27/09/2014
Le grand chiffon
Un couvre-lit d'été
marron clair
couvre désormais
le petit arbre que je vois de la fenêtre
au bord de la rivière
sur la berge opposée.
Cela peut figurer
un préau de fortune
mais le coton
n'est pas imperméable,
alors que fait-il là ?
C'est le courant d'air sûrement !
Ce vent sans se soucier d'échelle
a fait des branches un grand séchoir
et du mauvais esprit avec cet arbre.
Ce vent du rêve a parlé fripes
arbres à chiffons qui interroge le ciel,
le ciel profond qui nous habite.
10:59 Publié dans Mes poèmes en ligne | Lien permanent | Commentaires (0)
Les commentaires sont fermés.