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03/12/2011

Ce n'est pas une question de choix

Je n’ai regardé hier soir que le début du téléfilm où il était question de l’enlèvement de trois personnes quelque part en Afrique, non pas par insensibilité, il y a simplement un moment où la politique comme elle est envisagée, dans toute sa sinistrose, me fait décrocher même sur le plan physiologique. Une sorte d’abattement, de fatigue physique amplifiée, plus intense que celle que j’éprouve le soir à cette heure-là, m’a obligée à battre en retraite. Je me souviens que l’actrice blonde qui jouait le rôle de l’amie de la fille kidnappée m’est revenue en rêve, son sort ne s’y était pas amélioré, je la voyais vêtue d’une longue robe blanche, debout sur une balançoire et hissée très haut, comme au sommet d’un mât, d’où elle s’est jetée dans le vide le plus sidéral d’une étrange nuit. Voilà comment, l'âge n'aidant pas peut-être,  on se retrouve privé du choix de s’intéresser ou pas à la politique.

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02/12/2011

Les phrases du jour

Certains préfèrent parler de patois, d'autres d'idiome ou langage vernaculaire, quoi qu'il en soit, les gens ont raison je trouve de s'exprimer dans leur langage naturel, quitte à en changer s'ils le désirent en s'adressant à leurs propres enfants ou en présence de personnes qui pourraient ne pas très bien les comprendre ou les juger sévèrement, voire les diagnostiquer. Soit dit en passant, le langage des signes doit être lui aussi enrichissant pour ceux ont l'occasion de l'apprendre. Pour l'heure voici deux phrases du parler d'ici :

A/I n’arrivo pu as rassaquer d’ech’ fauteul'.

I z’étètent fin contints del vir’.

Traduc :

Elle/Il ne parvenait plus à se relever.(ou à quitter le fauteuil)

Ils étaient bien (ou très) contents de le voir.

Et enfin, le Larousse du jour avec cette phrase quelque peu austère : You resorted to lying to your wife.

Vous en êtes venu à mentir à votre femme.

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01/12/2011

L'ami

La perte d’un ami est d'autant plus douloureuse qu'on en comprend pas la raison. Hier je me promenais du côté de la place illuminée en grande pompe, à la recherche d’un absent. Et puis ce matin les larmes me sont venues, quelqu’un, une grande personne décédée depuis longtemps m’occupait l’esprit, comme si elle avait éprouvé le besoin de me faire part de sa présence. Ces larmes sont apaisantes. Les chrétiens adultes pleurent peut-être ainsi à Noël.

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