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17/03/2008

Freud

- Petite tante, parle-moi ! J’ai peur parce qu’il fait si noir !

- À quoi bon ? Tu ne peux me voir.

- Cela ne fait rien, si quelqu’un parle, il fait clair.(Freud 4)

10:42 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)

13/03/2008

Valéry

« ... Après quoi, ajoute-t-il en manière de boutade, ayant consacré ces heures à la vie de l'esprit, je me sens le droit d'être bête le reste de la journée.

La poésie est-elle exclue pour autant de sa vie ? Non, car justement, selon Valéry, tout poème n'ayant pas la précision exacte de la prose ne vaut rien. Tout au plus a-t-il vis-à-vis d'elle la même distance que Malherbe affirmant sérieusement qu'un bon poète n'est pas plus utile à son pays qu'un bon joueur de boules »  Wikipédia

"Puisque les sens ne peuvent arrêter notre dispute, étant pleins eux-mêmes d'incertitude, il faut que ce soit la raison; aucune raison ne s'établira sans une autre raison : nous voilà à reculons jusques à l'infini." Montaigne

 

09:13 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)

09/03/2008

Poésie

« Parfois, des mots que l'on utilise tous les jours passent à l'écriture, deviennent musique et prennent part à l'aventure poétique, là où rien n'est assuré d'avance, où le tremblement de la voix est aussi itinérance, tracé de chemin, sorti à l'air libre, de l'ombre, du silence. Les titres, déjà, sont éloquents à ce sujet : L'écrit du silence, de Kouméalo Anaté (2006) ; je m'en vais, d'Ozoua (2007) ; Au fil du Wouri de Jeanne-Louise Djanga (2007) ; Les Porteuses d'Afrique, d'Angèle Bassolé-Ouédraogo (2007). Dans ces textes, les mots naissent au jour poussés par l'impérieuse nécessité de dire la mémoire (individuelle et collective), de voir du paysage, de sentir la présence bienfaisante des éléments cosmiques, de clamer quelques valeurs : la relation à l'autre et non pas l'indifférence, l'amitié, l'amour. Les mots se souviennent des horreurs du jour quand ils ont fait le tour du monde, quand ils ont traversé le temps et qu'ils sont prêts à dire la beauté de ce qui reste imprenable par la bêtise humaine. » Le lien

03:00 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (1)