Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

14/05/2008

Oiseaux

« Le vrai festival pour le Stambouliote, c’est la migration des cigognes. Chaque année, au début du printemps et à la fin de l’été, il se produit dans le ciel, non loin des Îles des Princes, une époustouflante chorégraphie. Des dizaines de milliers de cigognes y tracent des phrases aussi longues que rigoureuses, dignes de celles d’un Proust : difficile de décrire un tel spectacle à qui n’y a jamais assisté. » ICI

06:30 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)

13/05/2008

Poezibao

« La littérature et en particulier la poésie, la musique classique, la photographie, la peinture, voici sans doute ce qui a le pouvoir de me faire bouger, en permanence, opposant pied à pied ma curiosité et mes émerveillements à la dépression latente, au découragement, à ce que Jean-Marie Barnaud nomme « l’obscénité économique » et « l’environnement quasi totalitaire et répressif de la communication ». Pour moi ce sont les seuls antidotes imaginables. » ICI

20:31 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)

28/04/2008

Poésie

« Le Meilleur » de Barouyr Sévag

Ce qu’on appelle le meilleur sourire, naturellement,

C’est avec les yeux fermés.

Mais les meilleures rêveries,

Sont avec les yeux ouverts.

Le meilleur chant,

C’est celui qu’on entend de loin, la fenêtre ouverte.

La meilleure parole,

C’est la silencieuse, du profond silence.

La meilleure nation, c’est, semble-t-il,

Celle qui n’a pas de souverain géant.

La meilleure foi est celle qui jamais

Ne devient religion.

Le meilleur masque est, sans nul doute,

Celui appelé visage.

Le meilleur rôle

Est celui joué par le mauvais.

Le meilleur amour,

le demi abandonné.

La meilleure torture et souffrance

C’est la rose (dans les chansons).

Le meilleur singe du monde (debout)

C’est l’homme, semble-t-il.

 

Et le meilleur homme (il ne semble pas)

Pardon... C’est moi...

Barouyr Sévag

Traduction Louise Kiffer

10:51 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)