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08/07/2019

Les éléphants sourciers

"Les éléphants sont capables de localiser des courants souterrains en période de sécheresse, rendant ainsi un service inestimable aux hommes. Les moustiques qui volent en colonne à une hauteur fixe un soir d'été indiquent en fait l'existence d'une source cachée ou d'un petit courant proche de la surface. Hélas, la distance qui les sépare du sol n'est nullement une indication de la profondeur de l'eau."

 

Robert H.Leftwich La radiesthésie

10:04 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)

Hardelot sous la bruine ♣♣♣ La source de toute beauté ♣♣♣ L'icône habitée

Brumisateur naturel hier sur Hardelot, qui venait du ciel. Des femmes dansaient la zoumba sur la place dans cette ambiance vaporeuse et un peu grise. Une coach sur la grande estrade montrait les mouvements "rythmés". Elles dansaient bien, blanches pour la plupart sauf une, hyper bronzée. L'une d'elles a réussi à faire se trémousser son derrière de façon très cadencée, à un moment donné dans le déroulement des mouvements.  Il y avait une famille de jeunes noirs qui regardait les blancs danser sur "leur" musique, avec intérêt. J'ai demandé à l'un des membres de la famille, une jeune fille,  le nom de la musique. Son regard s'est attardé sur moi quelques secondes et elle a détourné la tête en silence, mais sa sœur a dit "c'est la zoumba" et nous avons ensuite échangé deux trois paroles.

Les filles qui dansaient étaient donc blanches + une très bronzée, et de tailles toutes différentes, ainsi que d'âges différents. Un dynamisme et une souplesse impressionnants parfois même sur des corps de femmes ménopausées.

 

Dans le café où je suis allée ensuite, il y avait deux vieilles dames du sud de la France qui faisaient du tourisme climatique, car elles ont trop étouffé dans le sud disaient-elles. "Ce qu'on est bien ici !" s'est exclamée l'une d'elles.

Vingt minutes à regarder la zoumba dansée et ensuite Léon Ichbiah... donc méditation.  Méditation.

 

♣♣♣

 

 

"Dieu, c'est la beauté, Dieu, beauté même, a parlé
Dans le buisson de flamme à son peuple assemblé,
Aux lèvres de Moïse, aux lèvres des prophètes,
Et ses discours profonds sont clairs comme des fêtes.
Son livre est un chœur vaste où David a chanté,
Et c'est un fleuve, il coule avec l'immensité
De ses vagues, noyant dans leur écume ardente
Ton navire, ô Milton, et ta galère, ô Dante !
Et Jésus a parlé, rouge et bleu sous le ciel,
Et des mots qu'il a dits la terre a fait son miel.
Les lys ont confondu sa robe avec l'aurore,
Sa voix, sur la montagne, elle résonne encore.
Paroles de Jésus, source sous les palmiers
Où s'abattent les cœurs ainsi que des ramiers,
Où les âmes vont boire ainsi que des chamelles !
Nourrice, tu suspends le monde à tes mamelles !
Car Il est aussi beau qu'Il est vrai ; sa beauté
Est mère de la fleur, de l'aube et de l'été.
Le Beau n'est qu'un mot creux, l'idéal qu'un mot vide,
Mais la beauté, c'est Dieu dont notre âme est avide ;
La beauté, mais, poète, elle est au cœur de Dieu
Le lotus de lumière et la rose de feu ;
De plus haut que les Tyrs et les Sions sublimes,
Elle descend sur l'ange, elle est vouée aux cimes,
Soleil des paradis, étoile des matins,
Et nos regards sont faits de ses rayons éteints.
— Beauté, face de Dieu, gouffre des purs délices
Formidable aux élus, devant vous les milices
Célestes dont les seins sont cuirassés d'ardeur,
Guerriers gantés de grâce et chaussés de candeur,
Dont les ailes de feu battent le dos par douze,
Capitaines d'amour dont l'aurore est jalouse
Et dont l'épée au poing n'est qu'un rayon vermeil,
Tremblent comme la brume au lever du soleil !
— Alléluia vers vous, beauté du Père, et gloire !
Gloire à vous sur la terre et sur les luths d'ivoire
Des riants chérubins, votre escabeau vivant !
Gloire à vous sur la lyre et les harpes au vent
Des séraphins chantant dans les apothéoses !
Doigts des anges, courez sur les violons roses !
Formez-vous, doux nuage, autour des encensoirs !
Brûlez, soleils levants ! fumez, parfums des soirs !
Montez vers la colombe, ô blanches innocences,
Montez ! Et vous, Vertus, Principautés, Puissances,
Menez, parmi les lys, le cortège des dieux,
 Sur les pas de Jésus miséricordieux !"

 

Germain Nouveau

 

♣♣♣

 

icône.jpg

 

"A Rostov-sur-Don, en Russie, peu avant la seconde guerre mondiale, l'église Saint-Séraphin, située dans la rue Gaïlovskala, fut désaffectée et transformée en cinéma. A droite, dans l'église, on pouvait voir une magnifique fresque représentant la Vierge.

 

Lorsque l'église devint cinéma, cette fresque fut recouverte d'une épaisse couche de chaux, mais il arriva quelque chose de tout à fait imprévisible. Chaque fois que l'on éteignait la lumière dans la « salle », l'icône apparaissait et brillait d'une telle lumière que l'écran s'obscurcissait.

 

Averti de cette étrange apparition, une commission municipale vint à plusieurs reprises voir ce qui se passait. A chaque séance, cette commission put constater le phénomène. On jugea que la couche de chaux n'était pas assez épaisse, mais, en dépit des nouvelles couches surajoutées, l'icône s'illuminait toujours, attirant vers elle toute l'attention du public. Les « superstitieux habitants » de la ville commencèrent à répandre le bruit du miracle qui avait lieu au cinéma. Finalement, on le ferma.

 

Au cours de la guerre, quand les Allemands occupèrent la ville de Rostov, l'église fut de nouveau ouverte et elle l'est restée jusqu'à maintenant. Les autorités soviétiques ont jugé qu'il valait mieux que les gens aillent voir une peinture miraculeuse dans une église que de donner aux « esprits obscurs » l'occasion de parler trop haut du miracle."

 

Lu sur le site Hozana.

Merci à eux !

 

Commentaire : comment d'aucuns veulent zapper la beauté ! Un peu comme les nazis aveugles au niveau du troisième œil autrement dit, l'intuitif.

La joie de vivre de Darlène :

http://prele.hautetfort.com/

 

03/07/2019

Extrait de La Passion de guérir de Colette Lesens ♣♣♣ Gorge sèche ♣♣♣ Les années 50 et la lobotomie

 

"Aux côtés de son père, sur le chemin qui mène à la manufacture, Samuel est heureux. Il admire les prairies où pointent les narcisses aux corolles givrées et ressent tout l'honneur d'être présenté aux meilleurs artisans porcelainiers. À huit ans, peut-il imaginer reconnaissance plus éclatante de ses mérites ?

 

— J'adore ce temps frais et sec, s'enthousiasme Christian. Un ciel dégagé, un lumineux soleil. C'est ce qu'il faut aux hommes pour se revigorer après un rude hiver.

 

— Moi aussi j'aime cet air vivifiant qui sent le renouveau. Au printemps, c'est comme si une force invisible ranimait la nature.

 

— Oui, mon fils, le monde est gouverné par une sage volonté. Celle de notre Seigneur qui s'incarne dans cette merveilleuse harmonie et cet élan de vie qui marquent le printemps. Respecte la Création et sers-la sincèrement si tu veux réellement être digne de Dieu.

 

Perplexe, Samuel se rappelle sa leçon de pensée et songe qu'en observant la Nature et la vie qui l'anime, il finira par comprendre le langage divin et soulever le voile qui cache la Vérité.

 

— Comme le château d'Albrechtsburg est majestueux du haut de la colline ! s'exclame Samuel avec admiration. Mais dites-moi, père, pourquoi y avoir installé une manufacture de porcelaine ?

 

— Eh bien, au début du siècle, le prince Auguste le Fort, grand électeur de Saxe et roi de Pologne, avait quelques soucis d'argent. Il dépensait sans compter pour imiter les somptuosités de la cour de France et se distinguer des autres princes de la région. Cette fâcheuse tendance le conduisit évidemment à la faillite : car, souviens-toi, Samuel, il faut vivre et agir sans prétention ni ostentation pour être heureux, en paix avec soi-même et avec les autres. Au bord de la ruine, le prince Auguste le Fort eut alors  une idée : engager le célèbre alchimiste Frédéric Böttger pour transmuter le plomb en or. Mais à la place du précieux métal, Frédéric Böttger fit une découverte bien plus intéressante...

 

— Il découvrit comment fabriquer la porcelaine ! devine triomphalement Samuel.

 

— Exactement. Depuis leur arrivée en Europe, les porcelaines chinoises connaissaient un immense succès, mais personne n'avait réussi à percer le mystère de leur finesse et de leur opalescence. Pour la première fois en 1710, au hasard d'une de ses expériences, Böttger y parvint !

 

— Il ne suffit donc pas d'observer pour obtenir la Vérité ? Il faut aussi expérimenter ?

 

— Absolument. La seule observation ne suffit pas : elle doit être complétée par l'expérience.

 

— Et qu'est devenu le prince ?

 

— Enchanté par la découverte de son alchimiste, le prince imagina immédiatement le profit qu'il pouvait en tirer. C'est ainsi qu'il construisit la manufacture royale de porcelaine au cœur de son château et devint très riche. Et quelques années plus tard, il engagea à la manufacture deux artistes de génie : le peintre Höroldt et le sculpteur Kändler, qui firent de Meissen le centre porcelainier le plus réputé d'Europe.

 

Arrivés à l'entrée du château, malgré l'enthousiasmante histoire qu'il vient de raconter, Christian ne peut retenir un douloureux soupir.

 

— Ce que tu as sous les yeux ne ressemble en rien à ce qu'était la fabrique autrefois. Au début de la guerre, elle fut saccagée par les soldats prussiens et, malgré nos efforts, elle n'a toujours pas retrouvé sa splendeur. Regarde sur ta gauche ce triste bâtiment : c'est tout ce qu'il reste de l'atelier de sculpture.

 

[ ... ]

 

Hans, que depuis longtemps le bruit infernal ne gêne plus, a reconnu la voix de son ami et arrête son tour de potier.

 

— Comment allez-vous, les amis ? Alors, petit, tu es décidé à apprendre le métier ?

 

— Oui, Hans, mais ce travail m'a l'air très compliqué.

 

— Pas du tout ! Il suffit juste de quelques années de pratique assidue pour devenir bon artisan. Veux-tu que je te montre comment on fabrique la porcelaine ?

 

[ ... ]

 

— Tu vois ce gros tas de minerai ? C'est du kaolin. En le mélangeant à l'eau et à cette roche que tu aperçois là, on obtient une pâte qui, sous l'effet de la chaleur, se transforme en porcelaine.

 

Curieux, Samuel plonge la main au cœur du kaolin et goûte avec délice la douceur de cette poudre à la fine texture. Voici donc la pierre magique de l'alchimiste Böttger, pense-t-il émerveillé tout en faisant glisser l'argile couleur d'ivoire entre ses petits doigts. Amusé par l'attrait de son jeune apprenti pour la soyeuse fluidité de la roche, Hans en remplit un plein bol qu'il lui donne en cadeau.

 

— Oh ! merci, Hans. Mais comment dois-je l'utiliser ?

 

[ ... ]

 

— Et voici la dernière étape. La poterie est prête à passer au four et il ne reste plus qu'à lui appliquer une fine couche de cette roche que tu as vue dans la cour et qui s'appelle le feldspath. Ainsi, à la sortie du four, la poterie brillera pareille à un miroir.

 

— Mais comment est-ce possible ? Que se passe-t-il dans le four ?

 

— Dieu seul le sait !

 

Samuel est enchanté. Il aimerait rester des heures à observer la naissance d'un objet, à tenter de comprendre ce qui se produit dans le four à céramique. Mais son père le presse de le suivre : il a hâte de lui faire découvrir l'extraordinaire endroit où il œuvre chaque jour en compagnie de son frère Gottfried."

 

Colette Lesens La passion de guérir Docteur Hahnemann 

 

♣♣♣

 

Vincent Lambert.

 

Ce que perçoivent les autres de l'état d'un grand handicapé, ou plutôt ce qu'ils pensent être la vérité sur son état de conscience.

Il est entre deux portes, ou alors il voyage à un rythme très lent sans pour autant être entre deux eaux.

 

L'eau lui est refusée. Je ne pense pas que l'on puisse refuser de l'eau à quiconque.

 

Extrait d'un site Médical sur la mort programmée de Vincent Lambert :

 

"Cher(e) ami(e) de la Santé,

Une étude sidérante vient d’être publiée dans The New England Journal of Medicine[1].

Elle est parue la veille de la décision de la Cour de Cassation autorisant la mort de Vincent Lambert – et elle fait froid dans le dos.

Car elle révèle que 15 % des patients ayant eu un accident grave et diagnostiqués comme « non conscients » ou « en état végétatif »… seraient en réalité conscients !

« C’est gigantesque, a déclaré le Dr Nicholas Schiff, grand professeur de neurologie et neurosciences à New York. La découverte qu’un patient sur sept pourrait être très conscient de ce qui est dit autour d’eux est un grand moment »[2].

Ces patients ont été considérés comme « non-conscients » parce qu’ils ne répondent pas à ce qu’on leur demande de faire : on a beau leur dire de serrer les doigts ou de cligner des yeux, par exemple, il ne se passe rien.

Mais l’imagerie cérébrale montre que c’est parce qu’ils en sont physiquement incapables, et non pas parce qu’ils ne comprennent pas ce qu’on leur dit !

Cette étude est d’autant plus intéressante qu’elle a été réalisée sur des patients dont l’accident au cerveau était récent : elle montre que ceux à qui on diagnostique très tôt cette « conscience minimale » ont nettement plus de chances de s’en sortir que les autres !"

 

♣♣♣

 

Quand la science est dans les ténèbres. Lobotomie. Ici :

 

http://lasenteurdel-esprit.hautetfort.com/

 

 

 

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