18/01/2008
Droit
Ce procès est-il vraiment «une première historique»?
Oui, pour plusieurs raisons. D'abord, c'est la première fois que se tient en France un procès pour une catastrophe écologique de cette ampleur. Ensuite parce que Total a été condamné. Au-delà du propriétaire et du gestionnaire du bateau, le juge a aussi condamné l'affréteur et c'est très important : jusqu'à maintenant les affréteurs se dégageaient de toute responsabilité dans les naufrages. C’est la première fois en France qu'est reconnue la responsabilité d'une compagnie pétrolière dans une affaire de pollution maritime majeure.
Ensuite, parce que pour la première fois dans un procès de cette ampleur, est établi la notion de préjudice écologique « résultant de l'atteinte portée à l'environnement», ce qui donne droit à réparation d'un côté aux associations de protection de la nature, de l'autre aux collectivités locales.
La Ligue de protection des oiseaux (LPO), qui s'était mobilisée pour le nettoyage des plages et le sauvetage des oiseaux, va ainsi recevoir 800 000 euros dont 300000 au titre de l'atteinte aux oiseaux.
Le lien
16:50 Publié dans Droit | Lien permanent | Commentaires (0)
Jeu de cache-cache
L’oiseau vole
Au-dessus des corridors
Il voit des p’tites choses
Auto-mobiles
Et s’inquiète :
Où vont les hommes en cachette ?
Il préférait les voir voler
Filer à bicyclette
Les ailes arquées sur le guidon
En prise avec le vent
Quand il planait au-dessus d’eux
Ou mieux encore : marcher
C’est lui l’oiseau
Qui se cachait alors
Et jouait avec l’homme
Parmi les feuilles
Même en automne.
11:45 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (1)
Les cadences infernales
« Des cadences infernales pouvant atteindre 12 à 16 heures par jour, à raison de six journées par semaine. La révolution industrielle n’a pas fait que des heureux. Avec le développement du capitalisme et la généralisation des techniques de mesure, le principe de rationalisation du temps entre progressivement dans les moeurs. Avec son cortège d’abus, marqué par la généralisation du contrôle du travail qui coïncide avec l’essor du mouvement ouvrier. Règlements intérieurs, discipline et contraintes s’opposent peu à peu à l’autonomie des salariés.Lesquels luttent désormais de pied ferme pour la défense de leurs droits et la mise en oeuvre de la semaine de 40 heures. »
Lien de l’article c’est ici
« Miette domine son auditoire, il le fascine, il est maître de ses effets, et son public, docile à subir l'impression, l'aime comme les foules se mettent à aimer. La mise en scène ne joue pas un grand rôle dans les exercices de Miette : une table recouverte d'un tapis traînant jusqu'à terre, afin, probablement, de cacher les dessous et les doubles fonds, quelques gobelets, des dés, des balles, des pompons, des muscades et diverses porcelaines. »
« Miette est mort en 1855 ; il n'eût pas pardonné, de son vivant, d'oublier madame Miette, qui s'associa à son sort pendant trente-cinq ans ; elle portait un immense chapeau de paille dont les bords de devant, très rabattus, lui cachaient le visage, et se livrait silencieusement au raccommodage des porcelaines, sans jamais s'étonner des lazzi de l'escamoteur, prenant toujours le même intérêt à ses exercices. Miette habitait rue Dauphine, n° 12, et recevait avec une certaine dignité tous les artistes, littérateurs et flâneurs qui, attirés par cette grande réputation, brûlaient du désir de voir l'escamoteur dans sa vie privée. »
La suite ici
Chanson de François Béranger, c'est ici
07:25 Publié dans Histoire | Lien permanent | Commentaires (0)