Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

22/12/2013

Détour pour la bonne cause par l'horreur

J'ai lu à l'instant la critique sur Stephen King, écrivain au succès fou s'il en est. Il faut j'imagine avoir la tête solidement plantée sur les épaules pour sortir à peu près indemne d'univers pareils en tant qu'auteur...  et quel boulot, que de livres ! Je n'en ai encore lu aucun imaginez-vous, mais je compte réparer cette lacune.  Je me souviens toutefois avoir regardé avec beaucoup d'intérêt La Ligne Verte, film tiré d'un de ses livres, où le condamné à mort innocent recrache  quantité de mouches en certaines circonstances ;  il y a  une poétique malgré tout si l'on peut dire au sein même de l'horreur et beaucoup de courage à tenter de s'y confronter de la part de l'écrivain, sans désespérer ses lecteurs, je dirai au contraire, de ce fait même. Par contre, y a t-il du politique ? Je suis tombée sur ces quelques phrases de la critique, qui affirment que oui :

"En réalité, Stephen King a l’habitude de traiter d’une ou plusieurs questions sociales dans ses livres, et les thèmes récurrents qu’il aborde concernent surtout la qualité de vie de la classe moyenne, la protection des femmes, les incohérences du port d’armes et l’attention qui est due aux enfants, des sujets plus ou moins développés tout au long de Docteur Sleep (17)."

À propos de la classe moyenne, justement.  L'horreur n'est-elle pas distillée aussi  par les classes moyennes, au nom, notamment du consumérisme à tout-va par exemple auquel elle cède allègrement et dont j'avoue qu'il m'a donné du fil à retordre, consumérisme dont le tourbillon morbide empêche de voir l'autre. Les SDF notamment.  À qui l'on n'accorde même pas une émission de radio sur la chaîne que j'écoute le plus  (France Inter pour ne pas la nommer (expression bête, je sais)), même à gauche donc. Se soucier des classes moyennes, certes, mais peut-être en réfléchissant à ce qu'est vraiment la qualité de vie. 

Intégral de la critique Stephen King :

http://www.juanasensio.com/archive/2013/12/14/docteur-sle...

 

05:07 Publié dans Lecture, Note | Lien permanent | Commentaires (0)

Les commentaires sont fermés.