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26/01/2008

Kenneth White

Commentaire pris sur le site dont vous trouverez le lien en bas de page :

""La beauté est partout" : Loveliness is everywhere. Ce sont les premiers mots d’un poème de Kenneth White que j’aimerais citer en entier :

La beauté est partout

Même

sur le sol le plus dur

le plus rebelle

la beauté est partout

au détour d’une rue

dans les yeux

sur les lèvres

d’un inconnu

dans les lieux les plus vides

où l’espoir n’a pas de place

où seule la mort

invite le cœur

la beauté est là

elle émerge

incompréhensible

inexplicable

elle surgit unique et nue -

à nous d’apprendre

à l’accueillir

en nous

Ce sentiment de la beauté exprimé dans "Le grand rivage" est véritablement à la base de la géopoétique. Dans le premier livre de Kenneth White, En toute candeur (sans doute celui qui m’est le plus cher car il y évoque les prémisses de son travail), on peut lire : "Ce n’est pas la communication entre l’homme et l’homme qui importe, mais la communication entre l’homme et le cosmos. Mettez les hommes en contact avec le cosmos, et ils seront en contact les uns avec les autres" . Or White évoque l’origine du mot grec cosmos, étroitement lié à la notion de beauté, et il appartient lui-même à toute une lignée culturelle anglo-américaine - on peut penser à Shaftesbury en Angleterre, mais aussi à Emerson, Thoreau, Whitman en Amérique - pour laquelle expérience esthétique et sensation du monde sont inséparables, et fusionnent dans l’écriture poétique."

Le lien

 

10:20 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)

Note en poésie

Qu’importe les couleurs de peau, les gabarits

Les yeux bleus, gris ou couleurs d’argile

la beauté se faufile

Sous cape derrière les rides

Courbe à peine esquissée d’un sourire

Clair des âmes dans les jeux d’ombres

Revers des rêves mendiants.

10:00 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (2)

25/01/2008

Théâtre

5535098f5394907635672a208ae62c2c.jpg« Spectacle écrit et interprété par Marie Mengès dans une mise en scène de Jacky Katu.

Assis devant la scène, quelques minutes avant l’entrée de Marie Mengès, c’est à la fois une sensation de froideur, d’enfermement et, en même temps, ce côté intimiste plus chaleureux qui s’offre à vous. On ne sait vraiment pas à quoi s’attendre…

Une chaise très "design" et très "flashy" puis deux, ou trois autres accessoires sont dispersés sur cette scène dont la matière ressemble à du plexiglas. Très surprenant ! Des vitres en plastiques sont installées autour du plateau dans lesquelles on voit se refléter sans cesse la silhouette de Marie Mengès. »

Le lien