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27/01/2008

Solidarité

"Lancé en juin 2007 par le Président George W. Bush, le projet américain de convoquer une réunion internationale sur le Proche-Orient et plus particulièrement sur le conflit israélopalestinien vient de se concrétiser avec la tenue, le 27 novembre 2007, de la conférence d’Annapolis (Maryland)1.

Bien des critiques ont déjà été formulées sur cette réunion2. Conçue sur un mot d’ordre vague, voire inexistant, ses ambitions ont été sans cesse revues à la baisse pour n’aboutir, une fois tenue, qu’à une déclaration imprécise et non contraignante de bonnes intentions. Ses trois intervenants présentés comme principaux partagent une même caractéristique : leur insigne faiblesse politique. Le président américain, en fin de second mandat, dispose d’une marge de manoeuvre extrêmement réduite dans la région en raison de la situation irakienne, de sa mise en minorité au sein du législatif et des tensions internes à sa propre administration ; le Premier ministre israélien, Ehud Olmert, en proie à un effondrement de ses soutiens et englué dans des affaires judiciaires, joue sa survie politique et celle de son parti ; le Président de l’Autorité palestinienne d’autonomie (AP) et du Comité exécutif de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), Mahmud Abbas, ne contrôle quasiment plus rien à Gaza, exerce un semblant d’autorité, de jour seulement, sur quelques villes en Cisjordanie et préside une OLP qui a perdu quasiment tout crédit en tant que « représentant unique et légitime du peuple palestinien ». Aucun de ces responsables, dans l’hypothèse – qui reste encore à démontrer au moins pour les deux premiers d’entre eux – où ils auraient la volonté de rompre avec le statu quo, n’est ainsi actuellement capable de faire entrer dans la réalité une quelconque décision politique."

Source : Jean-François Legrain

Le lien

Blanchiment

Blanchiment : la justice belge défend le secret professionnel des avocats

"La Cour constitutionnelle belge a rendu, mercredi 23 janvier, un arrêt qui, par sa portée, devrait influencer la législation des Etats membres de l'Union européenne dans le domaine de la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme.

La Cour était saisie par l'ordre des barreaux belges et le conseil des barreaux de l'Union européenne, établi à Bruxelles. Leur requête visait des dispositions légales belges qui, depuis 2004, obligent, sous peine d'amende, les avocats à informer les autorités de faits, ou de soupçons, de blanchiment d'argent. Peuvent-ils se soumettre à de telles règles sans mettre en péril leur indépendance, leur secret professionnel et leur devoir de loyauté à l'égard de leurs clients ? "Non", estimaient les plaignants, contredits par le gouvernement belge.

La Cour constitutionnelle leur a donné raison. Elle n'a annulé que des aspects secondaires de la législation en vigueur et a plutôt opté pour une réécriture en profondeur des textes. Les magistrats ont estimé que les avocats "ne peuvent être confondus avec les autorités chargées de la recherche des infractions". Pour la Cour, la règle du secret professionnel doit parfois céder, mais uniquement "pour un motif impérieux", et sa levée doit être "strictement proportionnée". Le secret est "un principe général qui participe du respect des droits fondamentaux", que l'avocat assiste un client, le défende ou lui donne un simple conseil en dehors d'une procédure judiciaire."

LE MONDE  Le lien

Jean-Pierre Stroobants

23:05 Publié dans Droit | Lien permanent | Commentaires (0)

Il semble que...

Il semble que certains philosophes institutionnels du siècle passé servent moins à stimuler la pensée qu’à "abriter" certaines idées pas très solidaires de timides quidam qui essaient de valider ou justifier leurs conceptions des choses en se référant à tel ou tel penseur très reconnu, n’osant les assumer tout seuls.

09:35 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)