12/01/2008
Aurore
La gaîté manque au grand roi sans amours ;
La goutte d’eau manque au désert immense.
L’homme est un puits où le vide toujours
Recommence.
Vois ces penseurs que nous divinisons,
Vois ces héros dont les fronts nous dominent,
Noms dont toujours nos sombres horizons
S’illuminent !
Après avoir, comme fait un flambeau,
Ébloui tout de leurs rayons sans nombre,
Ils sont allés chercher dans le tombeau
Un peu d’ombre.
Le ciel, qui sait nos maux et nos douleurs,
Prend en pitié nos jours vains et sonores.
Chaque matin, il baigne de ses pleurs
Nos aurores.
Dieu nous éclaire, à chacun de nos pas,
Sur ce qu’il est et sur ce que nous sommes ;
Une loi sort des choses d’ici-bas,
Et des hommes !
Cette loi sainte, il faut s’y conformer.
Et la voici, toute âme y peut atteindre :
Ne rien haïr, mon enfant ; tout aimer,
Ou tout plaindre !
Victor hugo
09:25 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)
Philosophie
Kierkegaard a employé la communication indirecte pour empêcher ou gêner ceux qui chercheraient à s'assurer que l'auteur soutient réellement les idées présentées dans ses œuvres. Il a espéré que les lecteurs liraient simplement son travail pour sa valeur informelle, c'est à dire sans chercher à l'attribuer et l'interpréter selon certains aspects de sa vie. Kierkegaard cherchait également à éviter que le lecteur considère son travail comme un système faisant autorité, mais cherche plutôt par lui-même des manières de l'interpréter."
Le lien
00:45 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0)
11/01/2008
Le rapport au jardin
« Surtout cela permit d'élaborer une organisation et un fonctionnement clairs offrant beaucoup de transparence. Non seulement tous les couloirs débouchent sur des vues dégagées mais la couronne intérieure vitrée sur palier et vitrée sur couloir permet dès l'entrée - puisque les espaces de vie de chaque unité sont placés côté jardin et les espaces de service sur la couronne extérieure, côté rue - de tourner le regard vers le centre aéré de l'espace. "Le rapport au jardin commence dès l'entrée et le couloir", note Grégoire Zündel. De fait, la première perception en arrivant dans les halls d’entrée est la vue sur le jardin. »
Le lien
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