14/08/2008
AgoraVox
« Grand bal du printemps
c’est un message d’espoir qu’adressent Prévert et Izis, ces deux flâneurs humanistes, au monde encore traumatisé par la guerre. La gerbe de photos et de poèmes ici rassemblés - enfants en guenilles, ouvriers exténués, « fous de misère », écrit Prévert, dormant sur le pavé, murs lépreux, clochards… - expriment la dureté des conditions de vie du peuple parisien en ces années de privation. Mais les beaux jours, forcément, reviennent… » Agoravox
« Le corps est un outil pour tout le monde. Du prédicateur au chirurgien, du chercheur au plombier, chacun l’utilise au gré de son besoin. Ce qui impressionne chez l’athlète de haut niveau c’est que ce n’est pas un corps offert, exposé, moyen pour fabriquer de la pensée, un bijou, une maison, ce n’est pas la voix du soprano, les doigts du pianiste, la main du tailleur de pierre. Eux aussi ont acquis par l’entraînement, la répétition, la souffrance une connaissance, une expertise, voire une quasi-perfection. L’effrayant chez les rois et reines de l’athlétisme, de la natation, de l’haltérophilie, de la gymnastique est que la culture du corps a une seule fin : le mettre en état de domination. » Agoravox
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