14/02/2012
Respiration
Plus de télé, moins d’ordi, environ une demi-heure par jour seulement, et pas mal de radio, jusqu’ici ce régime me convenait bien. Sauf qu’il va falloir un peu diminuer également le temps d’écoute radio. Resteront les bons vieux livres et quelques émissions radiophoniques auxquelles je resterai fidèle.
Ce matin, pas du tout sur mes gardes, j’ai entendu à la radio une énormité qui m’a flanqué immédiatement le blues. Il s’agissait des mamans d’enfants décrétés "autiste" par des scientifiques ignorants du poids de malédiction des mots, lesquelles se faisaient, à mon sens, indirectement insulter. Bref, j’entends en substance qu’au niveau de ces enfants ainsi étiquetés (semble-t-il à vie, ils ont le "choix" entre être appelés psychotique, ce qui a des connotations moins définitives mais n’est guère plus léger à porter ou autiste), la thérapie psychanalytique consiste à leur faire comprendre que "l’autre" n’est pas un danger. Sous entendu évident : le premier "autre" à qui ils ont eu à faire, la maman, en était un. Moralité : il faudrait décloisonner, mettre les psychiatres en relation avec différents sociologues eux-mêmes en relation réelle avec les univers variés dans lequel se meuvent les parents afin que tous prennent conscience des cadres et mode de vie divergents d’une famille à l’autre, des difficultés sociales ou autres auxquelles les parents ou autres nounous sont confrontés, la maman serait ainsi protégée du poids d’une éventuelle croix à porter seule et peut-être même, ne lui volerait-on pas son enfant de si ignoble façon, mieux encore, peut-être qu’on l’aiderait à aider son enfant. On peut rêver. Respirons amis lecteurs.
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