12/10/2012
Des propos recueillis par Patrick Williams
J'ai commencé à lire l'article intitulé "Les affranchis" dans Philosophie magazine, Frédéric Worms décrypte les plans d’évasion de protagonistes audacieux : Stéphane Garcia, il a créé en Bourgogne le Jardingue, Bédite Poupon-Joyeux, elle, a quitté le secteur bancaire pour devenir costumière, Éric Estivalet et Christine Tavernier se sont embarqués dans un tour du monde à vélo, Fabrice Gilbert fait du rock la nuit, et Ophélie Latil, la plus jeune, milite à Génération Précaire.
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Compréhensible
Quand aux informations j’ai vu cette femme crier devant la caméra, en crise de nerf parce qu’on fermait son usine, j’ai pensé à ces couples dont l’un largue l’autre par surprise, en emportant tous les meubles avec lui, comme s’il voulait être sûr que son départ causera bien un traumatisme. Le respect devrait pourtant être de la partie, il faudrait laisser à l’autre la possibilité de retomber sur ses pattes, en l‘occurrence, son outil de travail.
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11/10/2012
Quand je vous disais
Hier j’ai regardé le reportage sur Umberto Eco, voir quelqu’un aussi bien dans Paris que je m’y sens mal la plupart du temps, c’était la goutte d’eau. Même s’il m’est arrivé d’apprécier de rares fois Paris et ses gouttes d’eau. L’érudit bien dans ses baskets, se mouvait là-dedans à l’aise Blaise. Il me donnait l’impression d’ouvrir des portails, des portes comme lorsqu’il se balade chez lui entre les étagères de sa bibliothèque où on le voit monter et descendre de son échelle pour attraper un livre ici et là, y picorer des informations avant de les remettre en place. La culture peut rejoindre le naturel, dans une sorte de retour aux sources, je l'ai éprouvé moi aussi malgré tout. Un jour que j’étais dans le métro, mal à l'aise, genre oppression tellement forte que j’avais la sensation de crever, j’entendis les flûtes et les rythmiques de musiciens d’Amérique de Sud, puis je les ai vus, en chair et en os, en train de jouer ... hommes pas bien grands, un mètre soixante ou un peu plus, longs cheveux noirs à reflets bleutés. La musique était sublime. Relâchement radical au niveau du plexus solaire, respiration. Quand je vous disais. Mais oui.
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