25/08/2011
La révolte des gueux - Alain Lottin
Une gigantesque révolte parcourt la Flandre, le Hainaut
et l’Artois de 1565 à 1569. Des nobles se liguent et
manifestent contre la politique menée par Philippe II, roi
d’Espagne, et ses ministres. Ils sont traités de Gueux et
revendiquent fièrement ce qualificatif. Simultanément les
“sectaires”, terme qui désigne alors les protestants, de
plus en plus nombreux, dévastent près de 400 églises en
quelques jours. C’est l’iconoclasme de l’”Année des
Merveilles” (1566). “Vive les Gueux” est le cri de ralliement
des contestataires du pouvoir, puissants en Flandre, à
Valenciennes et au Cateau-Cambrésis. Philippe II refuse
de pactiser avec les rebelles et de voir la nouvelle religion
coexister avec le catholicisme. Il envoie les troupes d’élite de l’armée espagnole
conduites par le duc d’Albe pour châtier les “Flamencos”. Par le glaive, par la corde,
par le feu, des centaines de révoltés sont exécutés. Le comte d’Egmont est décapité.
Quelques milliers de familles fuient, sont bannies à perpétuité et leurs biens sont
confisqués. Le site :
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18/08/2011
Les résurrectionnistes
Vers 13 heures 30, après les infos, je zappe sur la 5 et tombe sur une émission en cours : une équipe de scientifiques anglais que je reconnais pour les avoir déjà vus la semaine dernière, enquête autour d'un cadavre. Cette fois, il s'agissait de celui d'un jeune garçon dont l'âge approximatif est de 6 à 8 ans. On aboutit au fait que l'enfant a peut-être été enlevé à l'état de cadavre par des pilleurs de tombes ou même assassiné pour être livré à des anatomistes. Pratique criminelle et hélas courante au 18/19e siècle. Cette équipe, après un court débat, a finalement décidé de rendre la dépouille de l'enfant à la terre, pour redonner toute sa dignité à la victime. Ils sont contre l'exposition des corps. Je me promets de suivre cette émission régulièrement si possible. Sur le Web, j'ai trouvé ce site à propos des résurectionnistes :
"Burke et Hare venaient de vendre leur premier cadavre et, devant limportance inespéré du gain quils avaient fait, une idée leur vint bientôt à lesprit.
Une « profession » peu recommandable, et bien sûr tout à fait illégale, connaissait alors un essor considérable, en raisons de la présence à Edimbourg dune grande faculté de médecine : la profession de « résurrectionniste ». Ce mot désignait les pilleurs de tombes qui se chargeaient de fournir en cadavres les salles dautopsies, et les amphithéâtre danatomie. Ils pénétraient la nuit dans les cimetières, ouvraient les caveaux, fracturaient les cercueils et en tiraient leur occupant, et lorsqu'ils nétaient pas trop décomposés, trouvaient facilement à les revendre à des professeur de chirurgie, qui, comme le malheureux dr. Knox, en avaient régulièrement besoin. La difficulté de ce système artisanal était de se procurer des « sujets » morts récemment en ayant conservé une chair suffisamment souple, car, méfiants, les parents des disparus avaient lhabitude de faire surveiller les sépultures des mois après leurs funérailles." Intégral :
http://msnmessenger.xooit.com/t26-les-tueurs-d'Edimbourg....
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23/07/2011
Le père de la chimie moderne
L'histoire, de la petite à la grande, du petit chaperon rouge (qui a vraiment existé) aux événements politiques à plus ou moins grande portée, est décidément sanguinolente la plupart du temps, (du coup d'aucuns ont un besoin bien compréhensible de s'en inventer ou d'en lire de plus amusantes, merveilleuses, fantastiques, telles que Harry Potter, Le maxi pote, etc. qui font rêver dans les grandes largeurs, dans le sens d'espérer, quitte à s'illusionner délibérément, à devenir mytho résolument ; pas le genre de petits films « à thème », que d'autres réceptionnent malgré tout, alors qu'ils ne demandaient qu'un bon sommeil réparateur ou, plus mesquin, de cours de math à domicile en guise de rêves, que font de malheureux matheux par exemple quand ils solutionnent en dormant de cauchemardesques équations, selon les témoignages exaspérés de ces chouchoux de Morphée). J'en reviens aux histoires sanguinolentes, mais qui sont véridiques, comme celle-ci, que vous connaissez sûrement déjà car elle fait partie de la grande Histoire. Un extrait et le lien pour lecture intégrale :
"Curieusement, son poste de fermier général est à l'origine de ses principales découvertes scientifiques en chimie. Ce poste met en effet à sa disposition la balance la plus précise d'Europe, qui lui permet de procéder à des pesées moléculaires de divers gaz avec une marge d'erreur inégalée jusqu'alors.
Étant l'un des vingt-huit fermiers généraux, Lavoisier est stigmatisé comme traître par les révolutionnaires en 1794 et guillotiné lors de laTerreur à Paris le 8 mai 1794, à l'âge de cinquante ans, en même temps que l'ensemble de ses collègues. Ayant demandé un sursis pour pouvoir achever une expérience, il s’entend répondre par Jean-Baptiste Coffinhal, le président du tribunal révolutionnaire : « La République n'a pas besoin de savants ni de chimistes ; le cours de la justice ne peut être suspendu. »4 (cette célérité s'explique par le fait que les biens des condamnés étaient confisqués au profit de l'État, or les fermiers généraux possédaient les plus grosses fortunes de France). Il est inhumé aucimetière des Errancis.
Le lendemain de l'exécution de Lavoisier, le grand savant Louis Lagrange regretta le geste du tribunal révolutionnaire en prononçant ces paroles : « Il ne leur a fallu qu'un moment pour faire tomber cette tête et cent années, peut-être, ne suffiront pas pour en reproduire une semblable. » Lagrange a ajouté : «cela leur a pris seulement un instant pour lui couper la tête, mais la France pourrait ne pas en produire une autre pareille en un siècle.»
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