27/11/2012
Suite de l'extrait p.102, The Battle for Flanders
"The 2/5 Gloucesters were delayed for 3 stressfull hours due to transport difficulties at the detraining point at Steenbecque, while 2/4 Berkshires and 2/4 OBLI went ahead of them.
"During this time breakfasts were served, rations issued to companies and packs being dumped at the station. Eventually about 8.45am we got away and commenced our march to the line. Information was scanty but while going through Nieppe Forest a corps staff officer overtook us and posted us as far as possible. It appeared that while we were marching from north to south on the Saint-Venant road there was no known British force between us and the enemy."
When they reached Saint-Venant, brigade informed Christie-Miller that the Oxfords and Berkshires had the situation in hand and that his battalion should bivouac in a field near the canal. There it was joined by another 200 men, mostly boys straight out from England.
At 9.40am the 2/4 OBLI was seen marching up through Les Amusoires. For the 700 men who had joined the battalion since his costly engagement in "Michael", of whom the majority were 18 years old, entry to the battlefield came as something of a drama. The burning of an enormous shell store at Robecq cemetery caused a few to hesitate - but then they pressed on :
"news came to get into extended order. We spread out and... advanced in line for a good way, clambering over ploughed fields and through hedges. We halted on rising ground. Orders came : "Dig in". The officers and sergeants came behind the line and said, "The Bosche is advancing and will probably clash with us within an hour. Our information is that he has stopped advancing but is about to come forwards looking for resistance."
Les Gloucesters 2/3 ont été retardés pendant 3 heures stressantes à cause des difficultés de transport au point de débarquement à Steenbecque, tandis que Bershires 2/4 et L'OBLI 2/4 allaient devant.
"Pendant ce temps on servit les petits déjeuners, on distribua des rations aux compagnies et l'on jeta négligemment les sacs à dos sur le quai. Finalement vers 8h45 nous nous en allâmes et notre marche vers la ligne commença. Nous étions insuffisamment informés mais alors que nous passions par la forêt de Nieppe un officier d'État Major nous rattrapa et nous mit, autant que posible, au courant. Il apparut que, pendant que nous marchions du nord au sud sur la route de Saint-Venant, il n'y avait aucune force britannique connue entre nous et l'ennemi."
Lorsqu'ils sont arrivés à Saint-Venant, la brigade informa Christie Miller que Oxfords et Berkshires avaient la situation en main et que son bataillon devrait bivouaquer dans un champ près du canal. Un autre bataillon de 200 hommes les y rejoignit, en majorité des garçons tout droit sortis d'Angleterre.
À 9h40 on vit l'OBLI remontant vers Les Amuzoires. Pour les 700 hommes qui avaient rejoint le bataillon depuis son coûteux engagement dans "Michael", dont la plupart n'avaient que 18 ans, entrer dans ce champ de bataille tenait du drame. L'incendie d'un énorme entrepôt d'obus au cimetière de Robecq suscita quelque hésitation - mais ensuite ils continuèrent :
"Les nouvelles vinrent conforter les ordres. Nous nous étendîmes et... avançâmes en ligne de bonne façon, en franchissant les champs labourés, et en traversant les haies. Nous nous arrêtâmes sur une éminence. Les ordres vinrent : "Campez sur vos positions." Officiers et sous-officiers vinrent derrière la ligne et dirent,"Le Bosche avance et va probablement entrer en conflit avec nous d'ici une heure. Selon nos informations il a stoppé son avancée mais est sur le point de pousser plus loin, à la recherche d'une résistance."
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12 avril 1918, au Pacault (Hinges)
Juste en dessous du texte anglais, ma traduction.
"Fanning on from Pacaut with great skill, the attack by the German 16 Division spread out and was joined to the north by 1 and 8 Bavarian Divisions. The 2/6 Royal Warwickshires (182 Brigade, 61 Division) were quickly overwhelmed and a remnant was fired on from Becquerelle Farm as early as 5.35am.The survivors joined the 2/7 Warwickshires on their left, which had been occupying the eastern bank of the Clarence, south-east of Calonne, since the previous evening. By 8.45am this battalion was also reporting that its posts were being systematically driven in, and it had no touch with any British troops on the right. Holding on for the promised arrival of the 2/4 OBLI, the men learned that 7 Gordons, which had been at La Cornet aux Loups, had retired across the Clarence.
Behind this front the rest of 61 Division was doing its best to reinforce as quickly as it could. The fact that it was going into action again had come as an unpleasant surprise :
"It was understood that we were being sent north to detrain at Calonne and carry out our training in that area in reserve to Portuguese Corps which was holding our old line Neuve Chapelle-Laventie. The news we received at our entraining point now completely upset these peaceful prospects. at first we got rumour and later in the day official information that on 9 April the Hun had attacked the Portuguese Corps, pushing back the line and had taken Laventie and was still avancing. ... The time in bivouac at Hangest was utilised to get all fighting equipment ready and the officers got their revolvers, compasses, maps, tin hats etc out of their valises and all ranks made what small preparations were required for a return to war condition.The journey was of the usual unpleasant description. Leaving Hangest about 6.00pm we reached Steenbecque about 5.00am [12 April ]. The constant roar of artillery in the direction of Béthune and the fact that our route had to be diverted from that line owing to it being under fire provided evidence that something was going on. Our train was met by a staff officer from division with orders that all units as they arrived were to be pushed into the line in the neighbourhood of Robecq to hold the Clarence and Noc Rivers."
Se déployant en éventail à partir du Pacaut avec une grande habileté, l'attaque allemande de la Division 16 s'étendit et fut rejointe au nord par les Divisions bavaroises 1 et 8. Le Royal Warwickshires 2/6 (Brigade 182, Division 61)fut vite débordé et le restant fut viré de la ferme Becquerelle dès 5h35 du matin. Les survivants rejoignirent le Warwickshires 2/7 sur leur gauche, qui occupait le côté est de la Clarence, au sud-est de Calonne, depuis la veille au soir. Vers 8h45 on signala que les messages de ce bataillon étaient systématiquement escamotés, et qu'il n'avait aucun contact avec aucune troupes britanniques sur la droite. Les hommes s'accrochaient à l'idée de l'arrivée promise de L'OBLI 2/4, ils apprirent que les Gordon 7, qui avaient été positionnés à La Cornet aux Loups, s'étaient retirés de l'autre côté de la Clarence.
Derrière ce front, le reste de la Division 61 faisait de son mieux pour venir en renfort aussi vite que possible. Le fait que ça allait de nouveau recommencer les surprit désagréablement :
"Il était entendu que nous étions envoyés au nord pour débarquer à Calonne afin d'effectuer notre entrainement dans cette zone réservée pour le Corps Portugais en train de tenir notre ancienne ligne Neuve Chapelle-Laventie. Les nouvelles que nous reçûmes à notre poste d'entraînement bouleversèrent complètement dès lors ces perspectives pacifiques. Dans un premier temps nous entendîmes des rumeurs et plus tard dans la journée nous eûmes des informations officielles comme quoi le Hun avait attaqué le Corps Portugais, repoussant la ligne pour prendre Laventie et qu'il avançait toujours. ... Le temps de bivouac à Hangest fut utilisé pour tenir prêt tous les équipements de combat, les officiers sortirent de leurs malles leurs révolvers, des compas, des cartes, des casques et tous les rangs veillèrent au moindre détail pour un retour à l'état de guerre. Un voyage déplaisant comme à l'accoutumée. Ayant quitté Hangest vers 18 heures nous atteignîmes Steenbecque vers cinq heures du matin [12 avril]. Le bruit constant de l'artillerie en direction de Béthune et le fait que notre chemin avait dû être détourné de cette ligne parce qu'elle se trouvait sous les tirs fournirent la preuve que quelque chose se passait. Notre train a été réceptionné par un officier d'État Major de la division, ayant pour mission de pousser, dès leur arrivée, toutes les unités dans la ligne aux environs de Robecq afin de tenir les rivières Clarence et Noc""
P.101-102 — he Battle for Flanders de Chris Baker
Quand nous nous promenions au Pacault en compagnie de Sam, nous ne savions pas que cet endroit avait été un champ de bataille le 12 avril 1918, rien ne l'indique, aujourd'hui il y a un haras là-bas.
Nous sommes allés hier au cimetière britannique entre Saint-Venant et Robecq : des plaques mortuaires mentionnent parfois l'âge du soldat, beaucoup sont très jeunes, 18 ans. "No say in vain" est-il écrit sur la plaque d'un de ces jeunes.
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15/10/2012
Berck-Plage dans les siècles
19:42 Publié dans Histoire | Lien permanent | Commentaires (0)