01/09/2013
L'humour en question
L’humour, un exercice qui requiert une certaine maîtrise, les anglais y sont passés maîtres, se prenant volontiers comme souffre-douleur de leurs propres humeurs, sans acharnement masochiste la plupart du temps ; si la joute vise autrui, l'ironie se fait subtile, toujours teintée d’un brin de tendresse. Hélas, en France l’humour bête et méchant est souvent de rigueur actuellement, difficile de rire intelligent depuis la disparition de Desproges, de Coluche aussi, qui prenait soin de se bousculer d’abord avant de bousculer les autres, et "les inconnus", fervents pourfendeurs de blairaux sont portés disparus depuis quelques années hélas ; exception au climat de sinistrose humoristique ambiante avec la série "en famille", plutôt réussie : bousculades entre les Le Kervelec sur fond de tendresse assurée à l’instar des British et de nos feux ou disparus humoristes français. Sinon la lourdeur... Dernier exemple avec, sur la 6 tout à l'heure, une journaliste qui fait sa rentrée en passant dans son journal un reportage se voulant hilarant, à propos de personnes bien évidemment du nord et quelque peu en difficulté, le must pour émoustiller le beauf ; on y voit donc deux "chtis" qui iraient supporter, en mobylette, en dépit d’un surpoids assez conséquent, une équipe de foot à St-Etienne, laissant Lens sur le carreau du coup. Humour bidasse qui laisse, je ne sais pourquoi, augurer une volonté de faire réapparaître le plus rapidement possible Sarkozy en politique. Une fois ce reportage consternant terminé surgit sur le petit écran la tête de la journaliste affublée d'un rictus de rire insupportable. Un brin choqués face à une telle vision nous avons éteint la télé illico ; il y a des choses intéressantes à faire en dehors de la téloche : la sieste, l'amour, une promenade, plein de choses à faire ...
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Botanique : texte de Jiri Felix et Jan Triska
J'ai acheté à Toulouse, place Esquirol, deux livres qui me sont toujours précieux (achat vieux d'environ trente ans). Ils étaient quasiment bradés, alors qu'ils contiennent des trésors d'illustrations, elles sont de Vlastimil Choc, Eduard Demartini, Kvetoslav Javorek, Kveta Schmidtova, Frantisek Severa et Otto Usak, (je n'ai pas pu mettre les divers accents parce qu'ils n'existent pas sur mon clavier), illustrations que je scannerai à l'occasion pour ce blog, les auteurs des textes qui les accompagnent (et inversement) sont de Jiri Felix et Jan Triska. Dans mon post du 30 Août, en photo deux, un Frêne dit élevé par certains botanistes. Je vous mets ici les textes de Jiri et/ou Jan à propos de cet arbre :
"Frêne élévé
Fraxinus Excelsior
Le frêne est un arbre de première grandeur à branches gris-vert qui portent des bourgeons caractéristiques, largement pyramidaux, noirs et tomenteux. Les feuilles pétiolées sont opposées et se composent de 4 à 7 paires de folioles sessiles, ovoïdes-lancéolées, aiguës au sommet, finement dentées au bord. Les feuilles n'apparaissent qu'après la floraison.
Les fleurs sont petites, nues, soit hermaphrodites, soit seulement mâles ou femelles. Elles se reconnaissent entre autres par leur étamines brun-rouge. Ces fleurs sont groupées en panicules d'abord dressées, puis retombantes et sont pollinisées par le vent.
Les fruits sont des samares brunes et longues, groupées en riches bouquets retombants.
Le frêne fleurit d'avril à mai et vient dans les forêts humides, dans les bocages, mais aussi dans des stations arides et caillouteuses. Il semble qu'il y en ait deux races différentes et adaptées à ces deux habitats contradictoires.
On le trouve dans toute l'Europe où il entre en composition des forêts feuillues, mais ne forme jamais de peuplement purs. Il s'étend jusqu'en Crimée et dans le Caucase. C'est une espèce très variable qui présente toute une série de formes.
Le bois de frêne est dur, souple, d'aspect soyeux quand il est bien raboté. On l'utilise en ébénisterie, pour la fabrication des skis, la parqueterie, les manches d'outils. Quand il a crû sur un terrain tès sec, son bois peut être si dur qu'il devient presque impossible à travailler.
Les feuilles ont des propriétés médicinales ; elles contiennent du sucre, du mannitol, des essences aromatiques, etc. et elles ont des effets laxatifs et diurétiques [...]
la richesse chimique des feuilles explique aussi qu'on trouve souvent des morilles sous les frênes, car ces champignons aiment les terrains pleins de sucres et d'amidon qu'ils trouvent dans le terreau formé par les débris divers de cet arbre."
Wikipédia est une merveille aussi, voici ce que vous y trouverez à propos du frêne :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fr%C3%AAne_%C3%A9lev%C3%A9
Forme foliaire : http://fr.wikipedia.org/wiki/Forme_foliaire
Le dictionnaire visuel : http://www.ikonet.com/fr/ledictionnairevisuel/regne-veget...
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