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03/09/2011

Le thriller d'hier

Le thriller d’hier. Une femme harcèle un couple en plein préparatifs de mariage. Elle n’y va pas avec le dos de la cuiller, menaces de mort et tutti quanti. D’injures en promesses macabres reçues sur leur portable respectif, la fiancée finit par paniquer quelque peu et lui, déçu par ce qu’il interprète comme une forme de faiblesse de la part de sa future femme, tombe sous le charme d’une autre (évidemment pas la harceleuse). La méchante est tellement "addicte" à la personne du psychiatre, l’homme qu’elle veut briser, qu’elle consacre toute son énergie à enquêter à son sujet et à le filer quasi constamment, étant au courant de ce que même les proches du couple ne savent pas. Ce qui vaut au film quelques invraisemblances. La harceleuse par exemple, récupère un préservatif usagé dans la poubelle de la nouvelle fiancée du psychiatre dans le but de fabriquer une preuve de culpabilité contre ce dernier. Cela induit qu’elle était au courant du fait que sa nouvelle partenaire n’avait pas d’autre moyen de contraception. Elle commet ce vol en plein jour, violant assez bruyamment le domicile, la poubelle renversée réveille sa victime, bref, elle ne fait pas dans la dentelle. Le bourreau par conséquent paraît bien pitoyable pour un mauvais diable et c’est peut-être là que le film, assez manichéen, a raté son effet. La harceleuse y fait presque figure de victime à l’insu de l’auteur du film. Méchancetés répétées de la part d’une personne qui se sentait de toute évidence mal traitée en tant que femme d'un patient de ce médecin. Elle révélait ainsi une sorte d’attirance morbide par ce qu’elle haïssait, qui incarnait à ses yeux le pouvoir.   

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02/09/2011

Hobo

Des saisonniers qui traversent l’Europe en camion caravane ainsi qu’un jeune hobo, (migratory worker, homeless vagabond), ont témoigné à l’occasion d’un reportage qui leur était consacré. Peu avant il y avait un film où un jeune homme reprenait le camion épicerie de son père tombé malade. Des vies différentes et sources de bonheur (sous cape), mais aussi, attention ! l’intolérance guette. Ces bohémiens heureux dont on envie la liberté pourraient se faire rattraper au détour d’une défaillance quelconque, souci de santé ou autre, par les tenants du système. Ce n'est pas le cas pour celui qui reprend la petite épicerie de village, où c'est la façon dont le personnage exerce son métier et non le mode de vie en soi, qui change tout.  

10:18 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

01/09/2011

Comment la petite grenouille a perdu son fiancé

« Alors ? La vie est belle ? » demanda un crapaud à la grenouille arrivée à l’instant et dont il était amoureux.

"Vaste question ! Tant que je ne tombe pas sur un mangeur de grenouilles, je la trouve belle." répondit-elle joyeusement. Tous deux se mirent à rire en complices de vieille date et esquissèrent, en guise de bras de fer aux goinfres, une petite sarabande.

Un congénère qui avait vaguement entendu la conversation se porta à leur rencontre, trouva la demoiselle jolie, se sentit des aigreurs soudaines à l’encontre de son partenaire et déclara d’un ton mielleux :

« Crapaud, j’aimerais être à ta place ! »

La danse continuait mais le cœur n’y était plus, le rival inattendu avait quelque peu altéré l’ambiance en ce qui concernait le danseur, mais la grenouille se laissant flatter, voyait la vie de plus en plus en rose ce matin-là. 

« Je n’aime pas attendre. » insista le nouvel arrivant en ricanant de façon inquiétante.

« Alors passez votre chemin. »

Celui qu’on prenait à partie avait répondu à voix presque inaudible.

« Vous ne me répondez pas ? Je ne pense pourtant pas être de trop. »

L’importun insistait si grossièrement que la grenouille émue par tant d’attention à sa personne, finit par leur proposer le pique-nique qu’elle s’était initialement réservé dans l’espoir de les mettre d’accord. Elle sortit de sa besace quelques insectes, une petite couleuvre et l’une de ses semblables, qu’elle ne prisait pas particulièrement, tout ce monde se retrouva étourdi sur l’herbe. 

« Ah bon ! S’écria le premier prétendant. Les mangeurs de grenouilles te dégoûtent et tu consommes un des tiens ! Tu te trahis toi-même ! Adieu ! »

La grenouille s’éclipsa, déchirée d'un coup.

Sans rancune à l’encontre de son ami, elle mit du temps avant de se réconcilier avec la vie.