13/08/2020
Les services
Le cinéma peut rendre de grands services, en effet des films prouvent qu'il n'y a pas que les paillettes et le bling bling dans le cinéma. Le film par exemple que j'ai visionné hier après-midi, à propos de l'homme interné abusivement. "Le diable" murmure un "malade mental" à l'oreille du bien portant qui moisit avec lui dans le "service fermé", lorsque tous deux, à travers une minuscule fenêtre voient un expert toubib ayant le pouvoir d'interner à vie le bien portant qui dérange, et cela, selon son seul jugement, arrimé à celui de quelques banquiers dérangés. Les dérangés, lorsqu'ils sont puissants (socialement parlant) ont le droit de vie et de mort sur ceux qui les dérangent nous a montré le film. Comment ce film a-t-il pu sortir ? je me le demande encore. L'acteur qui joue le dérangeant, sur le plan physique et aussi de l'esprit a quelque chose de Bernanos, de mon point de vue.
Autre film qui peut nous aider à dire non quand il le faut, celui sur la vieillesse de deux hommes riches entourés de soins, d'espace, de tout le staff nécessaire pour le bien être et l'assouvissement des désirs matériels, mais dont l'un se jette par l'immense fenêtre se trouvant à quelques pas de lui. Ce film a montré le monde de l'égoïsme et de la vanité. Et on n'envie pas non plus le sort de ces privilégiés-là.
Comment de tels films ont-ils pu voir le jour ? À l'opposé du bling bling et des paillettes ? Il est donc permis d'espérer des jours meilleurs.
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12/08/2020
Hommes enfants et hommes enfants
Hier soir j'ai regardé les trois premiers épisodes de la série intitulée Innocente, que je trouve bien jouée par les acteurs au jeu travaillé par une certaine dose de réflexion. Où l'on voit un homme d'affaire qui a tout de l'adulte, mais qui manque en réalité de maturité étant donné qu'il engage un tueur pour éliminer qui le dérange. L'homme d'affaire est malin, rusé et stupide à la fois vu sa promptitude à faire tuer quelqu'un juste parce qu'il met le nez dans ses affaires, qui puent la convoitise hystérique.
Parallèlement à cela, je lis Mondo et autres histoires, de Le Clézio. Ici les enfants-Dieu, sont des entités intemporelles au-delà du temps. Elles interpellent parfois, et même souvent, si on tend bien l'oreille. Et alors, on grandit avec eux quand on réalise combien ils nous manquent, combien nous voudrions les rejoindre, parce qu'ils viennent jusqu'à nous pour que nous éprouvions ce manque et ayons l'envie de nous élever.
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11/08/2020
J'ai aimé la journée à Cayeux ♣♣♣ Écouté ce matin : au sujet d'un peintre du nord
J'ai aimé la journée passée à Cayeux, même si durant des heures j'ai dû tourner le dos à la mer, au soleil et faire face au passage incessant des promeneurs. À leur façon ils étaient agréables car très indolents à cause de la chaleur et donc pacifiques. Il y a eu une ondée lorsque nous sommes arrivés, une sorte de baptême, et ensuite une fraîcheur de l'air. Peu à peu la canicule s'est réinstallée et j'y suis restée lovée durant des heures. J'ai anticipé un besoin d'uriner et me suis éclipsée une demi-heure de l'esplanade. Je suis allée dans un café. Tout le monde s'était mis à la terrasse bien que le soleil se soit remis à taper fort. Je suis allée à l'intérieur, où régnait une pénombre bienfaisante et au bout de dix minutes (car je suis arrivée au moment où le garçon était en pause)... j'ai bu un thé noir non pas glacé, mais servi fumant et bien infusé. J'y ai mis deux mini sucre. C'était un breuvage divin. Désaltérant, et qui diffusait dans ma gorge un parfum et un apaisement certains. Je suis ensuite retournée sur l'esplanade, où Patrick grillait doucement au soleil d'où son nouveau surnom : grillon. C'était une bonne journée d'empathie avec les indolents.
♣♣♣
Dommage ce grand carré noir, tout au long, j'aurais aimé qu'il soit remplacé par une peinture de Gromaire. J'en suis arrivée à la chanson de Catherine Sauvage avec sa chanson, Tu n'en reviendras pas :
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