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03/01/2020

Le déséquilibre ☻☺♣ Le désaccord

Le déséquilibre et l'outrance dans l'humanité qui a encore du chemin à faire donc.

 

Hier je regardais sur LCP les événements politiques en Chine depuis Mao.

 

J'en ai retenu ceci, grosso modo :

 

Mao détesta tellement moult aspects du colonialisme dans son pays que le peuple, reconnaissant cela en lui, donc s'identifiant à lui dans cet aspect de sa personnalité, cristallisa sur lui toute sa reconnaissance, une forme d'amour pur et dur.

 

La Chine. Immense pays où les sages ont cultivé l'équilibre, ont combattu l'outrance et l'orgueil, ont cultivé les efforts vers l'équanimité, mais quelque chose se produit à un moment de l'histoire et on arrive au point de bascule à cause de l'humiliation du colonialisme, qui pille les richesses de la Chine.

 

Je pense que cela contribua fortement à créer chez Mao un rejet des intellectuels ou du moins, de nombreux intellectuels. Tout le monde s'efforça de montrer à l'autre qu'il ne lisait pas etc. On finit par s'ennuyer jusqu'à devenir mesquins et surtout, faute du sens de l'organisation, perdu avec la volonté de ne pas trop réfléchir, on connut la famine.

 

  Puis un homme arrive, expulsé de l'équipe de Mao avant d'y être réintégré, sous le même régime communiste. Et là, ce que l'on nomme l'ouverture de la Chine, consista  à débrider  l'intelligence technocratique : arrivent alors en abondance le métal, les robots, les autos, les machines de toutes sortes, le béton,  et les masques à oxygène qui permettent de respirer encore un peu dans l'univers de cette surabondance d'objets toxiques.

 

Je connais la surabondance d'objets, comme tout le monde : ce matin, dans le garage je me suis pris littéralement les pieds dans un tapis de corde très rigide (roulé sur le côté) (peut-être fabriqué en Chine) et j'ai failli m'étaler à côté de la voiture. Je me suis rattrapée de justesse en me tournant d'un coup, mains appuyées contre le mur en parpaings, ce qui m'érafla le petit doigt. Aucun juron ne sortit de ma bouche, ce qui me valut une palpitation, car il faut que les choses, comme la colère ne soient pas rentrées. L'art étant de ne pas éprouver de la colère, "pour autant". Un art très difficile en cas d'agression extérieure, qui provoque, qui humilie.

 

Les sages chinois, le taoisme, le bouddhisme conseillent de cultiver le sens du dosage, de l'équilibre... c'est un art fait de volonté et de la pratique de la respiration et de la méditation.

 

 Courage à nous tous. Et Jésus d'ajouter : aimez-vous les uns les autres.

 

Je vais commencer par soigner mon petit doigt qui me dit que oui, les sages et l'Amour vont dans le bon sens nous disant de faire appel à l'intelligence du cœur avant tout, avant les autres intelligences.

 

Trouvé sur le blog de Cathy (Bonjour Cathy) Garcia Caneles, cette vidéo sur la surabondance, qui commente bien ma note du jour :

 

 

☻☺♣

 

Je viens de lire un blog où l'auteur dit en substance que la race française existe et qu'elle est un caractère et non une couleur de peau. Il attribue à ce caractère beaucoup de qualités : combatif, mordant, etc.  et cela donne à mes yeux un micro universalisme à l'échelle d'un pays, en l'occurrence sur le blog de cet auteur, la France et cela je n'y crois pas.  Je suis plus chrétienne que française. C'est instinctif chez moi. Tout à l'heure par exemple je crois avoir perdu mes clés et je murmure (et non pas je marmonne), je murmure telle une fontaine (non dans ma moustache car hélas, je n'en ai pas), dès que mes clés ont été retrouvées par moi-même (au bout de cinq minutes, rangées dans un recoin sombre de la voiture) : "Bien aimé Seigneur Christ, Merci." Je fais cela naturellement. Je Le remercie dès que quelque chose de positif arrive et je ne Lui attribue pas ce qui arrive de négatif. Je prie pour supporter en ce cas et... je Le remercie de supporter.  ♫♫♫    

14:19 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

02/01/2020

L'affaire suivie hier ♣♣♣ Le poème de Loup Francart ce jour ♣♣♣ Le point de bascule

Hier soir après  le polar sur la 25, j'ai suivi une affaire qui s'est produite aux États-Unis.

 

Une femme menait une vie ordinaire. Intégrée dans sa famille. Elle avait un travail, un parcours ordinaire de femme normale, ainsi dit-on les choses en ce cas-là. Mais une explosion sur son lieu de travail la traumatise. Sans qu'on en sache plus, hormis que l'explosion n'a pas fait de victime au niveau physique. Mais il s'avère que cette explosion fera une victime sur le plan moral. On apprend en effet que la femme en question non seulement ne reprend pas le travail, mais aussi quitte sa famille (on présume que, n'étant pas mariée, elle vivait chez ses parents, avec une fratrie probablement). Elle va dans une autre ville, dans un autre État aussi, et mène une vie de SDF.

Des personnes remarquent sa détresse, lui font faire connaissance avec un ancien détenu qui a désormais une vie rangée, selon l'expression consacrée, et peut lui proposer une chambre. L'affaire est conclue.

L'ancienne SDF est une excellente cuisinière qui réalise, dit-on, des caramels mous irrésistibles et d'excellents plats, ce talent mettant en exergue une générosité qui, au final, conquiert les enfants de l'ancien détenu, lui même mécanicien génial.

 

L'hébergeur devenu le compagnon de l'ancienne SDF, appartient à une bande de motards. Une bande que n'accepte pas la nouvelle compagne à cause de la violence des bandes en général.

Deux bandes rivales s'affrontent, dont l'un des membres de la bande adverse fait un cambriolage chez le couple.

C'est dans ce climat de peur que, un jour, la femme tue son compagnon de huit balles. Elle dit ne l'avoir pas reconnu dans la pénombre, lorsqu'il est rentré sans s'annoncer.

La femme, se sentant en insécurité avait acheté un révolver qu'elle rangeait dans le tiroir de sa table de nuit.

Une lampe de chevet, un livre de chevet, un pistolet de chevet... quel est l'objet insolite ?

Nous est dit que son compagnon n'était pas content lorsque sa compagne lui avait appris qu'elle avait acheté l'arme. Les armes, chacun le pressent, servent trop souvent à mauvais escient.

 

La femme a été condamnée à perpétuité car l'analyse balistique montre qu'elle a encore tiré alors que son compagnon était par terre, ayant reçu les premières balles mortelles lors de la descente de l'escalier de son agresseur. D'après l'enquête, il n'y avait pas de pénombre à l'heure où elle a tué son ami. D'autre part, des témoins ont vu le couple dans la maison peu avant le passage à l'acte de la femme, donc celle-ci ne pouvait pas être surprise par l'arrivée d'un intrus dans la maison.

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Pourtant, les deux personnes s'étaient envoyées de tendres SMS durant la journée.

 

J'ai retenu de cette histoire les terreurs de cette femme. La  première terreur, lors de l'explosion sur son lieu de travail, et la seconde ayant trait aux bandes de motards, réputées violentes, dont un membre de la bande rivale les a cambriolés peu avant le meurtre, vol qui lui a fait acheter le révolver.

Mon sentiment est que la femme n'a plus reconnu son compagnon à un moment donné, comme elle l'affirme devant le tribunal. Pénombre ou pas, elle n'a pas reconnu son compagnon, comme elle n'a plus vraiment reconnu les membres de sa famille après l'explosion sur son lieu de travail, puisqu'elle les a quittés juste après. Un climat de terreur lui  fait perdre la faculté de reconnaître l'autre. Cette personne, se sentant terrorisée ne reconnaît plus une première fois sa propre famille puisqu'elle la quitte pour une vie d'errance et, dans la seconde forme de terreur, ne voulant plus redevenir SDF, elle tire sur qui de nouveau, elle ne reconnaît plus.

Une panique due au sentiment d'insécurité.

Je l'aurais acquittée en tant que jury, en tenant compte de cette fragilité qui est la sienne. Celle de beaucoup de personnes sans doute. La peur fait tuer en certains cas. On le voit bien avec les guerres défensives, par anticipation.

 

♣♣♣

 

Ce matin, le soleil a fait un looping dans le ciel.


Tout s’est trouvé sens dessus-dessous.


Les arbres pourtant si forts s’en sont mêlés,


Ils se sont mis à danser malgré leurs chaînes aux pieds


Ce fut un vrai miracle que tout retrouve sa place.


Le résultat fut beau, plus même, enchanteur et délirant.


La terre fut transformée et s’éleva dans les cieux,


Les cieux descendirent chez les humains et s’y trouvèrent bien.


Seul mot d’ordre : la beauté simple et gratuit


Pour ceux qui se lèvent de bon matin avec frère soleil


Et laissent se dilater leur cœur, s’exorbiter leurs yeux,


Tendre leurs mains au miracle de ces rougeoyants


Et prier à travers leurs doigts le créateur inconnu,


Si lointain et pourtant si proche qui réchauffe le cœur


Et fait mentir arrogants, septiques et aveugles


De ce spectacle unique qui fait monter les larmes aux yeux.

 

♣♣♣

 

L'affaire que j'ai suivie hier à la télé montre le point de bascule d'une personne dont la fragilité est la peur.

Une histoire qui incite au pardon quand l'on s'aperçoit que la meurtrière n'ayant pas été capable de maîtriser ce qui l'a envahie est "si peu de chose" à ce moment-là, que cela incite à la pitié. 

L'être humain est fragile.

 

Une chanson le dit en deux versions dans un contexte moins douloureux :

 

 

Je ne choisis pas entre les deux versions de la chanson, toutes les deux ayant leur charme.

 

 

 

 

09:53 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

31/12/2019

Réjouissant

Ils sont réjouissants parce qu'ils s'aiment. "En vérité, en vérité, je vous le dis, aimez-vous les uns les autres." Il me semble que c'est Jésus qui est venu nous dire cela. 

 

Salut à vous. Terminons et commençons l'année avec eux :

 

https://youtu.be/utMBLq2ne_o