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04/03/2012

Chacun chez soi ?

Les grands chevaux noirs. Il s’agissait de leur faire faire la course, autant qu’il me semble, à partir de ces bribes de rêve qui me reviennent. On me pressait d’organiser la course, un vrai harcèlement. Y avait-il un problème de dopage ? Je n’en sais rien, toujours est-il que c’était pour moi inconcevable de faire concourir ces animaux. J’ai fini par m’égosiller pour exprimer mon refus catégorique «  Pas question !" et puisqu'il en était ainsi j'ai décidé de m'en aller. Regards désapprobateurs des solliciteurs,  considération en berne sur fond de jugement négatif mais qu’importe, j 'allais rentrer chez moi. La route se profile, longue et solitaire. Avant le départ, arrive une de mes sœurs à qui je propose un bout de route ensemble. Mais non, elle ne peut pas, elle doit voir une amie là-bas, dans une région lointaine où dit-elle, elle est très heureuse. Je nous vois discuter ensemble dans une cabine de bateau, bateau où arrivent bientôt une équipe de cuisiniers chargés de restaurer les futurs spectateurs de la course qu‘on organisera sans moi. Nous passons de ce bateau au café d’une petite ville pas loin de la maison à la vitesse éclair. Après avoir ré-invité ma sœur à venir chez moi quand bon lui semblera je me mets en route. Dernière image du rêve : deux navires de guerre à grandes voiles tournent lentement sur eux-mêmes, s’imbriquent l’un dans l’autre et se renversent, se vidant par là-même de leurs passagers. Je sais qu’il s’agit des organisateurs de la course et de leur personnel ; leur chute me meurtrit et me donne le vertige, impossible d’aider quiconque de là où je suis, entourée de dauphins hurlant. Les chevaux noirs auraient  bluffé Darwin par leur capacité d’adaptation, paniqués à l’idée d’une fin imminente, ils sont non seulement passés du noir au blanc, ce qui est relativement insignifiant, mais surtout ils ont changé de forme,  sont devenus ces poissons volants, gloussant comme des mouettes avant le grand plongeon. 

 

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