Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

25/01/2008

La lèpre

5193a6ded961df13fc6d79bdbd092a0a.jpg« En 2008 la lèpre, que l’on croit à tort éradiquée, frappera encore plusieurs centaines de milliers de personnes dans le monde. La Fondation Raoul Follereau et l’Ordre de Malte se mobilisent ce week-end partout en France, à l’occasion de la 55ème Journée mondiale des Lépreux.

Samedi 26 et dimanche 27 janvier, 30 000 quêteurs de la Fondation Raoul Follereau et 11 000 de l’Ordre de Malte vous tendront la main. Pour ne pas oublier une maladie qui existe toujours dans de nombreux pays en développement. »

Le lien

Poésie de Perros

"Si la poésie est tout ce qui se vit au plus intime, celle de Perros vise à rendre le lecteur sensible à tout ce qu’il peut y avoir de musical dans le cours de la vie ordinaire. Elle enregistre et tente de restituer ce qui constitue la pulsation de la vie : La vie elle est fragile elle tremble / Nos cœurs en battent la chanson" (p.151)

Le lien

10:05 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)

Flaubert

En partage aujourd’hui, un extrait du portrait psychologique de Madame Bovary.

« Le soir, avant la prière, on faisait dans l’étude une lecture religieuse. C’était, pendant la semaine, quelque résumé d’Histoire sainte ou les Conférences de l’abbé Frayssinous, et, le dimanche, des passages du Génie du christianisme, par récréation. Comme elle écouta, les premières fois, la lamentation sonore des mélancolies romantiques se répétant à tous les échos de la terre et de l’éternité ! Si son enfance se fût écoulée dans l’arrière-boutique d’un quartier marchand, elle se serait peut-être ouverte alors aux envahissements lyriques de la nature, qui, d’ordinaire ne nous arrivent que par la traduction des écrivains. Mais elle connaissait trop la campagne ; elle savait le bêlement des troupeaux, les laitages, les charrues. Habituée aux aspects calmes, elle se tournait au contraire vers les accidentés. Elle n’aimait la mer qu’à cause de ses tempêtes, et la verdure seulement lorsqu’elle était parsemée parmi les ruines. Il fallait qu’elle pût retirer des choses une sorte de profit personnel ; et elle rejetait comme inutile tout ce qui ne contribuait pas à la consommation immédiate de son cœur, – étant de tempérament plus sentimentale qu’artiste, cherchant des émotions et non des paysages. »

Flaubert

 

09:34 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (1)