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06/03/2012

Mollesse ou déréalisation ?

« Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil », din l’picard d’ichi : « Tout l’mond’ y’é biau, tout l’mond’ yé gintil. »… ché gins y n’sont pon si mauvais qu’cha in général, mais à forch y peutent te(ou : y peuvt te ou : y peut' prononcé comme y pètent sans l'accent grave, c'est-à-dire qu'on entend le "t". ) perd‘ lu moral. Personnelmin, jeun’ cro pu al révoluchion din nou pays, ché gins y sont trop ramollis à’s’t’heure, è’j diro mêm’ qu’on est comme estourbis à forch, on‘n‘réalis’ pu vraimin.

À propos de mollesse, un extrait de ce que j’ai lu vers deux heures du matin dans Télérama :

« … votée il y a quelques semaines, la loi Carayon sanctionne la violation du secret des affaires, c’est-à-dire la divulgation d’"informations économiques" que les entreprises veulent garder secrètes… sans que l’opinion publique ni la corporation des journalistes s’en émeuvent vraiment »

Extrait de l’article d’Emmanuelle Anizon et Richard Sénéjoux sur le journalisme d’investigation.   

 

03:40 Publié dans Lecture, Note | Lien permanent | Commentaires (0)

05/03/2012

Ce n'est pas normal

Réveillée à deux heures du matin, j’ai pu lire en toute tranquillité un article de Télérama sur Tim Burton. Hier matin j’étais à l’écoute de Morgiève qui, pour parler de son envie de faire de la poésie dit qu’il veut "faire beau"  et ce soir "j’écoute" Tim Burton qui aime les monstres. Il a grandi dans une banlieue Burbank où tout était uniforme et vit maintenant à Londres : "Je vis à Londres, dans une société multiculturelle où il y a du mouvement, des tensions, et ça ne fait que souligner la morne uniformité du monde où j’ai grandi. À Burbank, tout le monde était blanc et se conformait à la norme. C’était un milieu très puritain. Et si vous étiez athée, mieux valait le garder pour vous. Toute singularité, comme le simple fait de ne pas aimer le sport, était très mal vue. J’étais considéré comme un enfant bizarre, presque anormal, ça me rendait triste et solitaire. J’en ai gardé un dégoût viscéral de la norme et des étiquettes." Vu sous cet éclairage les monstres deviennent presque beaux. La norme et le beau vont-ils  de pair dans l'esprit des gens, en général ? Le hors norme est-il forcément laid ? Les monstres de Tim Burton ne sont pas vraiment top physiquement mais pas désagréables à regarder non plus, surtout pour Tim Burton qui, déjà bébé les contemplait les yeux dans les yeux, sans peur, alors que les normaux le mettaient mal à l’aise. Pour Tim l’univers des monstres  génère de la poésie, c'est ce qui compte. Morgiève et Tim Burton semblent assez différents dans leur façon de l'appréhender, chez l'un la beauté qui émane des êtres cotoyés doit être plus immédiate pour susciter la création poétique. Les femmes en talons aiguilles et leurs caniches de Richard Morgiève, c'est ultra normal dans le contexte, mais on ne peut pas toujours être original non plus. Et maintenant je m'en vais lire l'article sur la Hongrie. 

 

04:55 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

04/03/2012

Petites notes pas perso

À propos de Richard Morgiève.

Je l’ai écouté ce matin sur France Inter, en lavant la maison. Il aime la propreté disait-il justement, que ça soit propre dessous et dessus. Il a un langage cru et poétique, pas prétentieux, il ne se sent pas intellectuel mais a l’ambition de « faire beau », d’être poète. Il aime l’excès "c’est assez quand c’est trop." Aime un monde sexué : de vrais mecs, et « sans les femmes à talons hauts qui promènent leur caniche, que deviendraient les hommes ? » Un peu déroutant ? ça doit être dû à l‘« habitus » selon Bourdieu, s’il avait été un Japonais dans les années 30, il aurait sûrement fantasmé sur les petits pieds en babouches des femmes japonaises. Rien à voir avec Brassens et les  sabots crottés. Mais plus intéressant, pour cet écrivain c’est quoi « faire sa pute » ? Eh bien, c’est mentir, embobiner et donc trahir dit-il en substance. Ensuite, en fin d’émission, il a improvisé un poème où il parlait de son chat Bijou et de son chien dont j‘ai oublié le nom, du temps où il ne se sentait pas un être, mais une existence chaude grâce à la présence de ces animaux. C’était inspiré, poétique. J’ai donc particulièrement aimé la fin de cette émission. Authentique Morgiève. À lire un de ces jours. 

 

11:50 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)