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31/08/2016

Blues Trottoir

La chanson Blues Trottoir m'est venue à l'esprit ce matin. La chanteuse est accompagnée au saxo. C'est ici :

https://www.youtube.com/watch?v=PZEq15P2gqE

 

Avant-hier j'ai entendu Françoise Hardy exprimer ses opinions politiques. Les micros lui sont tendus, la tentation est grande.

Elle a parlé des fonctionnaires avec des mots qui ne semblaient pas sortir de sa bouche... des mots usés et répétés au nom dit-elle de la vérité. Quand on la traite de Tatie Danielle lorsqu'elle se fait méchante, elle répond "C'est la vérité" sous entendu, "j'ai donc toute légitimité à le dire", mais tout le monde a droit de dire tout ce qu'il veut de tout façon, vérité ou pas "car nous sommes en démocratie", on a aussi le droit de blasphémer, Voltaire l'a dit,  au nom de la démocratie. Parler n'est pas tuer. Est-ce bien sûr cependant ? Pas le temps de réfléchir longuement sur le sujet ce matin, mais le silence ne fait parfois pas de mal, je dis "parfois", car lui aussi peut en faire. Tout est question de sagesse au fond, de discernement.

 

Ce matin, avec une économie de mots maximale, je vais parler de mon rêve mais surtout pas au nom de la vérité. Mon rêve de l'aube ne dit qu'une seule vérité, celle qui concerne ma perception de rêveuse sur une situation donnée que le rêve m'a montrée,  par sa façon de "donner à voir" il donne un renseignement sur la perception d'un événement, vécu ou pas,  par la personne qui fait le rêve. Ce rêve me montrait devant prendre un train. Je n'avais pas le temps de faire ma toilette, je me suis dit que je la ferai dans ce train. Je marchais le long du couloir de ce train en marche, cherchant un coin où pouvoir la faire. Mais je ne réussis pas à trouver de toilettes, ni aucun lavabo nulle part. J'avançais jusqu'au conducteur, tout au bout, visible comme un conducteur de bus. Il devisait avec des jeunes femmes à qui il avait l'air de plaire. En don Juan qu'il était,  il en avait repéré quelques-unes et leur adressait souvent des plaisanteries, le regard enjôleur. Moi, en tant que femme d'un certain âge, il ne me voyait pas, aussi je pouvais l'observer ouvertement. D'un coup, il déclara qu'il devait vérifier que rien ne traînait dans le train avant l'arrêt de celui-ci. Le voilà qui ramasse un tas d'objets. Je m'aperçus qu'il ramassait un sac rouge foncé et noir, m'appartenant, dans lequel se trouvaient des lettres aimantées en plastique, jouet que l'on donne aux jeunes enfants, ainsi que des photos de moi jeune, avec mon fils bébé souriant. Il ne savait que faire de sa trouvaille.  Regarda les jeunes femmes, mais n'en reconnaissant aucune qui ressemblait à la femme de la photo, il scotcha le sac, qu'il pourvut  d'une grande étiquette sur laquelle, à ma grande surprise, il écrivit au feutre et en grosses lettres " Affaire Dutroux". Et là, évidemment je me réveillai.

Alors bien sûr, ce rêve je l'ai interprété tout de suite. Dutroux n'était ni mon époux, ni moi qui, dans ce rêve, était aussi victime de Dutroux en faisant partie des deux disparus. Mais je ne livre pas ici mon interprétation du rêve au risque de faire sans le vouloir la "tatie Danièle" ... Je pose seulement cette question : pourquoi dans notre pays on cauchemarde sur Dutroux, Dutroux dont la complice amoureuse était instit ?

 

Après ces émotions matinales, je me requinque avec un auto massage des mains. Merci à cette instructrice.  Si cela vous dit, c'est ici :

https://www.youtube.com/watch?v=DpJvVHkiu-4

 

 

09:06 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

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