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15/02/2012

Les loups de la finance

La Hongrie en a vu de toutes les couleurs, terreur rouge, terreur blanche, politique tourmentée. « Pas maîtres de leur destin » dit une Hongroise interviewée par des reporters de France Inter. Rien ne peut justifier la misère. Quand les loups de la finance arrêteront-ils les dégâts ? Wikipédia :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Royaume_de_Hongrie_(1920-1946)

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La première crise de l'énergie racontée par Hubert Reeves

"Au début, les fonctions de nutrition et de reproduction (par autocatalyse) sont bien rudimentaires. Elles ne se produisent pas nécessairement au sein des mêmes molécules. Elles se développent, ici et là, avec plus ou moins de succès, en utilisant les vastes réserves d’énergie qui se sont accumulées dans l’océan. Au cours des millénaires, l’organisation s’y poursuit sans relâche. En observateurs extra-terrestres, nous pourrions en marquer les étapes. En l’an X est apparue la première molécule capable de ceci ; en l’an Y, un système de plus de mille atomes a été observé pour la première fois, etc. Avec la multiplication des systèmes consommateurs, les réserves d’énergies océaniques sont bientôt largement entamées. Si grand est l’appétit qu’on en est à se disputer les derniers alcools fossiles. Cette crise pourrait se terminer par une famine généralisée, et par la destruction des molécules complexes si laborieusement constituées. Le progrès de l’organisation est alors sérieusement menacé.

Le Soleil brille toujours certes, mais face à la crise, son énergie ne sert à rien, jusqu’à ce qu’apparaisse une molécule spéciale, rudimentaire ancêtre de la chlorophylle. Par un mécanisme préfigurant la photosynthèse, elle sait capter et emmagasiner l’énergie des photons solaires. C’est le salut pour tous les systèmes affamés, qui trouvent le moyen de se fédérer avec cette précieuse partenaire. La première crise de l’énergie se résout par le développement de l’énergie solaire, qui, depuis ce jour, anime toutes les formes de vie végétales et animales."

P. 153-154  Patience dans l’azur Hubert Reeves Édition du Seuil

La science quand elle prend les aspects d'un conte. La solution est trouvée via une nouvelle molécule arrivée à point nommé, comme par magie. une alliée indispensable.  

 

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14/02/2012

Respiration

Plus de télé, moins d’ordi, environ une demi-heure par jour seulement, et pas mal de radio, jusqu’ici ce régime me convenait bien. Sauf qu’il va falloir un peu diminuer également le temps d’écoute radio. Resteront les bons vieux livres et quelques émissions radiophoniques auxquelles je resterai fidèle.

Ce matin, pas du tout sur mes gardes,  j’ai entendu à la radio une énormité qui m’a flanqué immédiatement le blues. Il s’agissait des mamans d’enfants décrétés "autiste" par des scientifiques ignorants du poids de malédiction des mots, lesquelles se faisaient, à mon sens, indirectement insulter. Bref, j’entends en substance qu’au niveau de ces enfants ainsi étiquetés (semble-t-il à vie, ils ont le "choix" entre être appelés psychotique, ce qui a des connotations moins définitives mais n’est guère plus léger à porter ou autiste), la thérapie psychanalytique consiste à leur faire comprendre que "l’autre" n’est pas un danger. Sous entendu évident : le premier "autre" à qui ils ont eu à faire, la maman, en était un. Moralité : il faudrait décloisonner, mettre les psychiatres en relation avec différents sociologues eux-mêmes en relation réelle avec les univers variés dans lequel se meuvent les parents afin que tous prennent conscience des cadres et mode de vie divergents d’une famille à l’autre, des difficultés sociales ou autres auxquelles les parents ou autres nounous sont confrontés, la maman serait ainsi protégée du poids d’une éventuelle croix à porter seule et peut-être même, ne lui volerait-on pas son enfant de si ignoble façon, mieux encore, peut-être qu’on l’aiderait à aider son enfant. On peut rêver. Respirons amis lecteurs.    

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