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04/03/2012

Chacun chez soi ?

Les grands chevaux noirs. Il s’agissait de leur faire faire la course, autant qu’il me semble, à partir de ces bribes de rêve qui me reviennent. On me pressait d’organiser la course, un vrai harcèlement. Y avait-il un problème de dopage ? Je n’en sais rien, toujours est-il que c’était pour moi inconcevable de faire concourir ces animaux. J’ai fini par m’égosiller pour exprimer mon refus catégorique «  Pas question !" et puisqu'il en était ainsi j'ai décidé de m'en aller. Regards désapprobateurs des solliciteurs,  considération en berne sur fond de jugement négatif mais qu’importe, j 'allais rentrer chez moi. La route se profile, longue et solitaire. Avant le départ, arrive une de mes sœurs à qui je propose un bout de route ensemble. Mais non, elle ne peut pas, elle doit voir une amie là-bas, dans une région lointaine où dit-elle, elle est très heureuse. Je nous vois discuter ensemble dans une cabine de bateau, bateau où arrivent bientôt une équipe de cuisiniers chargés de restaurer les futurs spectateurs de la course qu‘on organisera sans moi. Nous passons de ce bateau au café d’une petite ville pas loin de la maison à la vitesse éclair. Après avoir ré-invité ma sœur à venir chez moi quand bon lui semblera je me mets en route. Dernière image du rêve : deux navires de guerre à grandes voiles tournent lentement sur eux-mêmes, s’imbriquent l’un dans l’autre et se renversent, se vidant par là-même de leurs passagers. Je sais qu’il s’agit des organisateurs de la course et de leur personnel ; leur chute me meurtrit et me donne le vertige, impossible d’aider quiconque de là où je suis, entourée de dauphins hurlant. Les chevaux noirs auraient  bluffé Darwin par leur capacité d’adaptation, paniqués à l’idée d’une fin imminente, ils sont non seulement passés du noir au blanc, ce qui est relativement insignifiant, mais surtout ils ont changé de forme,  sont devenus ces poissons volants, gloussant comme des mouettes avant le grand plongeon. 

 

02/03/2012

Lu dans le n°1 de Là-Bas

Dans cette revue qui vient de paraître, j'ai lu ce petit article intitulé Et la lumière fut :

"À Manille, capitale des Philipines, les maisons des bidonvilles sont si proches les unes des autres qu’elles n’ont pas de fenêtres et sont plongées dans une pénombre permanente. Ou plutôt devrait-on en parler au passé ! Les responsables de la lumière qui illumine désormais la vie des habitants ? Des bouteilles en plastique remplies d’eau filtrée et d’un peu d’eau de javel (pour empêcher le développement de germes qui troubleraient l’eau). Fixées à travers le toit en tôle des cabanettes, elles trouvent une deuxième vie et se transforment en véritables ampoules solaires ! C’est Illiac Diaz, étudiant au MIT, qui est à l’origine de l’idée de génie. Pour financer son projet judicieusement appelé Un litre de lumière, il a créé My Shelter Foundation, et fait circuler sur le net une vidéo qui explique le principe…  la vidéo a déjà été regardée par plus d’1,5 million de personnes sur You Tube….

Plus de 25 000 bouteilles ont déjà été installées dans les bidonvilles de la périphérie de Manille, et quelque 100 000 autres sont allées occuper Cebu, la deuxième ville du pays, en décembre. L’initiative a déjà essaimé en Inde, en Afrique du Sud, au Viet-nam, au Népal, au Mexique, en Colombie et jusque sur l’île de Vanuatu, dans le Pacifique…"

La revue parle de la situation à Haïti, notamment Port-au-Prince, et de nombreux pays d'Afrique. Concernant les "litres de lumière", cliquez sur le lien pour visionner la vidéo : http://creativity-online.com/work/my-shelter-foundation-i...

 

19:40 Publié dans Lecture, Note | Lien permanent | Commentaires (0)

Réflexion matinale

 Dodo la Saumure a dit en substance que l’exploitation des femmes en usine et celle des salons de massages particuliers sont similaires, sous-entendu : le travail est plus pénible encore pour les ouvrières que pour les autres dames. La nécessité de mettre fin à cette forme d'assistanat qu'est l'exploitation ne devrait-elle pas faire partie des préoccupations politiques prioritaires ? Un revenu minimum pour femmes et hommes dans la panade, servant à couvrir les besoins les plus fondamentaux de nourriture et de logement devrait donc être mis en place. Ces ex- exploité(e)s trouveraient enfin le temps de respirer et pourraient à la longue se dégoter des boulots intéressants, dans le domaine de l’écologie, par exemple. Ou des formations en vue de travailler à mi-temps ou temps plein, au choix, auprès de patients hospitalisés, étant donné le manque constant de personnel dans des établissements où sévissent même parfois des docteurs Raoust d'après ce que m'ont dit des téléphages. En ce qui concerne les messieurs en manque de sensations fortes, je ferai preuve d’humanité. Si j’étais responsable politique, serait remis pour eux au goût du jour, poupées gonflables ainsi que  sex-toys à la pointe de la technologie, vibro-masseurs, robots tactiles, et autres inventions écologiquement recyclables. Concernant les poupées, en raison des impératifs minceurs d’aujourd’hui, elles seraient modernes et donc faiblement gonflables, les anciens ballons de baudruche n’étaient déjà pas vraiment recommandés autrefois aux consommateurs trop maigres, en raison de cas de lévitations involontaires qui avaient été signalés régulièrement dans les annales de différents commissariats. Sans compter la matière économisée pour la fabrication... "res ipsa loquitur".

09:20 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)