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12/09/2013

Photos prises hier

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C'est pas loin de cette rue que j'ai découvert le poster sous verre de la belle peinture impressionniste.  C'est le risque du tout commercial. Cette rue s'appelle la Rue des Syphons et recèle des trésors.

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Il fallait bien une touche de Yoko pour finir en beauté. C'est son air quand il écoute la radio, il faut dire aussi que les propos y sont parfois un peu abracadabrants... par exemple ceux que j'ai tenté de consigner ci-dessus... sans pouvoir moi-même tout saisir de ce qui se disait.   

 

10:51 Publié dans Dessin, Photo | Lien permanent | Commentaires (0)

Le temps

La vie de Gina s’était longtemps déroulée  comme un chemin assez cahoteux, elle avait laissé filer le temps surtout lorsqu’il voulait lui mettre le grappin dessus ; de grosses horloges s’affichaient dans tous les lieux où menaçait la stagnation, l’art consistait à le laisser filer. Maintenant le temps pour elle s’écoulait trop vite, devenait précieux, se découpait en instants de vie chipés à la grande contingence. Pour l’heure, elle marchait sur le bord de la route et regardait  se dandiner sur le trottoir une grosse petite fille qui attendait sa mère, occupée à sa voiture, pour rentrer chez elle. Depuis combien d’années déjà Gina habitait-elle dans ce quartier ? Quinze ans ! la gamine en avait moins, onze ans tout au plus.

La vieille Gina avait appris le poids des choses, du temps, du corps endolori et tenta de lui manifester sa solidarité par un sourire. La mère regarda à son tour la piétonne qui passait maintenant devant elle, plissa les lèvres en signe de désapprobation et demanda à sa fille de rentrer. Celle-ci s’exécuta prestement.  Plus loin Gina vit un groupe d’adolescents en train de palabrer devant un garage grand ouvert, des vélos couchés devant eux. Ils parlaient fort pour se donner un peu d’assurance, doutaient encore de certaines choses apparemment, ils étaient abordables au fond et Gina décida de ne pas les éviter comme elle le faisait d’ordinaire ; elle les considéra quelques secondes avant de les interpeler

 

— Dites-moi les enfants ça vous dirait de regonfler les pneus de mon vélo pour dix euros ?

Un deal acceptable compte tenu de l'économie de temps que cela représentait pour elle…

L’aîné acquiesça, son frère se précipita pour l’aider dès que Gina apporta le vélo

— Dites madame je voulais vous demander votre mari est toujours en costume, qu’est-ce qu’il fait, c’est un banquier ?

— juste fonctionnaire, c’est pour ça.

— Ah bon …

Le garçon eut l’air de trouver suffisamment claire cette réponse, et acceptable. Gina  trouva en y repensant qu’elle aurait pu répondre que ce mari ne portait jamais que des habits de tergal plus seyants à son âge …

11/09/2013

Allende

"...Mais c'est sa découverte de la misère, à travers son travail de médecin dans les bidonvilles, qui le lance dans l'action politique.

En 1933, il est cofondateur du Parti socialiste chilien auquel il ne cessera d'appartenir ; en 1938, élu député, il dirige la campagne du radical Aguirre Cerda, premier président du Front populaire ; en 1942, ministre de la Santé, il administre la sécurité sociale ouvrière ; il est sénateur à partir de 1945. À trois reprises, il sera candidat malheureux à la présidence de la République, en 1952, en 1958 et en 1964, avant de l'emporter le 4 septembre 1970 avec 36,30 % des voix face aux candidats Jorge Alessandri, du Parti national (34,98 %) et Radomiro Tomic, de la Démocratie chrétienne (27,84 %). La gauche ne représente alors donc qu'un tiers des votes de la population." Intégral : 

http://evry-mosaique91.hautetfort.com/

12:34 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)