04/03/2012
Petites notes pas perso
À propos de Richard Morgiève.
Je l’ai écouté ce matin sur France Inter, en lavant la maison. Il aime la propreté disait-il justement, que ça soit propre dessous et dessus. Il a un langage cru et poétique, pas prétentieux, il ne se sent pas intellectuel mais a l’ambition de « faire beau », d’être poète. Il aime l’excès "c’est assez quand c’est trop." Aime un monde sexué : de vrais mecs, et « sans les femmes à talons hauts qui promènent leur caniche, que deviendraient les hommes ? » Un peu déroutant ? ça doit être dû à l‘« habitus » selon Bourdieu, s’il avait été un Japonais dans les années 30, il aurait sûrement fantasmé sur les petits pieds en babouches des femmes japonaises. Rien à voir avec Brassens et les sabots crottés. Mais plus intéressant, pour cet écrivain c’est quoi « faire sa pute » ? Eh bien, c’est mentir, embobiner et donc trahir dit-il en substance. Ensuite, en fin d’émission, il a improvisé un poème où il parlait de son chat Bijou et de son chien dont j‘ai oublié le nom, du temps où il ne se sentait pas un être, mais une existence chaude grâce à la présence de ces animaux. C’était inspiré, poétique. J’ai donc particulièrement aimé la fin de cette émission. Authentique Morgiève. À lire un de ces jours.
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