Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

24/12/2019

La susceptibilité ♣♣♣ Je sonde une last time Coluche (le géant parfois déboussolé) ♣♣♣ La chanson du jour

Ensuite je ne parle plus de Samuel, car il ne me donne pas son autorisation pour le faire. Une dernière fois donc, juste pour lui donner un coup de pouce, en réalité .

 

On se moque rarement sur le vif de gens qui sont physiquement beaux car la beauté en impose. Sam l'est (beau) et cependant un jour quelqu'un a ri de lui parce qu'il avait un balancement perçu comme anormal par le rieur.(Nous étions à Bray-dunes, Lui, son père et moi)

 

Sam ne fait pas dans la dentelle. Le rieur se trouvait à quelque 15 m de nous, il était évident qu'il riait de Sam parce qu'il le fixait tout en riant. Sam fonce donc sur lui, lui assène un coup et revient vers nous. L'ex rieur était en fait très violent. À son tour de venir vers Sam qu'il menaçait de tuer (en paroles j'espère) mais il voulait le frapper en tout cas, à son tour. Sam, redevenu posé se contentait 'd'attendre voir' ce qui allait se passer pour son matricule.

 

Nous avons dû nous interposer entre l'ex rieur devenu très violent donc, et Sam, qui après avoir frappé le moqueur attendait je pense que nous prenions sa défense.

 

Nous avons dû nous y mettre à trois, sinon il me semble bien que le moqueur genre tête rasée et tatoué, le tuait pour de vrai, car là, Sam n'aurait pas paré les coups de l'autre.

 

Donc Sam est susceptible. Il n'aime pas qu'on se moque de lui et après, vogue la galère, à nous de le défendre.

 

♣♣♣

 

Coluche n'aimait pas les sondages et voilà que je le sonde. Mais auparavant une parenthèse. Sam (the last time également que je parle de lui ici (enfin je l'espère bien) avait trois favoris à la télé : un humoriste anglais dont j'ai perdu le nom (des années 80/90 qui se travestissait en grosse dame joufflue). Je dois dire que cet humoriste était vraiment craquant et riait tjrs à ses dépens avant tout. Donc Sam et moi on a bien ri grâce à lui ; je ne me souviens plus de la réaction de Sam lorsqu'il avait 4/5 ans devant Coluche à la télé, mais il aimait entendre parler de lui, il aimait ce qu'inspirait Coluche aux gens qui l'admiraient et prônaient en son nom l'altruisme. Sam chantait Coluche avec les amis de celui-ci.

Et enfin, il aimait regarder Daho chanter "Et je sais, le mal que l'on nous fait..." il chantait cela et aussi "Mais non les anges, ne s'arrêtent pas..", d'un autre chanteur.

 

Parenthèse terminée. Sondage Coluche dont j'ai écouté les blagues ce matin.

D'abord, on dirait un médium tellement il peut changer de voix, d'accents, avec une facilité déconcertante.

 

Le personnage qu'aime jouer Coluche notamment dans "Le syndicat", c'est en fait le crétin qui de par sa stupidité même, met le doigt sur ce qui dysfonctionne. Il met les gens  en miroir face à leur propre bêtise ou crédulité.

 

Parfois, Coluche  ne résiste pas à un bon mot, et il a tort de mon point de vue.

Par exemple quand il dit "À Strasbourg on a dit les Simone sont de retour."

 

Simone pour cigognes. Inconsciemment Coluche était peut-être anti avortement. Mais en tout cas ce jeu de mot est contre productif. D'autant que c'est Giscard d'Estaing qui était dans l'ombre de madame Veil pour mettre en place l'IVG.

 

Je ne le suis pas non plus quand il parle des homosexuels. Le personnage qu'il joue : "le crétin" donc, malheureusement emporte Coluche à ce moment ou autrement dit, le bouffe. On pourrait presque prendre Coluche pour un homophobe alors qu'il ne l'est pas du tout : il blague vraiment. Mais là, c'est lourd.

 

Pour les handicapés mentaux, les "gens pas finis", je pige son message. Coluche retourne contre les handiphobes (souvent les politiques français le sont énormément) leurs insultes à l'encontre des personnes souffrant de troubles neurologiques.   En fait sa démarche est celle-ci : "Toi qui te moques de lui ou d'elle, "l'handicapé mental", selon moi "le crétin de service", c'est encore plus toi." Voilà la démarche de Coluche concernant  le handicap mental comme on dit.

C'est extrêmement courageux mais aussi dangereux....

 

♣♣♣

 

À l'écoute de la chanson. Ici la chanson montre à travers le clip que la peine de mort n'est pas derrière nous (même en France ?), car on voit à la fin du clip une exécution en cellule :

 

https://youtu.be/r2Y2D-4cAdk

 

 

 

13:14 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

23/12/2019

La condition de la femme ♣♣♣ La pause 2

 Il faut que je lise le livre de Thierry Declercq, sorti récemment, pour être briffée sur la condition des femmes qui se retrouvent dans le milieu de la prostitution (après avoir été bernées par des hommes très inconscients pour employer un euphémisme).

 

J'ai visionné à l'instant quelques images du film "à nous les petites anglaises", où deux adolescents bellâtres font leur éducation sexuelle à grands coups de réflexion pour adouber ou pas telle ou telle, commentant immanquablement le ressenti visuel sur le physique des jeunes femmes. Mais dans ce film, on n'entend pas les commentaires des jeunes filles au niveau de leurs appréciations sur le physique des garçons. Je les imagine plus subtiles, comme dans la réalité. Les jeunes hommes anglais de l'époque étaient-ils aussi soudards que les ados français montrés dans le film ? Car eux (les anglais) ont été briffés hyper tôt sur la condition de la femme grâce aux suffragettes dont certaines sont mortes pour ce combat.

 

Hormis le milieu de la prostitution où les femmes sont encore vues comme des marchandises consommables ou pas, je pense que de grands progès sont faits en France par rapport au regard sur les jeunes femmes.  Où l'on comprend en visionnant ce film, soit dit en passant, le choix du port du voile en tant que libération, rapport aux chasseurs de femmes (pour les mettre notamment parfois sur le trottoir, au final) et même aussi, rapport aux "évaluations physiques" style soudard comme dans ce malheureux film.

 

Une réplique du film "à nous etc.", entre les deux barbares ados français débarqués en Angleterre :

 

— Ouais, elle est bien. Tu m'en gardes un morceau...

 

Je n'ai pas subi ce genre de choses adolescente mais je ne sais pas pourquoi, quand, enceinte, j'ai appris que ce serait un garçon, j'étais contente rapport à la condition des hommes, plus facile que celle des femmes.  Un sentiment de solidarité pour les "mal évaluées" sans doute. Nous sommes toutes des négresses vertes potentielles nous les femmes.

 

 Commentaire sur cette chanson : on sent un souffle de liberté ! Très belles voix, touchantes.

 

Après, j'ai moins aimé, du même chanteur, celle où il chante à partir d'un décor hyper luxueux, car j'ai des goûts simples, voire champêtres. Mais il est élégant avec sa demoiselle. Ici 

https://youtu.be/GCpvmHi1gxU

 

♣♣♣

 

Pause 2 ce jour.

Faire le ménage n'est pas forcément flippant. Mais depuis deux jours, je rame. Une baisse d'énergie, puis, après avoir vu Sam, une lente remontée de l'énergie.

 

En faisant le ménage je m'apaise encore, mais que je suis lente, alors que dans ma tête, c'est encore un peu la brume, un chouïa.

 

La pause-blog permet de poser la pensée et non la pêche, avant de repartir pour une autre activité. Me vient une association d'idée : et si le cabinet toilette enlevé à l'hôpital, destiné aux patients mais surtout aux visiteurs (à 64 ans, les pauses pipi sont nécessaires pour la visiteuse que je suis), et si donc cet espace pipi avait été enlevé pour une pause-ordinateur-blog aux infirmiers style :  "je pose ici ma pensée car je suis un peu dans la brume, ensuite je repartirai en meilleure forme". C'est en fait la disparition des commodités + la vitrine qui m'ont intriguée + les chaises enlevées (auparavant destinées aux patients et aux visiteurs ), les chaises enlevées mais par contre mises autour de l'ordinateur réservé au personnel non secrétariat mais infirmier. La vitrine met cela en évidence avec en transparence un point d'interrogation. Bon mais ce n'est pas cela qui va me faire tomber en dépression.

 Sam a eu des sourires magnifiques lors de ma visite je vais donc mieux.

 

Maintenant : ma critique sur Coluche, sachant que je n'idolâtre personne pas même moi, dis-je pour plaisanter.

 

Coluche est un artiste qui a donné bcq de lui-même, quelque fois trop.

 

Je pense qu'il s'est parfois perdu dans son personnage et du même coup a perdu par périodes ou instants certains repères.

 

Ce qu'il a fait est une plongée en quelque sorte, dans la condition humaine la plus difficile. La colère peut faire dévier le propos, et aussi un peu d'orgueil du "monsieur-je-sais-tout" quand il se prend les pieds dans le tapis du personnage. Ce personnage de la vie ordinaire, innocemment cruel et souvent stupide, supervisé par l'auteur du personnage, l'artiste, qui contrecarre en rabaissant "son idiot", d'où le débordement qui peut virer à l'arrogance. Mais le pari était titanesque. Il reste qu'il a fait un travail énorme pour faire évoluer les choses. Il a osé quelque chose dont j'aurais été incapable, et il reste les restaus du Cœur. Coluche avait du cœur. Et Sam d'ailleurs ne s'est pas trompé sur Coluche car il chantait "aujourd'hui on n'a plus le droit ni d'avoir faim, ni d'avoir froid..."

 

16:46 Publié dans Musique, Note | Lien permanent | Commentaires (0)

Les embûches et puis les lueurs et un phare dans la tempête souvent de jaune vêtu

 

 

 

 

 

Sam voulait tremper sa cuiller enrobée de nutella (bio) dans une barquette de taboulé. J'ai dit "Non! Attends je nettoie la cuiller avec le torchon, attends !" "Tu ne vas quand même pas..." J'ai saisi la cuiller et l'ai nettoyée en faisant un sketche improvisé  "taboulé au chocolat". Sam a été bon public, avec un rire craquant. Il est beau, Sam quand il rit de cette façon. Il est toujours beau d'ailleurs.

 

Ce rire a mis du baume au cœur. Michel de même.

"C'est quoi le Sud, Michel ?" lui ai-je demandé tout à l'heure.

"Le Sud ? C'est de la musique... "

Et il a fait une grimace parce qu'en fait il ne comprenait pas le mot. Il m'a dit déjà qu'il n'avait pas beaucoup de mots, et j'insiste, alors il fait la grimace.

Il déteste ne pas comprendre un mot, Michel. Il m'a tourné le dos et s'en est allé après m'avoir saluée ainsi "Merci pour les chocolats."

 

Pourquoi je parlais du Sud à Michel ? parce qu'il ressemble beaucoup à une personne que j'avais l'occasion de rencontrer à Toulouse. Michel ressemble à un toulousain connu de moi, il est son portrait craché.

 

Je vois des entités tout à fait bénéfiques dans ces personnes dont je viens de parler, surtout quand elles sont apaisées. Sinon, cela peut être galère.

Mais j'ai du mal ces temps-ci à supporter les personnels qui s'en occupent.

 

le "syndicat avec le patronat" ont enlevé par exemple les toilettes utiles aux visiteurs et aussi aux patients. Se trouve à la place une vitrine à travers laquelle on "constate la disparition du cabinet de toilette et la survenue d'un ordinateur, ...sans secrétaire, mais avec des infirmiers autour de l'engin, qui le matent on ne sait pas pourquoi.

 

Déjà, il y a de cela quelques années, les patrons ou  syndicats, cela revient au même, de l'établissement, ont réduit le parking des visiteurs à une portion congrue, pour le réserver aux blouses blanches.

 

Les patients doivent faire gaffe de ne pas déplaire aux patrons. Avec la bénédiction des lois françaises et sans doute européennes, un patient peut atterrir dans un endroit spécial comme ce fut le cas pour Sam une  année. Il est parti quelques mois en Lorraine dans un endroit spécial "de soins", et nous est revenu pesant 25 kg pour un mètre quatre vingt. C'est cela l'Europe ?

Je ne cache pas mon admiration pour le grand peuple britannique qui a su dire NON à tout ça.   Je suis très fière d'eux...