23/12/2019
La condition de la femme ♣♣♣ La pause 2
Il faut que je lise le livre de Thierry Declercq, sorti récemment, pour être briffée sur la condition des femmes qui se retrouvent dans le milieu de la prostitution (après avoir été bernées par des hommes très inconscients pour employer un euphémisme).
J'ai visionné à l'instant quelques images du film "à nous les petites anglaises", où deux adolescents bellâtres font leur éducation sexuelle à grands coups de réflexion pour adouber ou pas telle ou telle, commentant immanquablement le ressenti visuel sur le physique des jeunes femmes. Mais dans ce film, on n'entend pas les commentaires des jeunes filles au niveau de leurs appréciations sur le physique des garçons. Je les imagine plus subtiles, comme dans la réalité. Les jeunes hommes anglais de l'époque étaient-ils aussi soudards que les ados français montrés dans le film ? Car eux (les anglais) ont été briffés hyper tôt sur la condition de la femme grâce aux suffragettes dont certaines sont mortes pour ce combat.
Hormis le milieu de la prostitution où les femmes sont encore vues comme des marchandises consommables ou pas, je pense que de grands progès sont faits en France par rapport au regard sur les jeunes femmes. Où l'on comprend en visionnant ce film, soit dit en passant, le choix du port du voile en tant que libération, rapport aux chasseurs de femmes (pour les mettre notamment parfois sur le trottoir, au final) et même aussi, rapport aux "évaluations physiques" style soudard comme dans ce malheureux film.
Une réplique du film "à nous etc.", entre les deux barbares ados français débarqués en Angleterre :
— Ouais, elle est bien. Tu m'en gardes un morceau...
Je n'ai pas subi ce genre de choses adolescente mais je ne sais pas pourquoi, quand, enceinte, j'ai appris que ce serait un garçon, j'étais contente rapport à la condition des hommes, plus facile que celle des femmes. Un sentiment de solidarité pour les "mal évaluées" sans doute. Nous sommes toutes des négresses vertes potentielles nous les femmes.
Commentaire sur cette chanson : on sent un souffle de liberté ! Très belles voix, touchantes.
Après, j'ai moins aimé, du même chanteur, celle où il chante à partir d'un décor hyper luxueux, car j'ai des goûts simples, voire champêtres. Mais il est élégant avec sa demoiselle. Ici
♣♣♣
Pause 2 ce jour.
Faire le ménage n'est pas forcément flippant. Mais depuis deux jours, je rame. Une baisse d'énergie, puis, après avoir vu Sam, une lente remontée de l'énergie.
En faisant le ménage je m'apaise encore, mais que je suis lente, alors que dans ma tête, c'est encore un peu la brume, un chouïa.
La pause-blog permet de poser la pensée et non la pêche, avant de repartir pour une autre activité. Me vient une association d'idée : et si le cabinet toilette enlevé à l'hôpital, destiné aux patients mais surtout aux visiteurs (à 64 ans, les pauses pipi sont nécessaires pour la visiteuse que je suis), et si donc cet espace pipi avait été enlevé pour une pause-ordinateur-blog aux infirmiers style : "je pose ici ma pensée car je suis un peu dans la brume, ensuite je repartirai en meilleure forme". C'est en fait la disparition des commodités + la vitrine qui m'ont intriguée + les chaises enlevées (auparavant destinées aux patients et aux visiteurs ), les chaises enlevées mais par contre mises autour de l'ordinateur réservé au personnel non secrétariat mais infirmier. La vitrine met cela en évidence avec en transparence un point d'interrogation. Bon mais ce n'est pas cela qui va me faire tomber en dépression.
Sam a eu des sourires magnifiques lors de ma visite je vais donc mieux.
Maintenant : ma critique sur Coluche, sachant que je n'idolâtre personne pas même moi, dis-je pour plaisanter.
Coluche est un artiste qui a donné bcq de lui-même, quelque fois trop.
Je pense qu'il s'est parfois perdu dans son personnage et du même coup a perdu par périodes ou instants certains repères.
Ce qu'il a fait est une plongée en quelque sorte, dans la condition humaine la plus difficile. La colère peut faire dévier le propos, et aussi un peu d'orgueil du "monsieur-je-sais-tout" quand il se prend les pieds dans le tapis du personnage. Ce personnage de la vie ordinaire, innocemment cruel et souvent stupide, supervisé par l'auteur du personnage, l'artiste, qui contrecarre en rabaissant "son idiot", d'où le débordement qui peut virer à l'arrogance. Mais le pari était titanesque. Il reste qu'il a fait un travail énorme pour faire évoluer les choses. Il a osé quelque chose dont j'aurais été incapable, et il reste les restaus du Cœur. Coluche avait du cœur. Et Sam d'ailleurs ne s'est pas trompé sur Coluche car il chantait "aujourd'hui on n'a plus le droit ni d'avoir faim, ni d'avoir froid..."
16:46 Publié dans Musique, Note | Lien permanent | Commentaires (0)
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