Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

19/03/2014

Gaufrette ultime

gaufrette du jour : Things will work themselves out.

 

Ma prononciation de cette phrase fut pâteuse la première fois, puis ça s'est arrangé. Dans la réalité humaine les choses ne s'arrangent pas toujours d'elles-mêmes comme cela se passe dans la nature, sans l'intervention de l'homme, cela nécessite un certain travail ou de concentration, ou de réflexion, d'attention pointue.

Que les anglais ne se moquent pas trop des français parlant leur langue, eux aussi ont au début, et même parfois à la fin,  la langue pâteuse en français, par exemple, quand un anglais prononce le mot français - erreur - c'est pâteux souvent, façon pomme de terre chaude dans la bouche comme dirait l'autre.

 Moralité : personne n'est à l'abri de parler pâteux un jour dans sa vie sauf les muets, cela va de soi. Muets à la belle langue gestuelle que les non pratiquants parlent comme des manchots.

10:15 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

Voter

Pas question de tenir une tribune politique, de plus, je compte vraiment ne plus venir souvent sur ce blog qui a fait son temps. Mais ce que j'ai entendu hier chez Daniel Mermet m'amène à faire un petit bilan que je me propose de vous faire partager car je pense faire partie d'un grand nombre de gens aux sentiments à peu près similaires vis à vis du paysage sans grande perspective  que nous offre les politiques. 

Adolescente, et mon adolescence dura un certain temps (une trentaine d'années, j'ose dire), je n'avais rien contre l'internationalisme, puis j'avoue n'avoir plus pensé à la politique, faute de temps (j'étais vraiment très accaparée par les problèmes de santé d'un proche), maintenant,  après avoir entendu les témoignages de ceux d'Hénin Beaumont qui sont privés de moyens de survie, j'ai compris que, pour l'instant du moins, et je crains pour fort longtemps en raison des conséquences des comportements actuels, l'internationalisme a fait long feu dans l'esprit de ceux qui sont contraints à le subir  parce qu'il est à sens unique. Seuls les riches pourront aller prendre leur retraite au Maroc ou autre pays privilégié en soleil, tandis que les pauvres seront conviés à aller travailler dans ce qui sera devenu une jungle, l'Europe, tant il n'y aura pas de travail pour tout le monde. Cet internationalisme-là conduit les gens au fascisme,  au règne de la loi du plus fort. Pas de retour d'ascenseur, et nombre de sans abris, de retraités comme à Paris qui dorment dans le métro. C'est ainsi que, peu à peu, se sont rejoints sans le vouloir, mais à force d'aveuglement, les extrêmes. Cela jette un froid, fini les illusions. Aux municipales, je ne voterai pas pour un parti, mais pour une personnalité qui me semble le plus à même de défendre la qualité de vie des Béthunois. En ce qui concerne les nationales, bien que sensible à la cause écologique, si ces derniers défendent l'Europe telle qu'elle fonctionne aujourd'hui, je voterai blanc.

 

J'ai l'impression qu'on se dirige vers beaucoup de votes blancs aux élections nationales.

 

08:26 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

18/03/2014

La vache folle ?

Aujourd'hui j'ai suivi l'émission de Daniel Mermet sur France Inter, à propos de ce qui se passe à Hénin Beaumont du point de vue des élections. Où j'ai appris par les interviewés   que les conducteurs de bus de leur secteur viennent en nombre  de Roumanie et de Pologne, et sont payés beaucoup moins que ne l'exigent les tarifs salariaux français, leurs salaires correspondent  à ceux pratiqués en Pologne et en Roumanie. J'en tire cette conclusion que les employeurs concernés jouent avec les gens qui ont besoin de travailler, en véritables prédateurs à mon sens. Les Roumains, pour trouver du boulot vont en France, y sont mal payés mais cela fait les affaires des patrons qui les emploient, quant aux français demandeurs d'emploi, à terme et à ce train là, ils n'ont plus qu'à dormir dehors, puisque qu'on les juge inemployables parce que trop chers.  Ils sont donc dans l'impasse, telles des proies, plus malheureux encore que les ouvriers roumains ou polonais qui sont mal payés. Mal payés certes, mais pas complètement abandonnés par rapport aux français. À rendre fous ces derniers si cela continue ainsi. Pourquoi tant de sadisme envers eux  ? Quelle folie  ! 

17:33 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)