18/09/2019
La phrase du jour ♣♣♣ Il leur sera enlevé...
The material was part of the corrugated material which made up the roof of the old function hall.
Le matériau faisait partie de la matière ondulée qui constituait le toit de l'ancienne salle des fêtes.
J'ai lu cette phrase dans Lexilogos, devenu costaud en versification. Et qui met les textes en audio.
♣♣♣
Extrait de la méditation du jour avec les Carmes :
"Mais ces noces fêtent un étrange époux, présent pour la foi et absent pour les yeux, et le banquet rassemble ceux qui gardent faim et soif, selon la parole de Jésus à propos de ses disciples, une de ces paroles sans fond qui restent pour nous la charte du voyage :
"les gens de la noce ne vont pas jeûner alors que l'Époux est avec eux ; mais un jour viendra où l'Époux leur sera enlevé ; alors ils jeûneront"."
Lu sur Hozana ce matin dans La méditation des Carmes.
Il l'a repris auprès de lui en attendant que les hommes mûrissent. Je comprends ce "Il leur sera enlevé" de cette façon. "Il"(l'a repris), désigne Dieu, "l'" désigne le fils. Nous serions pour l'instant dans un monde en suspens, de jeûne, donc d'affliction. À nous de nous relier à Lui, qui n'est plus au même niveau que nous du point de vue de l'incarnation, et de tenir bon dans l'épreuve de sa relative absence.
À soi de faire ce geste de prière pour le rejoindre en pensée car sans lui, rien n'a de sens, tout est dérisoire. Le jeûne serait alors pour qui ne parvient pas à se mettre en état de prière. Car dès que l'on peut se recueillir, en fait, on est en paix. Comme si déjà pouvoir prier c'est être pardonné.
L'état de prière conduit à ne détester personne. Mon pêché ou erreur à moi, c'est d'être en état de détestation facilement si je ne fais pas attention : une difficulté d'aimer parce que telle ou telle chose me choque. Se retrouver dans cet état peut aller vite : il suffit d'écouter les infos et la détestation guette. "Garde-moi en amour, Dieu tout puissant...." il suffit de dire cela en le pensant de tout cœur. Le calme revient, on peut penser à son ennemi sans détestation.
09:10 | Lien permanent | Commentaires (0)
17/09/2019
Lu ce matin, cet extrait ♣♣♣ La phrase du jour
"Nous ne pouvons affronter le XXIe siècle sans œuvrer pour une prise de conscience nationale des valeurs fondatrices de notre pays, lesquelles sont en permanence combattues, érodées, stigmatisées par les cliques qui se succèdent au pouvoir depuis l’assassinat de celui qui fut l’incarnation permanente et historique de l’État : le roi de France.
Des aventuriers cousus d’or au XVIIIe siècle, des affairistes « vertueux » se présentant comme « idéalistes », des salonards prétentieux parce qu’ils avaient lu les philosophes des lumières, ont cru pouvoir mettre en lieu et place du roi, de la famille royale, une simple représentation allégorique.
Ce fut avec une violence effroyable et sanguinaire, dont le peuple français fut la victime. Ce faisant, ces émules de Pandore ouvraient les portes à la grande finance qui organisa la révolution suivante, fille naturelle de la première : « la révolution industrielle » livrant le peuple sans défense aux prédateurs dont la seule morale est dictée par le cours des marchés.
Ainsi naissait ce que Marx définissait comme : « l’exploitation de l’Homme par l’Homme », tandis que d’autres l’ont appelé la modernité."
Mon commentaire : il s'agit d'un site royaliste. Le Prince Charles, si on lui donnait de réels pouvoirs serait-il un grand écologiste au Royaume-Uni, dans diverses politiques menées contre le consumérisme par exemple ? Possible.
En tous cas : couper des têtes : non.
Brûler des gens sur des bûchers : non plus.
La révolution industrielle et son inhumanité : il a raison.
Les nobles auraient-ils agi autrement ?
Pour nous en assurer il faudrait qu'ils arrêtent la chasse à courre. Car elle est le symptôme d'une grande cruauté.
Je vois un aristocrate fiable pour ma part, sans particule, en Léon Blum.
♣♣♣
La phrase :
In the allotments, paths overgrown with nettles and docks are littered with squashed cans and chocolate wrappers between walls of rusting corrugated iron topped with barbed wire.
Dans les allotissements, les allées envahies par les orties et les quais sont jonchées de canettes écrasées et d’emballages de chocolat entre les murs de tôle ondulée rouillée surmontée de barbelés.
Commentaire : cette phrase lue dans Lexilogos, nous incite à la poésie en action. Voilà un paysage industriel à re poétiser. Cela commence par un nettoyage avec des gants protecteurs contre les piqûres d'orties.
Voilà pour mes lectures à l'écran aujourd'hui. Je dois en effet me rendre chez la dentiste. Ouille !
08:02 Publié dans Lecture, Note | Lien permanent | Commentaires (0)
16/09/2019
Aptère ♣♣♣ Constantin Brancusi ♣♣♣ Le poème
concernant les aptères :
https://fr.wiktionary.org/wiki/apt%C3%A8re
♣♣♣
Constantin Brancusi :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Constantin_Br%C3%A2ncu%C8%99i
♣♣♣
Ici, la poète parle de la sculpture d'un grand artiste roumain : Constantin Brancusi, qui était dans une forme d'abstraction, à l'inverse de Rodin, plus dans le figuratif.
Le poème est ici :
Brancusi’s Golden Bird
Mina Loy
Dessous, ma traduction du poème. Il y a sur le site un enregistrement audio du poème.
Le jouet
devient l'archétype de l'esthétique
Comme si
un patient dieu paysan
avait frotté et frotté
l'alpha et l'oméga de la forme
dans une pièce de métal
Une pure orientation
sans ailes sans plumes
— Le rythme ultime
a supprimé les extrémités
de la crête et des griffes
du noyau du vol
L'acte absolu de l'art
conforme à la sculpture du continent
- nu comme le front d'Osiris -
ce dévoilement de la gorge
une courbe incandescente
léchée par des flammes chromatiques
dans des labyrinthes de reflets
Ce gong
d'hyperesthésie polie
gronde de tout son cuivre
comme la lumière agressive
crie
sa signification
La conception
immaculée
de l'oiseau inaudible
survient
dans la splendide réticence...
Commentaire : quand elle parle de "conception immaculée", je pense qu'elle se rappelle la fraîcheur de l'artiste, non savant ou cultivé, qui crée tel un "patient dieu paysan", réticent, c'est-à-dire, sobre, à mon sens.
09:02 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)