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30/07/2019

De fil en aiguille

Mathieu oblige à combler certaines lacunes si je veux écrire quelque chose qui se tient (dans un contexte où les histoires individuelles sont intriquées dans le flux de l'Histoire). 

 

En quête d'informations, je me suis attelée à la lecture d'un livre de Philip Kerr, (il y a deux ans, au salon du polar de Lens, Patrick s'est retrouvé en vis-à-vis avec l'épouse de ce grand du polar mondialement connu, qui elle aussi écrit).

 

Je lis La trilogie berlinoise. Philip Kerr est décédé il y a peu. Quand Patrick a vu son épouse à ce salon, il était en fin de vie. Sa femme écrirait des choses dans la même veine historique. Nous allons retrouver son nom incessamment sous peu. Car j'ai envie de lire ses ouvrages du même coup.

 

Philip Kerr raconte des enquêtes via le détective Bernie Gunther, un allemand anti nazi, mais reconnu pleinement allemand par ces derniers et surtout, reconnu très compétent pour résoudre des enquêtes qui semblent insolubles aux autres. Mal vu mais supporté. Les nazis ayant enrôlé de force ce Bernie Gunther au commissariat d'où celui-ci avait démissionné à l'arrivée de Goering, sont obligés de faire avec celui qui ne les estime pas du tout et à bien du mal à s'en cacher.

 

Philip Kerr en parallèle des enquêtes de Bernie, fait réfléchir sur différents sujets. Par exemple, sur ce que des pathologistes nomment "La mentalité criminelle". Parfois ces pathologistes ne diagnostiquent pas de psychose face à un criminel particulièrement cruel. Le meurtrier est dit déviant... quelque chose dans son enfance par exemple a pu l'amener à devenir ce qu'il est, la cruauté compulsive ne rentrerait pas toujours dans les cases de certains diagnostiques parce que ces meurtriers sont des gens tranquilles comme des machines, sans morale et sans insomnie. Une aberration parmi d'autres.

 

Bernie Gunther, le personnage de Kerr,  se voit aussi prêter un livre de poésie par cette même pathologiste qui le fait réfléchir sur différents sujets ayant trait à la mentalité criminelle ; "très bien traduit en allemand", lui dit-elle, et Bernie retrouve le spleen maladif de Hitler dans certains poèmes des Fleurs du mal ! Baudelaire apprécierait !

 

Perception de Bernie : pour lui Hitler est un psychopathe entouré d'autres psychopathes.

 

Kerr dit en filigrane dans ce livre à un moment donné, que c'est l'échec de la république de Weimar qui a conduit des allemands à penser que Hitler les débarrasserait de la corruption des politiques de cette république libérale. Ils n'ont pas vu sa vraie personnalité pour un certain nombre. Il montre dans ce livre que sous Hitler, dans les années trente, régnait cette propagande qui instillait la haine de certaines "catégories" de la population, et les Juifs étaient largement ciblés. Avec les catholiques et les franc maçons, sans oublier les Tsiganes. Mais ce furent d'abord les handicapés qui furent tués en catimini dans les hôpitaux psychiatriques vers les années 1938 (euthanasie) (la vie des handicapés physiques n'était pas non plus reconnue comme valant la peine d'être vécue par les nazis).  Dès lors, le processus d'élimination de tout ce qui était considéré comme gêneur avait commencé. 

À partir du livre de Kerr, j'ai tapé "Gauleiter de Franconie" dans le moteur de recherche, et je suis arrivée au blog que j'ai parcouru de long en large, et ce n'est pas fini. Ici :

http://diberville.blogspot.com/search/label/La%20Route%20...     

 

 

 

27/07/2019

Rousseau et la révolution : qu'en est-il ?

 

Rousseau a-t-il une responsabilité dans la Révolution française ? Vous le saurez si ce n'est déjà le cas, en lisant un article que l'on trouve en tapant La révolution française : "la faute à Rousseau ? dans un moteur de recherche. Le lien que j'avais mis ne s'ouvre pas.

11:02 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)

Climat et poésie ♣♣♣ Tiens, tiens ! Des nobles au secours des Gilets Jaunes ?

Introduction au poème par l'auteur (traduite ici )

 

«Les différents incendies en Californie trouvent beaucoup d'échos dans la presse, mais les inondations et l’érosion qui s'ensuivent - généralement des mois après, lorsque la pluie tombe sur les collines et que la végétation a été détruite - suscitent moins d’attention, principalement en raison des infra structures établies au XXe siècle, qui ont rendu le problème plutôt gérable.
Néanmoins, des précautions doivent être prises pendant la saison des pluies; dans notre région, le comté larguera des camions de sable que le public pourra utiliser pour remplir ses propres sacs de sable afin de protéger ses maisons. J'ai vu un tel sac de sable dans la rue et ce poème est arrivé. Je pensais aussi aux nombreux animaux qui sortent régulièrement des montagnes en fuyant les incendies ou à la recherche d’eau, et aux personnes qui doivent parfois quitter leur domicile à cause d’évacuations obligatoires. Feu et eau, ces deux éléments opposés nous poussent constamment tous dans une direction ou une autre.

 

Le poème :

 

  Road Hazard

Par Bradley Paul

 

What I thought was a cat
was a sack of sand.
Someone driving
toward the flood
or where they thought
the flood might go.
That by now
was days ago.
Animals, go home.

 

Danger sur la route

 

Ce que je pensais être un chat

était un sac de sable.

Quelqu'un se dirigeait

vers l'inondation

du moins, là où ils pensaient

que l'inondation pourrait se produire.

Il y a de cela quelques jours.

Animaux, rentrez chez vous.

 

♣♣♣

 

 Une certaine noblesse au secours des Gilets Jaunes, dénonce sur un blog : "La Faute à Rousseau", le côté ahurissant du propos de Luc Ferry, voulant défendre Homard m'a tué. M'a tuer.

Mais cette note était-elle juste pour ma pomme ou quoi ? Histoire de me faire un peu rire ? car je ne l'ai pas retrouvée sur le site officiel. J'ai un peu ri en effet des facéties du discours de Ferry qui parle d'envie des moins bien lotis financièrement parlant, non légitime, et qui légitime par contre les enclos fermés. 0ù les vaches sont bien gardées et parfois gâtées, c'est selon. Tous sous contrôle. Tout sous contrôle.

Les anarchistes, pour certains que je connais de loin,  ne sont pas pour le désordre, mais pour une liberté de penser et de refuser ce qu'ils trouvent amoral.  Alors que d'autres anarchistes ont plutôt l'air d'être un tantinet pour la loi du plus fort, que chacun se débrouille avec sa mélasse personnelle et à bas les assistés.

 

Les choses sont complexes, impossible donc de prendre des raccourcis dans le discours.

 

Je m'en vais dormir et j'espère, rêver. Il se fait tard.

 

Quelques minutes plus tard... voici ce que je vois comme une réponse parmi d'autres au propos de Ferry sur l'envie/jalousie, lue dans le Daily Ray à l'instant :

 

I am content; that is a blessing greater than riches; and he to whom that is given need ask no more.

Henry Fielding

 

 

 

 

10:43 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)