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23/12/2013

Phase 12

Je suis en phase 12 de l'origami biplan. Ardu ! Pour l'instant j'arrête les pirouettes géométriques  renversantes, sans mettre une croix sur l'origami en question. J'ai pris un format A4, l'avion est trop petit pour réaliser certains pliages miniatures, je recommencerai donc l'exercice sur du format A3. Les créateurs d'origamis sont  ingénieux, surtout concernant l'invention de ce biplan où il a fallu anticiper des figures géométriques plutôt complexes pour atteindre le résultat final ; déjà essayer de suivre des croquis succintement expliqués (c'est exprès pour pousser les prétendants origamistes à la réflexion mathématique), ce n'est pas mal croyez-moi.

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Bon Noël !

Pas besoin de commencer à lire la prose de Stephen King pour le moment, l'ambiance "caddy plein" et autre gavage me sert ma rasade d'événements moches depuis quelques jours.  La niaiserie ambiante alliée au cynisme, ça suffit. Aux infos par exemple, que voit-on ? Des pères Noël aux yeux las, voire tristes qui vont vers les enfants par obligation (d'un coup, sous prétexte que c'est Noël, on voudrait que des inconnus à  barbe blanche sollicitent les enfants. Ils me donnent à moi l'impression de comédiens payés pour jouer des pédophiles momentanément confiés à la surveillance de parents qui ont besoin de fantasmer à l'occasion de Noël) certains gamins ont peur d'eux mais posent sur leur genoux pour faire plaisir à leur maman (les petits malins voient bien que c'est un inconnu dont on aperçoit vaguement les yeux troubles.) Ils trouvent leurs parents bizarres de ce fait, il y en a même qui pleurent ; enfin, c'est pas la joie de nager en pleine insécurité, beaucoup trop tôt pour s'offrir un scénario à la Stephen King à leur âge.  Images frisant l'horreur donc sur  fond de médias qui poussent à la consommation, du coup, autre dégât collatéral, des jeunes gens sans fric craquent ; pris dans la frénésie, ils veulent aussi faire des cadeaux. Mais que nous montre le reportage ? (lequel nous gratifie, soit dit en passant, de la voix off d'un reporter très obéissant) : des vigiles hystériques derrière des caméras de surveillance. On poursuit le petit jeune qui a volé un parfum. Il court, les vigiles le rattrapent dans la rue, les badauds filment la scène avec leur portable. On traîne le voleur de parfum vers la grande surface. Qui sont les coupables ? Les voleurs d'espoir  lui infligent une amende sévère. Quelle  belle civilisation ! "Bon Noël",  ce vœu pieux sonne cynique d'un coup. 

Et Jésus dans tout ce matérialisme ambiant ?

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22/12/2013

Détour pour la bonne cause par l'horreur

J'ai lu à l'instant la critique sur Stephen King, écrivain au succès fou s'il en est. Il faut j'imagine avoir la tête solidement plantée sur les épaules pour sortir à peu près indemne d'univers pareils en tant qu'auteur...  et quel boulot, que de livres ! Je n'en ai encore lu aucun imaginez-vous, mais je compte réparer cette lacune.  Je me souviens toutefois avoir regardé avec beaucoup d'intérêt La Ligne Verte, film tiré d'un de ses livres, où le condamné à mort innocent recrache  quantité de mouches en certaines circonstances ;  il y a  une poétique malgré tout si l'on peut dire au sein même de l'horreur et beaucoup de courage à tenter de s'y confronter de la part de l'écrivain, sans désespérer ses lecteurs, je dirai au contraire, de ce fait même. Par contre, y a t-il du politique ? Je suis tombée sur ces quelques phrases de la critique, qui affirment que oui :

"En réalité, Stephen King a l’habitude de traiter d’une ou plusieurs questions sociales dans ses livres, et les thèmes récurrents qu’il aborde concernent surtout la qualité de vie de la classe moyenne, la protection des femmes, les incohérences du port d’armes et l’attention qui est due aux enfants, des sujets plus ou moins développés tout au long de Docteur Sleep (17)."

À propos de la classe moyenne, justement.  L'horreur n'est-elle pas distillée aussi  par les classes moyennes, au nom, notamment du consumérisme à tout-va par exemple auquel elle cède allègrement et dont j'avoue qu'il m'a donné du fil à retordre, consumérisme dont le tourbillon morbide empêche de voir l'autre. Les SDF notamment.  À qui l'on n'accorde même pas une émission de radio sur la chaîne que j'écoute le plus  (France Inter pour ne pas la nommer (expression bête, je sais)), même à gauche donc. Se soucier des classes moyennes, certes, mais peut-être en réfléchissant à ce qu'est vraiment la qualité de vie. 

Intégral de la critique Stephen King :

http://www.juanasensio.com/archive/2013/12/14/docteur-sle...

 

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