Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

27/09/2014

L'image du jour

plage.jpg

Photo prise dans le Daily Ray d'hier. Elle était accompagnée de cette citation :

 

Choose well. Your choice is brief, and yet endless.
~ Johann Wolfgang von Goethe

 

 

Rejoindre  le ciel en marchant   

 Tandis que les nuages arrivent  sans courir 

 ils semblent même attendre

mais si le vent forcit

Ils se rencontreront bientôt.

 

Lui, va de l'avant,  sans abri, pas même un chapeau

le baigneront-ils légèrement

de leurs  eaux lointaines ?

 

ou s'écrouleront-ils, trop lourds,

le vent cessant

 comme des châteaux de cartes 

 en le détrempant jusqu'aux os ?

 

Un grand souffle les porte

dans cet espace qui respire.

 

Ceci est mon commentaire en poésie de la photo. Photo de Michael Renfrow dans l'Orégon. (Oregon Dunes National Recreation Area)

 

Blog lu aujourd'hui Hoplite où Michel Onfray s'exprime (à l'école, les enfants du peuple désormais "on les tue sur place" dit-il... pour faire passer son sentiment qu'ils sont éliminés d'office de la sphère de transmission des savoirs), pour répondre  à ce sentiment, cette pensée  de C.S Lewis,  Irlandais ami de Tolkien : "Il y a beaucoup des meilleures choses à venir que nous laissons derrière nous. / there are far, far better things  ahead than any we leave behind."  Hoplite :   http://hoplite.hautetfort.com/ 

 

Le grand chiffon

Un couvre-lit d'été

 

marron clair

 

couvre désormais

 

le petit arbre  que je vois de la fenêtre

 

au bord de la rivière

 

sur la berge opposée.

 

Cela peut figurer

 

un préau de fortune

 

mais le coton

 

n'est pas imperméable,

 

alors que fait-il là ?

 

C'est le courant d'air  sûrement !

 

Ce vent sans se soucier d'échelle

 

a fait des branches un grand séchoir

 

et du mauvais esprit avec cet arbre.

 

Ce vent du rêve a parlé fripes

 

arbres à chiffons qui interroge le ciel,

 

le ciel profond qui nous habite.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

11/09/2014

Ce qu'il m'a pris

Ce qu'il m'a pris de prendre Les Habits Noirs de Paul Féval à la bibliothèque, je ne sais pas trop après avoir  lu  la préface, notamment ceci : Dans trois de ces dix ouvrages, Les Mystères de Londres, Jean Diable, et Les Habits Noirs, l'intrigue est d'une complication extrême, rarement atteinte par d'autres écrivains et propre à décourager le lecteur pressé. Elle est cependant parfaitement dominée, avec une rigueur digne d'un mathématicien, alors que l'exigence de cohérence ne semble pas tourmenter les pères de Monte Cristo, du Juif errant et de Rocambole [...] Essayer de représenter sur du papier les structures de  ces intrigues enchevêtrées en figurant chaque personnage par un point  se déplaçant à la fois dans l'espace et dans le temps. Vous obtiendrez ainsi des graphes (dans le sens que les mathématiciens Kœnigs et Claude Berge donnent à ce terme) assez comparables à ceux qui sont en usage dans les bureaux des compagnies de chemins de fer, et il vous sera très aisé de vérifier que, tout en étant très serrés, ils n'impliquent jamais contradiction et ne pourraient jamais engendrer de déraillements ou de collisions. J'ai pris ce livre sachant que j'y trouverais des intrigues entremêlées en diable, ce qui n'est pas ma tasse de thé du tout, sans doute faut-il aller dans certains univers qui ne vous charment pas du tout, pour apprendre ces choses que l'on se passerait bien de savoir mais il faut bien violenter un peu l'autruche en chacun de soi... le déni de certaines réalités ne les empêchant pas d'exister (à moins que si, pense l'autruche qui a bien le droit de penser). Donc je vais faire l'effort de lire de longues bribes de ce livre de matheux comme on boit de l'huile de foie de morue voyez-vous, car les mathématiciens selon moi, et l'excellent homme Russel était un grand mathématicien, si respectables qu'ils soient n'excellent jamais aussi bien que dans leur art des maths où la rigueur est de rigueur pour ne point faire se télescoper de trains,  faire louper la lune aux astronautes ou induire les marins en erreur en se trompant dans l'heure des marées. Je commence par Maman Léo, qui est une suite de L'Arme invisible, je ne connais pas le début de l'aventure, alors. Et le texte commence ainsi : Paris avait son manteau d'hiver ; les toits blancs éclataient sous un ciel brumeux, tandis que, dans la rue, piétons et voitures écrasaient la neige grisâtre. Une mise en ambiance réussie et dans ce décor de rêve, charmant tout au moins, une bande à Bono devrait bientôt sévir. 

 

La préface est de François Le Lionnais

 

Larmes invisibles du rêve

 

Larmes invisibles,

 l'amour et le regret s'y mêlent

l'enfant se serre contre moi,

peau contre peau

Et bientôt il s'en va,

 

Il me serre le cœur

 je m'égare

à le chercher partout

 

Je le retrouve grand,

avec une autre tête

Est-ce un coucou ?

veut-il de l'affection ?

en deux êtres le même

en trois peut-être,

un enfant

demande à être retrouvé. 

et me redit combien je l'aime.

 

je viens d'écrire ce poème, que m'inspira mon rêve de cette nuit et le titre du bouquin de Paul Féval L'arme invisible.