05/12/2013
Le rêve
J'habitais encore dans la banlieue parisienne. Je parlais à une femme que je connaissais à l'époque. Je lui disais que c'était étrange, nos tours étaient voisines et d'un coup on ne s'étaient plus vues. Alentour il y avait de drôles de terrains avec un chemin qui s'était écroulé, gisant comme au fond d'une fosse ensablée, impraticable sentier à l'allure de tombe ; des arbres autour et aussi des hommes qui se posaient des questions sur cette manifestation géologique. La femme à qui je parlais me paraissait distante mais attentive. J'essayai de comprendre ce que son attitude exprimait vraiment. Je lui parlais comme nous étions aux abords de sa tour ; j'ai compris qu'elle ne me ferait pas entrer, aussi je lui proposai de nous asseoir sur un petit meuble antique qui se trouvait dans le hall d'entrée et d'y continuer notre conversation. Nous en vînmes à parler de la piscine où nous nous rendions ensemble quelques mois auparavant. En moi-même je me disais "C'est dingue, comment ai-pu aller à la piscine en plein dans mes horaires de travail à l'atelier couture, quelque chose ne colle pas." En réalité, l'atelier couture où j'ai travaillé se trouve à Toulouse et non dans la banlieue parisienne mais cela mon rêve l'oubliait. Je lui racontais que je bossais encore et toujours dans ce fameux atelier, lui donnant des nouvelles de faits que mon rêve croyait très réalistes mais que je n'ai jamais vécus en réalité : récemment un gars y avait eu une prise de bec assez violente avec le patron, celui-ci en conséquence l'avait viré d'un coup de gueule durement asséné. Mais lui ai-je encore dit en même temps que je revivais la scène, le patron est venu me souffler à l'oreille que demain il reprendrait le gars. Je mets donc au courant celui-ci qui est de ce fait revenu le lendemain. Ma voisine écoute, arrive sa fille à l'air sévère, qui fait semblant de me prendre pour un fantôme. Et moi de demander des explications à sa mère. Puis finalement je me remets de nouveau en aparté dans ce rêve, me demandant comment je pouvais me rendre à la piscine avec elle à une heure où j'étais sûre de travailler à l'atelier. Sans doute à cause du risque de migraine que ce problème imaginaire allait finir par me donner, je me suis réveillée.
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Lu ce jour
"Pour être tout à fait précis au risque d'être ennuyeux, j'ai dépensé 800 euros et en ai, grâce à Vous, récupéré, 422...
Mais bon, je suis malgré tout heureux car ceux et celles que j’ai touchés, sont précisément des gens qui me touchent, soit par ce qu’ils écrivent eux-mêmes sur leur blog, soit par leurs commentaires ou leurs courriers privés.
Je veux aussi donner un coup de chapeau à Stéphane Prat, lui poser fraternellement ma main sur l’épaule pour l’aide sans faille qu’il m’a accordée, me tenant chaque jour au courant, et se chargeant de récolter consciencieusement vos contributions. Par pure estime et amitié, gratuitement… Et ça fait du bien de savoir qu’il existe encore des gens comme ça dans ce monde de pantins programmés pour vider la parole et le cœur de leur humaine substance."
"Au risque d'être ennuyeux", je ne trouve pas qu'il le soit. C'est ici :
http://lexildesmots.hautetfort.com/
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04/12/2013
Un autre habitué du contrecourant
Le Castor :
"C'est encore plus implacable quand c'est fait sans volonté d'humilier."
Ici :
http://leblogducastor.hautetfort.com/
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