14/08/2008
AgoraVox
« Grand bal du printemps
c’est un message d’espoir qu’adressent Prévert et Izis, ces deux flâneurs humanistes, au monde encore traumatisé par la guerre. La gerbe de photos et de poèmes ici rassemblés - enfants en guenilles, ouvriers exténués, « fous de misère », écrit Prévert, dormant sur le pavé, murs lépreux, clochards… - expriment la dureté des conditions de vie du peuple parisien en ces années de privation. Mais les beaux jours, forcément, reviennent… » Agoravox
« Le corps est un outil pour tout le monde. Du prédicateur au chirurgien, du chercheur au plombier, chacun l’utilise au gré de son besoin. Ce qui impressionne chez l’athlète de haut niveau c’est que ce n’est pas un corps offert, exposé, moyen pour fabriquer de la pensée, un bijou, une maison, ce n’est pas la voix du soprano, les doigts du pianiste, la main du tailleur de pierre. Eux aussi ont acquis par l’entraînement, la répétition, la souffrance une connaissance, une expertise, voire une quasi-perfection. L’effrayant chez les rois et reines de l’athlétisme, de la natation, de l’haltérophilie, de la gymnastique est que la culture du corps a une seule fin : le mettre en état de domination. » Agoravox
15:50 Publié dans Extrait d'article | Lien permanent | Commentaires (0)
13/08/2008
Peinture
"Ces deux sites résument les choix, les thèmes et le talent d'Edward Hopper, puisque, dans ses magnifiques tableaux, on retrouve d'une part la solitude du citadin, une solitude qui semble toujours choisie mais jamais accablante, comme en témoigne le désormais célèbre Nighthawks, qui, en 1923, fit vraiment connaître Hopper ; d'autre part la paisible harmonie de la nature que lui ont inspirée ses fréquentes visites à Cape Cod, symbole historique et littéraire des Etats-Unis, puisque c'est là que les premiers pèlerins arrivèrent sur le Mayflower, en 1620, et c'est là également, ainsi qu'à Nantucket, que Herman Melville situa le début des aventures du Captain Ahab, avant d'aller pourchasser la mythique Moby Dick. Symbole artisanal aussi, puisque Cape Cod c'est, littéralement le cap de la morue, la base de la pêche jusqu'au début du 20ème siècle." ICI
05:06 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (1)
Mahmoud
« C’est lui Mahmoud Darwich qui écrivit: «Nous souffrons d’un mal incurable qui s’appelle l’espoir. Espoir de libération et d’indépendance. Espoir d’une vie normale où nous ne serons ni héros, ni victimes. Espoir de voir nos enfants aller sans danger à l’école. Espoir pour une femme enceinte de donner naissance à un bébé vivant, dans un hôpital, et pas à un enfant mort devant un poste de contrôle militaire. Espoir que nos poètes verront la beauté de la couleur rouge dans les roses plutôt que dans le sang. Espoir que cette terre retrouvera son nom original: terre d’amour et de paix». Qui a dit que les grands créateurs mouraient ? Les poètes ne meurent jamais. Et c’est le cas de Mahmoud Darwich, car tant qu’existera la civilisation des hommes, existeront, s’entendront, se chanteront et vibreront les sonorités de sa poésie à travers les générations quia continueront de croire en la force de l’amour et de la paix. Car les rêves de Mahmoud Darwich étaient en effet d’amour et de paix. » ICI
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