03/12/2011
Ce n'est pas une question de choix
Je n’ai regardé hier soir que le début du téléfilm où il était question de l’enlèvement de trois personnes quelque part en Afrique, non pas par insensibilité, il y a simplement un moment où la politique comme elle est envisagée, dans toute sa sinistrose, me fait décrocher même sur le plan physiologique. Une sorte d’abattement, de fatigue physique amplifiée, plus intense que celle que j’éprouve le soir à cette heure-là, m’a obligée à battre en retraite. Je me souviens que l’actrice blonde qui jouait le rôle de l’amie de la fille kidnappée m’est revenue en rêve, son sort ne s’y était pas amélioré, je la voyais vêtue d’une longue robe blanche, debout sur une balançoire et hissée très haut, comme au sommet d’un mât, d’où elle s’est jetée dans le vide le plus sidéral d’une étrange nuit. Voilà comment, l'âge n'aidant pas peut-être, on se retrouve privé du choix de s’intéresser ou pas à la politique.
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