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13/09/2014

Phonétique tout en rythmique

ROCKIN' ROLLIN' STONE
(Starr - Patty)
ANDY STARR (MGM 12263, 1956)

Hey, rock, rock, rock, rock
Hey, rock, rock, rock, rock
I'm just a rockin' rollin' stone
I'm just a rollin' rockin' stone
I'm just a rockin' rollin' stone
I'm just a rollin' rockin' stone
I'm just a rockin' rollin' jumpin' crazy stone

Well, a rollin' stone don't gather no moss, they say
Well, a rollin' stone don't gather no moss, they say
Well, I'll keep a-rollin', you can throw your moss away
I'm just a rockin' rollin' stone
I'm just a rollin' rockin' stone etc.

(Yeah, rock it now! Yeah!)

Well, a rockin' horse just goes nowhere at all
I know a rockin' horse just goes nowhere at all
Well, I'll keep a-rockin' ‘till I tumble, stumble and fall
I learned how to jump from a bean in Mexico
I learned how to jump from a bean in Mexico
I'll keep a-jumpin' it's the craziest thing I know
I'm just a rockin' rollin' stone
I'm just a rollin' rockin' stone etc.

(Yeah, let's go now cats go! Yeah!)

Well, you just can't roll a four by four at all
Well, you just can't roll a four by four at all
I may be square but I love to rock and roll
I'm just a rockin' rollin' stone
I'm just a rollin' rockin' stone etc.

 

10:04 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)

12/09/2014

Paul Féval

Il a les pieds bien sur terre Paul Féval et ça tombe bien, j'aurais tendance si je m'écoutais  à planer naturellement or, en tous temps, est préférable de bien extérioriser son regard,  se rendre compte de toutes ces choses qui changent, fluctuent autour de soi, dans l'univers minéral des villes ou en contexte campagnard ou autre.  Paul Féval en quelques pages lues, dans l'ordre cette fois-ci, les onze premières, montre je trouve,  une acuité, un sens de l'observation, qui débouche sur une ambiance, en l'occurrence de foire/cirque de l'époque du dix-neuvième siècle. Il n'est en effet  pas question de le lire en diagonale, il faut au contraire  ralentir la lecture car les détails fourmillent et ne prennent sens que si on suit le fil. Au lecteur d'engranger ces infimes choses, ou alors d'intégrer d'étranges élucubrations de l'un ou l'autre personnage, juste mentionnées,  pour bien saisir l'ensemble, et le caractère des individu où s'inscrit aussi leur parcours. Pour commencer Féval décrit un quartier de Paris en transformation, les changements en trente années, qui sont de véritables bouleversements. Le monde commence à prendre de la vitesse au dix-neuvième alors qu'on a tendance à croire que l'accélération des choses se produisit au début du 20ième, pas vraiment avant. Vers la dixième page deux personnages de ce cirque, respectivement père biologique et père adoptif d'un bébé, affublent celui-ci d'une baudruche couleur chair humaine, qu'ils s'évertuent à coller autour des tempes du pauvre bébé afin de le faire passer pour un monstre pour évidemment  qu'il rapporte quelque argent, les gens payant alors quelques sous pour assouvir leurs instincts sadiques en regardant des monstres, à condition évidemment d'être certains que c'en soient de véritables, sinon il n'y a plus de plaisir ! Ah ! misère !  Mais chez Féval, ce n'est,  surprise ! pas déprimant, mais d'un tonus incroyable : non seulement il évite le pathos mais son humour où je ne trouve pas l'ombre du cynisme pour l'instant, requinque étonnamment. Un extrait :

 

"Saladin, l'héritier indivis du brillant Similor et du modeste Echalot, criait comme un beau diable. Ce qu'on appelait son éducation était, en définitive, une assez rude chose. Échalot l'accomodait en monstre, et, à l'aide d'une baudruche collée d'une certaine façon autour de ses tempes, puis peinte en couleur de chair et munie de petits cheveux, puis encore soufflée à l'aide d'un tuyau de plumes, il donnait à la tête de l'enfant d'effrayantes proportions.

 

— T'es douillet, reprenait le père nourricier sans se fâcher, que dirais-tu donc si on t'arrachait une dent au pistolet ? Il n'y a pas, pour attirer le monde, comme les encéphales qu'est bien réussis, et un phénomène vivant de ton âge n'est pas embarrassé de gagner ses trois francs par jour... Attends voir que j'aille aider M. Daniel à se retourner.

 

M. Daniel, c'était le lion invalide."

 

Paul Féval, extrait de Maman Léo

 

  

08:46 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)

Country Rock avec Christopher Bock et JC Lin aux drums

Jean-Claude, dit Lulu, Lin (drums) a retrouvé Patrick après plus de trente années durant lesquelles ils s'étaient perdus de vue.  Jean-Claude a découvert son don pour le rythme, la batterie, chez nous, dans notre deux-pièces de la rue du Pont Guilleméry, à Toulouse, près de la place Dupuy. Une batterie y avait été laissée  temporairement par un ami du bassiste Sylvain, du groupe flashback  créé par Patrick, dont il était le chanteur s'accompagnant de sa guitare acoustique. Faute de batteur mais en présence d'une batterie, Patrick a l'idée de demander à Jean-Claude, fan d'Eddy Mitchell, qui était venu lui rendre une visite en tant que Cat, de se mettre derrière la batterie, l'ayant vu danser et claquer dans les doigts, Patrick avait le pressentiment que Lulu serait bon à la batterie...  ils jouèrent un morceau, Jean-Claude tint le rythme jusqu'au bout et Patrick de l'engager derechef dans son groupe... qui ne devait pas faire long feu, mais la "carrière" de batteur de Lulu, si. Bravo Jean Claude ! 

06:58 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)