tant les élèves l'avaient malmenée. Elle avait été professeur d'Économie. Mais elle prêta une oreille bienveillante à ce que disait l'auteur "rebelle", qui ne disconvint pas que le contraire se produisait aussi et que cela non plus n'était pas "normal". Le mot "normal" revenait dans la bouche des uns et des autres, comme un talisman, "normal", sinon le cauchemar ! Une bien étrange époque, car ces "normaux" à tout prix finissent par me sembler étranges justement à force de trouille...  ils ont en fait simplement une peur énorme de la marginalisation qui sinon, guette cruellement. Cela témoigne à mes yeux d'un pouvoir encore peu tolérant vis-à-vis des handicapés d'une part et aussi de la précarisation de la couche sociale qui n'est pas bourgeoise, juste "français moyen", le pire étant sans doute réservé à ceux qui sont encore en dessous, socialement parlant, m'est avis que leur progéniture à ceux-là a intérêt de montrer au système tous les signes d'une "super-normalité". Le mot-talisman "normal" répété à l'envi trahit cette peur... pas normale pour le coup car ne donnant pas le bon signal quant au fonctionnement de la  soit disant démocratie.

 

Pour se remettre de la mesquinerie sociale qui n'est pas une caractéristique du Nord mais d'un système, une grande évasion vers les étoiles ! C'est ici, avec : Quand la première lumière est-elle apparue dans l'Univers ?

http://www.universetoday.com/131809/first-light-universe/

 

 

03:52 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

30/10/2016

Ken Loach et ensuite le psychiatre parlèrent de la technologie

Hier j'ai écouté par hasard deux personnes, entre deux somnolences car des préparatifs de la Toussaint m'avaient mise KO, en effet j'achète deux ou trois potées de chrysanthèmes que je repère comme pouvant se démultiplier, c'est à dire que les potées sont constituées de plants mis les uns à côté des autres. Ensuite je récupère les pots vides de plantes aromatiques que j'ai replantées ou autres plantes mises en pleine terre, je les lave, et les remplis de bon terreau pour y replanter séparément les plants de chrysanthèmes, ce qui me donne généralement 10 potées au lieu de trois, de chrysanthèmes bien nourris pour le coup. J'en utilise 6 pour les ancêtres de la côtes d'Opale qui n'ont que nous pour fleurir leur tombe, les autres servent à ensoleiller le patio (eh oui, je casse les codes : les chrysanthèmes ne devraient pas aller juste dans les cimetières, où souvent on ne peut pas prendre soin d'eux, le gardien ayant autre chose à faire que de rempoter des chrysanthèmes affamés), j'avais fait les courses avant, d'où la sieste qui voulait  s'imposer, mais je luttais pour ne pas dormir et j'ai eu raison car j'ai entendu d'abord Ken Loach,  qui affirmait que la technologie était utilisée contre les demandeurs d'emploi non formés à celle-ci. On se servait d'elle pour les plonger dans le désarroi, leur demandant d'utiliser des compétences qu'ils ne pouvaient avoir puisqu'elles ne s'acquièrent qu'après apprentissage d'utilisation des machines en question, en l'occurrence l'ordinateur. Ensuite, peu de temps après, j'ai entendu un  psychiatre dire qu'il utilise certains jeux vidéo pour soigner et souvent guérir des patients touchés parfois par de la "psychose", notamment souffrant de compulsions agressives graves en dépit d'une apparence normale. En outre dit le psychiatre, ces patients développent des compétences pour devenir de bons informaticiens par exemple.

 

Bien réveillée ce matin, j'en déduisis au petit déjeuner que les deux avaient raison : Ken Loach et le psychiatre. Tout est question de briefing. Ceux qui sont briefés s'en sortent, la technologie les sert, ceux qu'on ne veut pas briefer pour d'obscures raisons inavouables finissent par être persuadés qu'ils sont technophobes et sans doute le deviennent-ils vraiment.

03:03 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)