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21/10/2012

Patients

Il y a des jours comme ça. Hier, j’étais redevenue insomniaque. Je n’allais quand même pas me morfondre au fond du lit, passivement, à attendre que le sommeil vienne. Je rassure ceux qui craindraient quelque confidence érotique eu égard au fait qu’ils n’en ont rien à faire, que ce ne sont pas leurs oignons, qu’ils ne sont pas géronphiles etc. Je ne les comprends que trop. Quant aux autres, cette chaste note ne pourra que les décevoir un tantinet, ils peuvent néanmoins consulter Histoire d’O dont il est à nouveau beaucoup question ces jours-ci, (l’héroïne aurait été une sexagénaire qui eut le courage de reconnaître et d’assouvir des désirs fantasques, sans toutefois franchir la ligne rouge de l’amoralité,  seule une poule, empaillée depuis des lustres, aurait à faire les frais de désirs pas forcément zoophiles malgré tout.) Je reviens à mon sujet : l‘insomniaque que j’étais soudainement redevenue malgré une journée bien remplie. Emmitouflée dans ma couette, les yeux grand ouverts donc, je décidai d’écouter la radio en loucedé, le voyage immobile commença alors, l’aventure au détour des voix, des tons et silences des mots. J’entendis soudain un homme, qui se mit à parler d’une voix suave, c’était The Slammer, c’était Grand Corps Malade en personne, invité pour "la promo" de Patients, le livre qu’il a écrit récemment. À l‘occasion il s’est fendu d’un poème de Ronsard, "Mignonne allons voir si la rose" etc.  Un peu comme s’il avait accepté d’enfiler un  pantalon autre que son jean préféré pour faire honneur à ses hôtes. Extrapolation de ma part, d’autant que ses interlocuteurs portaient peut-être un jean. Plein de choses ont été dites durant cette interview, qui m’inclinent à penser que le bouquin doit être fort intéressant. On y voit, outre les patients, le personnel infirmier et les aide-soignants, un kiné poète et auteur de pièces de théâtre, ai-je cru comprendre, un médecin distrait qui l‘appela "Le tétra", si j'ai bien entendu, drôle de familiarité quand même, et pourquoi pas "Le chti"? (Je plaisante). Les soins sont encore accessibles à tous, l'économie ne faisant pas la loi jusque dans les hôpitaux, à l’époque où Grand Corps Malade y a séjourné longuement. 

 

09:55 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

20/10/2012

À la réflexion

Sous l’effet de "l’enchantement" on peut être amené à faire des choses belles ou candides, voire bêtes, cela dépend des situations. L’enchantement pour moi, c’est éprouver une sorte de légèreté soudaine  à la vue ou à l’écoute de quelque chose qui semble ravissant, spontanément.

Ensuite, à l’épreuve de la réalité ou de la réflexion, les choses prennent un aspect différent. Un exemple concret, hier j’ai ajouté sous la video de Stephan Eicher, une phrase que j’avais lue dans un blog, le texte m’avait plu ( et là, on n‘est pas loin de « l'enchantement », celui dont je viens de parler), grosso modo, la personne francophile loue les qualités profondes et souvent cachées des français, à priori nulle ironie de sa part, leurs vices n’étant à ses yeux pas si graves, puisqu’il les compare à des fleurs qui sont l’indice de leurs vertus. Cela change des zéros de conduite que l’on attribue aux français en général en matière d'histoire, un point de vue propre à alléger le cœur. Le clip et la chanson de Stephan Eicher me plaisaient, cette phrase est venue parfaire l’ambiance. Sauf que, ensuite, à la réflexion, je l’ai trouvée un peu trop candide. Mais je la laisse maintenant qu’elle y est.

Ce retour sur soi m’est venu alors que je pensais au film que j’ai vu hier soir sur Arte. On y rend compte de l’histoire de trois artistes hollandaises juives durant la période fasciste en Italie. Ces femmes étaient appelées « Les trois grâces » pour des raisons faciles à deviner, leurs chansons sont légères, elles swinguent, les gens sont heureux, ils évacuent leur problèmes le temps de quelques chansons. Du coup ces artistes et leur entourage proche, la mère notamment ont la vie sauve. 

C’est bien, mais on ne peut s’empêcher de penser à tous les autres, à ceux qui auraient été sauvés si les gens avaient simplement réfléchi.

 

09:12 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

19/10/2012

Combien de temps

"It is one of the outstanding peculiarities of the French that their vices are all on the surface, and their extraordinary virtues concealed. One might almost say that their vices are the flower of their virtues." http://frenchvictories.hautetfort.com/

 

07:51 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)