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21/09/2013

et finalement, la botaniste

Le temps se tirant sans tyrannie mais désormais à toute vitesse, fini le gaspillage, à l’occasion de la moindre sortie je l’utilise à regarder ce qui pousse autour ; à défaut de pouvoir mieux observer insectes et oiseaux trop mobiles ou trop petits pour être observés par un simple passant, les plantes elles s’offrent gentiment à la vue. Ainsi, hier, en allant aux courses j’ai de nouveau cassé (délicatement) une branchette d’une plante aux petites fleurs blanches éblouissantes et minuscules rassemblés en chatons ( à vérifier si le terme chaton est approprié en botanique). Je passe en bicyclette devant la maison d’un habitant du quartier, qui se trouve dans son jardin. L’homme, infirme depuis quelques temps, dont les deux jambes ont été coupées à mi-cuisses repose sur son fauteuil roulant et à l’air de s’ennuyer un peu, moi j’ai dans la sacoche mon spécimen de plantes. Une occasion de lui parler, me dis-je en continuant de rouler. Je tourne à gauche, m’arrête, fais demi-tour, le voisin sent que je vais peut-être lui dire quelque chose et n’apprécie pas ce qu’il pense relever de la curiosité malsaine à son encontre, il tente d’activer les roues de son fauteuil le plus rapidement possible, mais je suis déjà là et je l’aborde gentiment,

— Bonjour monsieur, si je peux me permettre, je fais un herbier en ce moment et je voudrais savoir si par hasard vous ne connaitriez pas le nom de cette plante… elle pousse un peu partout dans le coin… personne ne sait c’que c’est on dirait.

— ah oui y‘en a par là-bas aussi, dit-il en étendant le bras en direction de la rivière. On ne fait pas un herbier avec des plantes comme ça.

— je fais un herbier de plantes sauvages.

— y’en a là-bas aussi mais je n’sais pas c’que c’est.

Échange de petits sourires spontanés, « merci quand même monsieur, au revoir. »

Une fois rentrée me revoilà à consulter les quelques bouquins que j’ai sur les plantes, en vain. J’ai donc recours à ma botaniste qui sait tout, je lui envoie un mail avec en pièce jointe la photo de l’inconnue. Voici les liens qu’elle m’a envoyés à son sujet :

Pour ma dose quotidienne de poésie, celui-ci : http://isaisons.free.fr/reynoutria%20japonica.htm

 

et le lien de ce site où, sans prendre de pincettes, on l'y voit sous un angle différent, est-elle si féroce qu'elle n'en a pas l'air ? Le site donc :

http://www.nord-nature.org/fiches/fiche_s6.htm

 

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20/09/2013

La statuette

L’attitude du veilleur que représente ma statuette du bouddha évoque pour moi ce qui ne se laisse pas impacter par la brutalité des choses, des événements,  elle me fait penser à  la vie après en  être passé par la mort des illusions ; la quasi immobilité du monde végétal s’accorde avec celle du rêveur en train de filtrer des sentiments ou d’appréhender la réalité sous un autre angle. Au début j’avais placé l’objet à l’intérieur de la maison afin d’avoir plus souvent l’occasion d’intérioriser cette respiration profonde du rêveur-veilleur comme je l’entends, un retour sur soi au fond, ce soi que trop d'émotions enfouissent, dehors la statuette ne risque plus de se fracasser  sur le carrelage.   

 

06:42 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

19/09/2013

Photos prises ces derniers jours

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L'innocent aux mains pleines.

 

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Il y a des serpents à trois têtes dans la mythologie, il s'agit ici d'un vrai marronnier multi-troncs.

 

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Petites maisons mitoyennes au bord des rues, toutes droites quoique certaines ont l'air un peu disloquées par des tremblements de terre qui n'auraient visé qu'elles.... le destin ne manque parfois pas de romantisme en frappant.

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j'ai pris cette photo à la gare d'eau. Si je ne m'abuse cet arbre à tronc unique à hauteur d'une trentaine de centimètres qui se démultiplie ensuite à mesure qu'il pousse est un érable à "tronc exceptionnel". C'est la période où l'érable concocte les samares, ces graines à hélices qui les font s'envoler tels de minuscules hélicoptères, le spectacle est pour bientôt. Le cinéma de dame Nature, c'est quelque chose !

 

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Voyez-vous ce qu'il fait celui-là, un grand lustre dirait-on, en fait une profusion de baies pour les oiseaux qui ont bien besoin de faire des réserves d'énergie.

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Une grande soif de ciel.

 

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Joli tamis.

 

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les pêcheurs ici ont des parapluies gigantesques. 

 

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 Salut, le temps !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

08:43 Publié dans Photo | Lien permanent | Commentaires (0)