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08/12/2013

Extrait de poème

"Les iconoclastes aux mains rouges de sang

 

Les essuient discrètement sur des tableaux de Soulages

 

Les aveugles impénitents parasites du désordre structuré

 

Palpent en toute impunité les fessiers lascivement abandonnés.

 

Tous saoul de l’ivresse émerveillée de leur intelligence.


 

Soudain passe haut un lumineux soleil de printemps.

 

Les nains restent fièrement dans leur ombre

 

Auréolés de fausses certitudes de suprématie

 

Au-delà des contingences de la vie ordinaire"

 

 Intégral : http://rivaluigi.hautetfort.com/

 

08:17 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)

L'idolâtrie ou l'absolutisation de ce qui est relatif

Ici : http://www.denis-gaultier.com/article-l-idolatrie-ou-l-ab...

 

lu aussi ce jour sur le blog Nah Chan un extrait de 1984 de George Orwell, ici :

http://esprit.hautetfort.com/

08:12 Publié dans Lecture, Site | Lien permanent | Commentaires (0)

06/12/2013

Rupture de routine

Pat est en congé, chaque premier jour de congé de l'ami Pat, nous sommes pris tous les deux de farniente. Le matin je me traîne aux courses avec lui, lunettes de soleil sur le nez oblige puisqu'il a écrasé par mégarde celles à verres fumés que j'avais négligemment posées sur le siège passager lors d'un de ces moments de distraction typiques des lundis matin brumeux. Le temps de me frotter les yeux et le tour était joué, il s'était assis sur les lunettes perçues comme convenables par mes concitoyens parce qu'elles ne donnent pas un genre comme celles que je porte ce matin. Lunettes coûte que coûte à cause de mes yeux devenus hyper sensibles avec l'âge, qui pleurent à la lumière du jour, avec un débit plus fort à la lueur des néons,  et dont le blanc, horreur,  vire au rouge si je ne porte pas de verres protecteurs ; qui plus est, à nus, à peine  concentré-je mon regard  sur quelque chose ils se mettent à cligner de façon pathétique. Comme ceux de Léo Ferré, vedette clignotant de l'œil mais qui assumait la chose d'autant mieux que les siens ne pleuraient ni ne rougissaient. Me voilà au rayon choucroute, très glamour. La dame qui me sert me regarde avec insistance. Je lui explique sur le ton de la plaisanterie l'accident de lunettes pour me faire pardonner sans doute les écrans noirs entre elle et moi, elle répond "Mais madame a le droit de faire la star si elle veut après tout."  Voilà qui est envoyé. Libre à elle de mettre les pieds dans le plat, je ris de bon cœur. Sinon l'après-midi : farniente farniente, mais dès demain, hop là, je reprends le rythme salutaire.   

16:59 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)